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Burkina : Retour sur les 100 jours qui ont précédé la chute du président Roch Kaboré

Publié le jeudi 27 janvier 2022 à 23h00min

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Burkina : Retour sur les 100 jours qui ont précédé la chute du président Roch Kaboré

Roch Kaboré n’est plus le président du Faso. Renversé par un coup d’État conduit par le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba, le désormais ex-locataire de Kosyam n’aura passé que 15 mois à la tête du pays après sa réélection en novembre 2020. Dans cette vidéo, revivons les 100 jours qui ont précédé sa chute. Nous sommes le dimanche 17 octobre 2021. Et le président du Niger Mohamed Bazoum est en visite officielle à Ouagadougou. Suivez !

Fredo Bassolé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 27 janvier 2022 à 16:00, par Dialo En réponse à : Burkina : Retour sur les 100 jours qui ont précédé la chute du président Roch Kaboré

    Les tocards doivent être dégagés. Si les nouveaux dirigeants ne font pas l’affaire, il en sera de même !

  • Le 27 janvier 2022 à 16:03, par Lucidité En réponse à : Burkina : Retour sur les 100 jours qui ont précédé la chute du président Roch Kaboré

    Cette présentation montre que rien n’est aussi clair qu’on pourrait croire. En tous cas, l’opportunisme du militaire dissident est démontré. Dire que le terrorisme est le fait du Président Roch, c’est un peu rapide.
    On souhaite que le Burkina ne soit pas envahi par le Covid comme dans tous les pays européens et américains car les morts seront plus nombreux encore.
    Le Burkina va s’isoler car les intentions ne suffisent pas pour changer, sinon les militaires sont les responsables de l’inefficacité contre le terrorisme jusqu’à présent. Les pays démocratiques ne reconnaîtront pas ce pouvoir.
    Il faut le dire aux burkinabés et les actions liées aux ONG vont s’arrêter.

    • Le 28 janvier 2022 à 09:54, par Yovis En réponse à : Burkina : Retour sur les 100 jours qui ont précédé la chute du président Roch Kaboré

      @lucide a livré le commentaire le plus lucide jusque maintenant par rapport aux prétextes pour le coup d’état. La déliquescence de la sécurité n’est pas le fait du Président mais bien des militaires. Ce sont eux qui sont chargés de l’intégrité du territoire. C’est curieux que à aucun moment les putschistes n’évoquent cette vérité. Pourtant il y a eu Inata là des militaires ont abandonné d’autres militaires à leur triste sort.

  • Le 28 janvier 2022 à 06:19, par HUG En réponse à : Burkina : Retour sur les 100 jours qui ont précédé la chute du président Roch Kaboré

    Quand il y a 2000 morts et plus de 1500000personnes depacés il faut avoir le courage le pouvoir du mpp et acolytes n ont pas atteint les resultats souhaités. Si le mpp avait bien eecouté les gens veridiques il serait encore au pouvoir.

    • Le 28 janvier 2022 à 09:57, par Tig-Ré En réponse à : Burkina : Retour sur les 100 jours qui ont précédé la chute du président Roch Kaboré

      Qui plus que les militaires sont responsables de la lutte anti-terroriste. Ce n’est pas RMCK qui fait la stratégie militaire. Ce n’est pas RMCK qui ne ravitaille pas ou ne relève pas les troupes. Qui nous dit que ce coup n’est pas pour se protéger contre les sanctions qui tombaient sur les militaires après Inata ? Tous les commandants de régions militaires sont des jeunes officiers de sa génération. Donc ne nous enfumez pas.
      RMCK a laissé la corruption prospérée il devait partir.
      Mais ce coup est un enfumage en bonne et due règle.

  • Le 28 janvier 2022 à 09:12, par KLADJOU En réponse à : Burkina : Retour sur les 100 jours qui ont précédé la chute du président Roch Kaboré

    En tout les cas on était dans le fond du trou avec Rock et on ne pouvait plus tombé plus bas. Je ne pense pas que personne à part ceux qui profitaient du systèmes ne regrettera ce pouvoir. car les indicateurs objectivement vérifiables sont là pour montrer à suffisance l’échec de la gouvernance de "Rock la solution".
    • Plus de 60% du territoire hors de contrôle de l’Etat
    • Plus de 2500 morts civile et militaires
    • Plus de 1.5 millions de Personnes Déplacées Internes ?
    • Plus de 3000 écoles fermées.
    Ceux qui théorisent sur une rupture démocratique doivent chercher un autre argument. La démocratie n’est qu’un moyen et non une fin en soi. C’est étymologiquement le pouvoir par le peuple ; mais quand on est élu par moins de 1.2 Millions de personnes, sur une population de plus de 20 millions peut-on parlé d’élection démocratique ou de légitimité ? Et puis entre nous, la démocratie est un moyen supposé apporter le bien être du peuple, garantir la sécurité, créer les conditions pour que chacun accomplissent sa vision et s’épanouisse. .Nous étions arrivés avec ce pouvoir démocratique à une situation ou l’état ne contrôle que moins de 40% et les populations resignés des autres zones sont livrés à eux-mêmes pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer, aller parler de votre démocratie à ces burkinabè là, qui ont même peut être voté Rock.
    S’agissant des ONG, présentes au Burkina ; d’aucuns disent qu’ils n’auront plus de ressources. Mais ils doivent rester et trouver les ressources pour poursuivre leurs activités à moins d’être des Organismes Gouvernementaux. Nous allons pas nous laisser influencer par ces outils de contrôle par procuration de notre souveraineté par d’autres états. De toute façon leurs cibles restent s’ils sont sérieux car ce n’est pas l’Etat qu’ils accompagnent et les militaires ne les chassent pas, mieux il les encouragent dans leur travail.. Mais ceux qui veulent partir parmi eux, bye bye ; qu’ils s’en aillent ce n’est pas la fin du monde.
    A nous Burkinabè de prendre notre destin en main.
    Ce n’est pas un blanc seing donné aux militaires mais la situation sous Rock n’était plus tenable sinon nous assisteront à l’effondrement total de notre pays. Il fallait suscité un espoir et c’est ce qui est arrivé un peu tard je dirais même..

  • Le 28 janvier 2022 à 10:38, par Lepenseur En réponse à : Burkina : Retour sur les 100 jours qui ont précédé la chute du président Roch Kaboré

    Blaise COMPAORE a finalement atteint son objectif !
    Pour les bons analystes, il était clair que Blaise COMPAORE et ses proches n’allaient jamais laisser ce régime en paix. Ils ont utilisé tous les moyens pour amener le peuples et l’armée au bout de leur résilience afin que ce régime soit dégagé.
    Je ne suis pas du MPP. Je suis de ceux qui avaient condamné le peuple d’avoir élu Rock après l’insurrection de 2014.
    Mais il faudrait savoir que le mode opératoire des terroristes au Burkina Faso laisse plus penser à un terrorisme politique. Par exemple les attaques ont débuté dans la capitale Ouagadougou, ensuite ces attaques ont encerclé le pays. Dès que le procès de Sankara a commencé, il y a eu une accélération des attaques. Vous allez constater que après la chute de Rock ces attaques vont diminuer.
    Je crois à la bonne fois des militaires et leur souhaite plein succès. Cependant, qu’ils fassent très attention aux politiciens.

    • Le 30 janvier 2022 à 14:37, par Junior En réponse à : Burkina : Retour sur les 100 jours qui ont précédé la chute du président Roch Kaboré

      Je pense qu’à un certain moment il arrêter d’accuser les autres et accepter son échec. C’est Blaise Compaoré qui faisait les détournements de fonds publics ? Celui qui empêchait les populations de s’exprimer ? Soyons sérieux un jour. On peut soutenir un régime mais pas aveuglément. Le meilleur ami c’est celui là qui vous crache parfois la vérité au visage.

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