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Séjour du directeur général du Fonds de l’OPEP au Burkina

Publié le jeudi 24 novembre 2005 à 07h40min

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Une délégation du Fonds de l’OPEP, présidée par M. Al-Herbish séjourne depuis le 21 novembre au Burkina.

Cette visite officielle du directeur général du Fonds, vise à examiner les stratégies de coopération et à mesurer les résultats de projets dont son institution à fortement contribué dans la matinée du 23 novembre, M. Al-Herbish a pu visiter le barrage de Ziga et procéder à une remise de vivres.

Suleiman J. Al-Herbish, a eu une journée particulièrement chargée le mercredi 23 novembre. Le barrage de Ziga a été la première étape de la visite. Là, le directeur général de Fonds, a pu se rendre compte de l’immensité du projet. « La qualité du travail abattu, le dévouement et le courage des travailleurs » l’ont séduit, dit-il.

Et d’exprimer la fierté du Fonds de l’OPEP d’avoir participé à cette œuvre gigantesque qui contribuera au moins pendant 10 ans, à soulager la population de Ouagadougou.

En effet, le Fonds de l’OPEP a été le premier des treize bailleurs de fonds du projet Ziga a décaissé pour le barrage avec plus de 4 milliards de F CFA.

En vue de consolider les acquis, et d’augmenter les capacités de ce barrage, M. Suleiman J. Al-Herbish se dit disposé à soutenir le Burkina avec d’autres fonds. Le directeur général du Projet Ziga, Joseph Kaboré s’est réjoui quant à lui de la visite de la délégation de Fonds au Burkina. Toute chose qui leur permettra de s’imprégner des réalités du pays ; et mieux d’occasionner d’autres financements au profit du projet.

Al-Herbish fait parler son cœur

Après la visite effectuée au barrage de Ziga, le plus grand du pays, situé à une quarantaine de kilomètres de Ouagadougou, la délégation s’est immédiatement rendue au magasin du PAM (Programme alimentaire mondiale) de la capitale pour une cérémonie de remise de vivres.

A travers cet acte, le Fonds de l’OPEP, entend manifester une fois de plus, son désir d’aider le Burkina, à surmonter les diverses difficultés d’ordre alimentaire auxquelles le pays est confronté. Et M. Al-Herbish d’ajouter que le Fonds OPEP demeurera au côté du Burkina afin d’atténuer autant que possible, l’impact des aléas climatiques sur la population. En septembre dernier déjà, le Fonds a accordé un don d’une valeur de plus de 200 millions de F CFA, dans le cadre d’une opération d’aide d’urgence aux populations sinistrées du Sahel.

Cette remise symbolique de 300 tonnes de céréales, est selon le secrétaire général du ministère en charge, la bienvenue et contribuera à prévenir d’éventuelle crises alimentaires. Aussi, a-t-il réitéré la reconnaissance de l’ensemble du peuple Burkinabè au Fonds de l’OPEP pour sa disponibilité et son constant soutien aux actions de développement.

Fatoumata Sophie OUATTARA


« J’ai été très impressionné par le Laboratoire national », dixit Al-Herbish

Dès le lendemain de son arrivée, M. Suleiman J.Al-Herbish, directeur général de l’OPEP s’est rendu, le mardi 22 novembre, au Laboratoire national de Santé publique (LNSP). Ce Laboratoire qui fait aujourd’hui la fierté du peuple burkinabè a été réalisé à 98% par le soutien financier du Fonds de l’OPEP.

Le laboratoire national de Santé publique (LNSP) était en effervescence ce mardi 22 novembre. Et cela, du fait de la visite que le directeur général du Fonds OPEP a eu à effectuer dans la soirée. M. Suleiman J. Al-Herbish, en consacrant sa première visite au Laboratoire national n’est pas un hasard. Ce beau joyau, instrument de sécurité sanitaire et de promotion économique a vu le jour grâce au soutien financier (98%) de l’institution. En effet, selon le directeur général du Laboratoire national de santé publique, M. Daouda Traoré, le Fonds OPEP a permis au Burkina, de se doter d’un instrument qu’il a attendu pendant 12 ans.

Selon M. Daouda Traoré, cette visite est d’une importance capitale dans la perspective d’un renforcement de la coopération entre le LNSP et le Fonds de l’OPEP. Elle pourrait à son avis, favoriser ou accélérer la reconnaissance internationale du LNSP. « Aujourd’hui nous sommes fiers que le bailleur soit venu constater que les moyens qu’il a apportés ont été investi de façon efficiente et que cela sera utile pour notre peuple. Toute chose qui conforte les actions du gouvernement et nous réconforte également dans notre travail car nous avons le sentiment d’avoir bien accompli notre mission », a-t-il ajouté.

M. Suleiman J. Al-Herbish, se dit quant à lui « impressionné » par tout ce qu’il a vu au Laboratoire national. Des hommes qui y travaillent en passant par les différentes activités qui y sont menées, Al-Herbish est très satisfait, et entend poursuivre et fructifier d’avantage ce partenariat.

Créé par décret en 1999, le Laboratoire national de santé publique est fonctionnel depuis 2001. Son coût global est d’environ 5 milliards de F CFA.

La contribution du Fonds de l’OPEP s’élève à 4,200 milliards de F CFA. Son rôle est de contrôler les produits que nous consommons. Les produits analysés vont des médicaments aux huiles, céréales, boissons jusqu’à l’eau de robinet. Au cour de cette année, il a effectué plus de 225 sorties sur le terrain pour la surveillance et le contrôle des produits dans les supermarchés et les brasseries. 18 736 analyses ont déjà été effectuées.

Fatouma Sophie OUATTARA

Sidwaya

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