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Burkina : Aussi bien ces réjouissances populaires que nuisances sonores !

Publié le lundi 7 février 2022 à 14h05min

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Burkina : Aussi bien ces réjouissances populaires que nuisances sonores !

Par un communiqué du 2 février 2022, le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration levait le couvre-feu et, par la même note, décidait de la restriction des réjouissances populaires et événements à caractère festif.

Sont donc interdits après minuit du lundi au jeudi et après 2h du matin du vendredi au dimanche, les réjouissances populaires et événements à caractère festif et ce, pour compter du 2 février 2022 et sur toute l’étendue du territoire national. Une décision qui est motivée par le contexte sécuritaire et par l’instinct de solidarité avec les victimes de l’insécurité. Bien plus que cet élément de moralisation de la vie publique, c’est un ensemble de comportements, notamment les nuisances sonores occasionnées par ces maquis et bars, qui doivent se sentir fortement interpellés par cette décision.

Les nuisances sonores sont devenues un quotidien des Burkinabè, notamment des citadins de Ouagadougou. Entre colère et résignation, les populations peuvent sans doute accueillir positivement cette mesure au relent d’interpellation au bon sens.
Comment appartenir au même pays, si l’on ne partage pas un minimum de peine avec les personnes en souffrance ? De nombreux Burkinabè s’étaient d’ailleurs sentis choqués de cette indifférence des citadins vis-à-vis de la gravité de la situation et la misère vécue par ces centaines de milliers de Burkinabè dépaysés pour avoir été contraints d’abandonner leurs localités. On ne peut donc continuer, sans limites, ces laisser-aller nuisibles à une cohésion sociale dans ce contexte d’énormes défis qui engagent l’existence même du territoire national.

Ouagadougou, le centre du pouvoir politique, doit pouvoir donner l’exemple. Elle qui est, malheureusement, devenue, dans bien d’endroits, jusqu’aux milieux des concessions, une capitale de bruits de bars, maquis et buvettes, souvent anarchiquement installés. Les services de la commune de Ouagadougou n’ont, jusque-là, pas pu minimiser ce phénomène aussi bien croissant que nuisible.

Il faut pourtant faire en sorte que les décibels en trop des noctambules portent le moins possible d’atteinte à la quiétude des populations. Un centre urbain comme Ouagadougou est déjà un casse-tête chinois au niveau de sa circulation, la canicule (sur une bonne période de l’année) et la poussière qui rythme le quotidien. Quant à ces éléments, l’homme décide d’ajouter les siens par ses nuisances, ça devient un cocktail explosif.

Il y a des concessions dont les nuits sont intimement indissociables des nuisances sonores (quand bien il est établi que ces nuisances sonores sont nocives pour la santé).

« Nos enfants sont obligés de sortir pour aller bosser ailleurs. La musique fait trembler même les toits. Tous les jours, c’est ainsi. En plus, la devanture de nos concessions est devenue des toilettes. Tard dans la nuit, les maquisards ne prennent plus la peine d’aller uriner là où il faut, ils viennent pisser devant les cours, là où s’asseyent nos mamans et femmes pour vendre leurs petits articles et les condiments. Il arrive parfois qu’on ramasse, au réveil, des préservatifs déjà utilisés devant nos portes, à côtés de nos mûrs. Nous avons parlé en vain, mais le propriétaire qui est un homme politique et un proche d’un leader coutumier dit à qui veut l’entendre qu’il a les moyens d’étouffer nos plaintes. On a plusieurs fois déposé des plaintes, à la mairie de notre arrondissement qu’à la mairie centrale, mais rien ! », racontaient des riverains de ce maquis sis à quelques encablures sud de l’échangeur de l’Est. C’était en février 2018, lorsque ceux-ci se démêlaient, désespérément. Ils avaient expliqué comment le propriétaire du lieu les narguait. Certains plaignants dénonçaient clairement une complicité avec les services de la mairie dont relève le maquis.

A en croire un conseiller de la mairie de Ouagadougou rencontré à l’époque, si l’ouverture des débits de boissons relève "uniquement" de la compétence des mairies l’arrondissement concernées, la fermeture, elle, peut venir de la mairie de Ouagadougou. Et c’est là que les choses semblent souvent coïncer. « Le problème est compliqué qu’on ne le pense. Ça prend des considérations politiques. La fermeture peut venir de la mairie de Ouagadougou, mais l’ouverture est de la compétence de la mairie dont relève le lieu. Mais qu’est-ce qui se passe dans la réalité ? Le maire de l’arrondissement donne l’autorisation au particulier, tout en sachant que ce n’est pas normal et sachant également que ça va être fermé. Mais comme on est dans le jeu politique, lorsque la mairie de Ouagadougou envoie ses services pour aller fermer, le maire de l’arrondissement tourne pour aller dire au concerné que lui a été de bonne foi, il a voulu l’aider, mais c’est le maire de Ouagadougou qui a refusé. Voyez-vous…, ça devient une source de campagne politique », avait-on expliqué du côté de la mairie de Ouagadougou.

Il en était ressorti aussi que certains plaignants/riverains ne jouent pas franc-jeu dans leur démarche, car ils se laissaient corrompre par les promoteurs de ces lieux indélicats.

Ce qui posait la question de la bonne foi même de certains riverains eux-mêmes. On ne peut pas être à la fois complice et victime !

En tous les cas, chaque type d’activité obéit à des règles, et tous ceux qui s’y lancent doivent s’y soumettre. Ça y va du bien de toute la société et pour un meilleur vivre-ensemble. Aucune recherche de gains ne doit primer sur ces dispositions d’intérêt général.

A la lecture du code de l’environnement, on se rend compte que les nuisances sonores au Burkina constituent une infraction, particulièrement un délit. L’État doit mettre tout en œuvre pour permettre aux populations de vivre dans la quiétude, requiert le code. Les populations doivent aussi jouer un rôle dans la lutte pour un environnement sans nuisances sonores. Pour des raisons de bon voisinage et dans le souci d’éviter une quelconque détérioration du vivre-ensemble, les riverains hésitent de demander la fermeture de certains endroits. Ils préfèrent subir. Mais jusqu’à quand et à quel prix ?

« Toute personne a le droit à un environnement sain. A cette fin, elle peut porter plainte devant les autorités administratives ou judiciaires compétentes afin de faire cesser les nuisances générées par les activités qui troublent la tranquillité, portent atteinte à la sécurité ou à la salubrité publique. L’administration est tenue de répondre à sa requête. La promotion d’un environnement sain est d’intérêt général et une obligation pour toutes les personnes physiques et morales. Les pouvoirs publics compétents prennent toutes les mesures idoines afin d’assainir l’environnement et de favoriser le développement harmonieux des êtres vivants », ordonne le code de l’environnement.

Selon l’arrêté N°97-031/MATS/CO prescrivant la lutte contre les bruits dans la commune de Ouagadougou, article 5, les débits de boissons, bars dancings, boîtes de nuit et tout autre lieu de spectacle doivent être aménagés de telle sorte qu’aucun bruit ne soit perceptible à l’extérieur au-delà de 23 heures.

En plus de ces dispositions légales, il ne sera donc pas absurde de mettre en place un organe mobile chargé de veiller sur le phénomène et qui va avoir pour entre autres missions de sillonner la capitale. Car, les gens ne sauraient être efficaces, si leurs nuits sont prises en otage par ces nuisances. On ne formera pas non plus de meilleurs cadres pour l’avenir, si les domiciles cessent d’être un lieu de quiétude pour les enfants. Tout le monde réclame de l’ordre, la quiétude et de la discipline dans la cité, alors, il faut commencer par se conformer à ces actes basics de savoir-vivre. Ce d’autant que si l’on ne s’adonne pas à ces actes de nuisances, rien n’arrivera à personne ! Il faut donc commencer par cet esprit d’humanisation dans les actes que chacun pose. C’est pour le bien de tous, il faut prendre l’engagement de s’y plier. Le changement positif, c’est aussi cela...et ça ne fera que du bien !

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 7 février 2022 à 06:10, par Kononba En réponse à : Burkina : Aussi bien ces réjouissances populaires que nuisances sonores !

    Eh oui, une vraie démission sur la moralisation de la vie. Des maquis, garages, ateliers de soudures, chambres closes en pleine zone d habitation, pire, en pleine zone d écoles et lycées. Quel spectacle désolant à peine la nuit tombée......des filles jonchées sur des motos pourchassant des passants pour leur proposer leur charme .. toujours en pleine zone d écoles malgré les plaintes rien n y fit. Et que dire lorsqu on se rend compte qu une grande caserne est dans les alentours ?...... Tout un pays.....
    Messiers les nouvelles autorités vous êtes supplies pour ce problème.

  • Le 7 février 2022 à 07:31, par Oeil ouvert En réponse à : Burkina : Aussi bien ces réjouissances populaires que nuisances sonores !

    Faite un tour dans la zone de toudweogo, plus précisément au maquis Petit Ouaga. C’est du vrai bordel. En plein milieu des concessions et toujours avec un bruit infernal depuis une dizaine d’années

  • Le 7 février 2022 à 08:06, par INTEGRITE En réponse à : Burkina : Aussi bien ces réjouissances populaires que nuisances sonores !

    Bonjour à tous.....
    Très bel article, le doigt est mis sur un problème qui ronge notre pays....
    Vivement, que le président du MPSR ouvre d avantage l’œil.......Toutes nos plaintes sont restées vaines...
    Dancing entre les maisons, dancing à dix mètres d’ écoles et de jardins d’ enfants.......

  • Le 7 février 2022 à 08:15, par Maryse En réponse à : Burkina : Aussi bien ces réjouissances populaires que nuisances sonores !

    Ce phénomène extrêmement grave de l’installation des maquis dans les quartiers d’habitation ( Koulba, Ouidin, Dapoya, Nonssin, Larle, etc) à maintes fois été évoqué sur ce forum. C’est invivable ! On ne doit pas permettre que ces nids de voyous, drogués, proxénètes, s’installent au milieu des concessions. On a interpellé les autorités municipales (mairies, police) en vain. Il faut espérer que les nouvelles autorités prennent cela au sérieux. Délocaliser purement et simplement les maquis implantés dans les quartiers d’habitation. C’est pas normal. La musique à des heures indues, garage devant les cours des voisins, etc. Et leurs gérants sont généralement très arrogant, comme le dit celui qui a témoigné. Comment on peut vivre comme ça !?

  • Le 7 février 2022 à 09:22, par Gwandba En réponse à : Burkina : Aussi bien ces réjouissances populaires que nuisances sonores !

    Au delà du bon sens de la décision du MPSR, c’est la clarté et la pertinence de l’auteur de cet écrit. Monsieur Oumar OUEDRAOGO du faso.net. Quand c’est c’est bon il faut l’apprécié à sa juste valeur.
    Il apparait très clairement que cet écrit n’est du copier coller comme le font certains journaleux et internautes dont je tairai les noms pour le moment.
    La capitale Ouagadougou était devenu un espace rempli d’une patte de son inaudible, nuisible qui empêche tout esprit à pouvoir bénéficier d’un instant de repos. Sans compter la santé mentale de nos populations, c’est l’habitude que nous laissés les partisans de Chantal Compaoré et ceux du maire octroyant des marchés de locations de voiture à coût milliards à une société dont sa famille est actionnaire. Ce qui est une méthode de détournement de fonds municipal qui fait son baptême de fraudes.
    Habituer nos populations à la jouissance continuelle de sorte qu’elles ne posent pas de questions sur la gestions catastrophique et frauduleuses des ex autorités.

  • Le 7 février 2022 à 10:49, par konomba En réponse à : Burkina : Aussi bien ces réjouissances populaires que nuisances sonores !

    Selon l’arrêté N°97-031/MATS/CO prescrivant la lutte contre les bruits dans la commune de Ouagadougou, article 5, les débits de boissons, bars dancings, boîtes de nuit et tout autre lieu de spectacle doivent être aménagés de telle sorte qu’aucun bruit ne soit perceptible à l’extérieur au-delà de 23 heures.

    Chers tous, vous n avez encore rien vu !!!!
    que dire du maquis le DINGO à kamsonghin,......la ruelle est utilisée pour dresser un podium ou la musique tonne ...tonne tonne.....
    pendant que de nombreuses familles sont en deuil........

  • Le 7 février 2022 à 11:21, par OUEDRAOGO En réponse à : Burkina : Aussi bien ces réjouissances populaires que nuisances sonores !

    Eh oui ! il n’est jamais trop tard pour bien faire. Déjà, la décision des nouveaux dirigeants est à saluer. En plus de cela, comme l’a dit un auditeur, il serait agréable de mettre en place des groupes mobiles pour veuillez au respect de cette décision.
    Je profite de l’occasion pour attirer aussi l’attention de Son Excellence le Président DAMIBA sur le fait que, depuis ces dernières années, nous avons constaté en plus des bruits sonores, des rallyes de motos, des fumettes de drogue par les jeunes durant toute la journée devant les concessions des gens ; il faudrait aussi organiser de temps à autre, des Raffles dans les quartiers. Ramasser ses jeunes qui n’ont rien à faire à longueur de journée et les faire faire des travaux d’intérêt général (le nettoyage des caniveaux, le ramassage des animaux errants, etc. etc.) Je crois que cela pourrait fait avancer un peu le pays. Quand je prend le cas de la Patte d’Oie (pas loin de la clinique Espéranza), ce n’est pas la peine... Souvent ceux sont des jeunes scolarisés qui s’adonnent à des pratiques pareilles. Nous avons alerté la Police Municipale en vain, la Police Nationale, c’est toujours pareil. Que des promesses, que des promesses, mais rien ne change.
    Ma proposition, c’est de créer une cellule qui pourra rafler tout rassemblement de jeunes dans les six-mètres et les faire faires des travaux d’intérêt général. Il y a temps à faire pour notre beau Pays... s’il y a attroupement c’est parce qu’ils n’ont rien à faire, on leur donne en ce moment du travail. Il n’avait pas qu’à être là...
    Courage surtout aux nouvelles autorités. Ensemble construisons le FASO.

  • Le 7 février 2022 à 11:47, par Maman En réponse à : Burkina : Aussi bien ces réjouissances populaires que nuisances sonores !

    Que Dieu bénisse ce journaliste ! Vraiment, on a parlé fatigué. C’est surtout dans les vieux quartiers que les maquis sont nombreux : à Dapoya, Paspanga, coulba, ouidi, nonsin. Ils dérangent les voisins avec la musique, les bavardages, parfois les cris des bagarres... Ils ouvrent entre deux concessions et font du n’importe quoi. Chaque soir, les routes qui traversent ces quartiers sont transformées en parkings. Parfois, même pour passer rentrer chez toi, c’est difficile. La mairie centrale, les mairies des arrondissements et la police municipale s’en foutent.
    C’est de la délinquance à ciel ouvert, EN PLEINE ZONES D’HABITATION.Il faut que les nouvelles autorités règlent ça avec courage et fermeté , sinon ça ne va pas du tout.

  • Le 7 février 2022 à 12:59, par Le Lynx En réponse à : Burkina : Aussi bien ces réjouissances populaires que nuisances sonores !

    Attention ! Sur ces lieux de débauche, communément appelés "maquis", il faut ouvrir l’oeil et le bon. À Ouaga particulièrement, il faudrait les passer tous au scanner. Généralement, ce sont des circuits de blanchiment d’argent sale (détournement, drogue, prostitution). Surtout ces maquis implantés dans les quartiers d’habitation. Que la Police des mœurs se mette au travail. Il faut les recenser méthodiquement, voir qui en sont les propriétaires ? Dans quelles conditions ils ont obtenu leurs autorisations et de qui ? etc. C’est sûr que vous découvrirez des choses bizarres. C’est important, surtout par ces temps d’insécurité. Merci.

  • Le 7 février 2022 à 14:12, par Le Sage En réponse à : Burkina : Aussi bien ces réjouissances populaires que nuisances sonores !

    L’autre drame est que quand vous interpellez les propriétaires des maquis sur les nuisances multiples, ils estiment que vous jouez au blanc. Dans leur logique, seuls les blancs peuvent prétendre à la quiétude. Le noir, non ! C’est vraiment regrettable !
    Ressaisissons-nous, si ce n’est pas tard.
    Merci bien.

  • Le 7 février 2022 à 14:16, par JKORO En réponse à : Burkina : Aussi bien ces réjouissances populaires que nuisances sonores !

    Chers internautes,
    Le Lynx a vraiment raison.
    Ce n’ est pas pour rien qu à Tampuy certains ont brulé une maison close sise en pleine zone d’ habitation.
    Les garages, qui obstruent la devanture des cours, les ateliers de soudure, une auberge le rônier faisant office d une maison close le rônier dans un même six mètre dans le quartier paspanga....à ouagadougou non loin des écoles primaires.....
    Ah bah...... Non loin, sur l’ avenue 56 et ou de la liberté, toujours dans les même encablures........les maquis, la prostitution à ciel ouvert.......

  • Le 7 février 2022 à 15:53, par changeons En réponse à : Burkina : Aussi bien ces réjouissances populaires que nuisances sonores !

    La gouvernance pourrie des deux régimes a permis à beaucoup de personnes d’ouvrir des maquis et des bars dans les villes sans aucun respect des textes. On a l’impression que ceux qui donnaient et donnent les autorisations d’ouvertures ne connaissent pas les textes ou tout simplement se moquent des riverains. Ce n’est pas à Ouaga seulement. C’est l’exemple d’un maquis qui s’appelle le bouquet dans la commune de Ziniaré qui dérange ses riverains. Vivement que le MPSR fasse respecter toutes ces réglementations.

  • Le 7 février 2022 à 16:11, par NONGMA En réponse à : Burkina : Aussi bien ces réjouissances populaires que nuisances sonores !

    Puisse les nouvelles autorités avoir un regard sur ce phénomène qui est en train de gâcher l’avenir de nos enfants. Des maquis collés a des concessions ,les enfants sont obligés de quitter leur maison pour aller bosser au bord des grandes voies. Essayez de recadrer tout ça

  • Le 7 février 2022 à 20:29, par Flavien En réponse à : Burkina : Aussi bien ces réjouissances populaires que nuisances sonores !

    En lisant la majorite des publications, nous reconnaissons tous qu’il faut que les autorites soient durs. Je suis tout a fait d’accord avec la decision. Les debits de boissons ne doivent pas nous empecher de nous reposer, prendre des forces pour bosser. Meme dans les pays developpes il ya des heures limites pour faire le bruit, et les bars et boites de nuit se ferment a 2 h du mat.
    Comme l’a souligne konomba, il y a des textes qui ne sont pas respectes. Attendons de voir, la prochaine decision sera sur la circulation a Ouaga. Depuis quand un pays s’est developpe dans la pagaille ?

  • Le 7 février 2022 à 21:16, par Issaka ouedraogo En réponse à : Burkina : Aussi bien ces réjouissances populaires que nuisances sonores !

    Le problème est plus profond qu’on le pense. Imaginez quand un gradé de l’armée ou la gendarmerie ou la police sont les plus grands investisseurs de c’est chambre de passe et débit de boisson.en ce moment que peux faire le maire ou le policier chez qui on par porté plainte. C’est pourquoi il est impératif de refonder l’état. Nous devons ensemble mettre un mécanisme en marche pour le vivre ensemble.creer des polices spécial pour lutter contre le fenomenne. Pourquoi ne retiré l’attribution que le maire a pour donner ses autorisation

  • Le 7 février 2022 à 23:26, par Yacine En réponse à : Burkina : Aussi bien ces réjouissances populaires que nuisances sonores !

    Il faut vraiment fermer les maquis dans les quartiers où les gens habitent. C’est très grave. Même quand vous avez un malade ou un convalescent, ils s’en foutent. Et puis dans les vieux quartiers, il y a des vieux et des vieilles que ces maquis ont tué à cause du bruit. Y a aussi les soudeurs et les menuisiers, dans les quartiers d’habitation. Vous descendez à midi et puis vous voulez vous reposer, c’est pas possible ! Ils font trop de bruit. On dirait même pas que ce pays a des dirigeants. J’espère que "La Restauration" des MPSR va mettre de l’ordre à Ouaga. Les gens du MPP s’en foutaient.

  • Le 9 février 2022 à 05:26, par Zig Zag En réponse à : Burkina : Aussi bien ces réjouissances populaires que nuisances sonores !

    Merci aux autorités de la transition de prendre des actes forts contre ces errements dans nos sociétés. Il était temps que des décisions soient prises pour faciliter le vivre ensemble dans nos cités. Il faudra aussi voir du côté de la mosquée de Bendogo sise côte Est de la cite de l’avenir. Malgré les plaintes successives et récurrentes des riverains aux responsables de la mosquée, y compris celles auprès des services de la municipalité, cette mosquée répand sans cette des décibels qui sont même plus élevés que celle de la mosquée centrale de Ouagadougou. Les riverains sur le long terme souffriront de certainement de problèmes d’audition, voire de surdité. Est-ce que c’est cela que Dieu veut ?

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