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Lutte contre le Covid-19 : Le ministre de la santé sollicite l’accompagnement du secteur privé

Publié le lundi 17 janvier 2022 à 20h44min

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Lutte contre le Covid-19 : Le ministre de la santé sollicite l’accompagnement du secteur privé

Le ministre de la santé, de l’hygiène publique et du bien-être, Pr Charlemagne Ouédraogo a rencontré les élus consulaires de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso ce lundi 17 janvier 2022. Il est allé solliciter leur accompagnement dans la lutte contre le Covid-19.

Le Burkina Faso traverse depuis septembre 2021 une troisième vague de Covid-19. Une vague particulièrement sévère à en croire le ministre de la santé qui indique que sur 462 personnes admises en réanimation, seulement deux étaient vaccinées. Preuve affirme-t-il, que même si le vaccin n’empêche pas d’attraper le Covid-19, il permet au moins d’éviter les formes graves et d’en mourir.

Pour donner donc une nouvelle dynamique à la lutte contre le Covid-19, le ministre rencontre les détenteurs d’enjeux dans plusieurs domaines. Ce lundi 17 janvier 2022, c’était au tour des élus consulaires de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) de recevoir Pr Charlemagne Ouédraogo et ses collaborateurs. Il a sollicité l’accompagnement des chefs d’entreprises dans la lutte contre le Covid-19. Ce qui passe par le respect des mesures barrières au sein des entreprises, mais également par la vaccination. Il a assuré par ailleurs que son département se tient à la disposition des acteurs du secteur privé pour répondre aux préoccupations de leurs personnels en lien avec le Covid-19.

Une vue des élus consulaires de la CCI-BF

« Nous avons souhaité repositionner la lutte contre le Covid-19 à travers le respect des mesures barrières et l’engagement pour la vaccination contre la Covid-19. Nous avons souhaité l’accompagnement du secteur privé à travers la vaccination des membres et des travailleurs du secteur privé. Plus les agents seront en bonne santé, mieux ce sera pour le climat des affaires au Burkina Faso. Dès le début de la Covid-19, la Chambre de commerce s’est mobilisée et a apporté son soutien au gouvernement en soutenant le ministère de la Santé à travers des contributions diverses. Face à cette 3e vague, leur contribution est vivement attendue pour faire respecter les mesures barrières par les travailleurs », a laissé entendre le ministre.

Investir dans le secteur de la santé

Cette rencontre a aussi été l’occasion de rappeler aux élus consulaires que la loi a évolué et qu’ils peuvent désormais investir dans le secteur de la santé. Il les invite donc à construire de grands centres de santé de référence qui viendront en soutien au secteur public de santé « Au-delà de cette question de la Covid-19, nous avons rappelé au secteur privé que nous avons besoin de leur accompagnement à travers les investissements conséquents dans le secteur privé de santé à travers la construction d’hôpitaux privés, de polycliniques privées et aussi à travers un investissement dans la technopole pharmaceutique. Le marché existe et la Covid-19 est venu nous rappeler que mieux vaut produire les produits de santé, les médicaments et autres sur place que de compter toujours sur l’importation », a indiqué le ministre.

Pr Charlemagne Ouédraogo, ministre en charge de la santé

Une démarche saluée par les élus consulaires de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso. Le vice-président de la CCI-BF, Idrissa Nassa, a laissé entendre que le Covid-19 a eu un impact négatif sur le secteur privé. Il est donc de bon ton qu’il accompagne le gouvernement burkinabè dans la lutte contre le Covid-19.

Et en ce qui concerne l’investissement dans le secteur de la santé, le secteur privé par la voix du vice-président de la CCI-BF, se dit intéressé par la proposition du ministre. « Le secteur privé ne cherche que des secteurs qui puissent être rentables. Comme vous le constatez, beaucoup de personnes qui ont les moyens se déplacent pour aller se faire soigner à l’extérieur. Si c’est un secteur dans lequel investir permet de créer de la valeur et de la rentabilité, le secteur privé naturellement s’engage aux côtés du ministère pour ces investissements. Le secteur privé d’une manière globale est intéressé par les investissements dans le secteur de la santé pas seulement pour la rentabilité, mais surtout déjà pour se soigner eux-mêmes, soigner leurs employés et préserver la productivité de leurs entreprises », a indiqué M. Nassa.

Photo de famille

D’ores et déjà, Pr Charlemagne Ouédraogo a assuré que son département se tient à leur disposition pour un accompagnement technique afin qu’ils puissent réussir et faire des affaires dans le secteur privé de santé.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 17 janvier 2022 à 21:51, par KOUDA En réponse à : Lutte contre le Covid-19 : Le ministre de la santé sollicite l’accompagnement du secteur privé

    Le seigneur des anneaux met son plan en marche pour faire vacciner les gens du privé.
    A t il demandé si les patrons mêmes sont vaccinés ?
    Ecoutez, on suit les informations des pays où la vaccination est forcée. on remarque que ce sont les pays les plus vaccinés qui sont les plus touchés par civid. Donc sieur charlo, arrêtes. On ne va pas te suivre au mouroir. toi au moins tu as marié une demie expat et si ça te chauffe, ces parents vont te faire aller chez eux pour te soigner.
    Je me demande même pourquoi on laisse ce type continuer à vouloir convaincre les gens. Tout le monde suit les info d’ailleurs et on sait ce qui s’y passe avec les vaccinés.

  • Le 18 janvier 2022 à 09:34, par Biiga En réponse à : Lutte contre le Covid-19 : Le ministre de la santé sollicite l’accompagnement du secteur privé

    Monsieur le Ministre d la santé, si c’est vraie que la santé de la population vous intéresse, jetez un coup d’œil vers les déplacés internes. Ils ont froid, ils ne mangent si bien ni assez et ces deux facteurs les rend ou les rendra malades.
    voulez vous attendre qu’ils aient COVID pour y appeler la presse ? puisque votre travail se résume au problème de COVID à voir que l’on ne vous entend que sur COVID.
    A mon humble avis, vous devez laisser ces histoire de COVID et de grippe aviaire à TARNAGDA car c’est son dada.
    Quand on a fait et froid, on est malade. Alors...

  • Le 18 janvier 2022 à 15:11, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Lutte contre le Covid-19 : Le ministre de la santé sollicite l’accompagnement du secteur privé

    Ah... Franchement, je ne comprends pas notre ministère de la santé. Même si le ministre n’est pas calé en communication, il a des conseillers non ?

    Pourquoi adopter ici au Burkina, une communication qui a montré ses limites ailleurs, avec un an de retard ? Cette histoire de "la plupart des contaminés et des décès sont des non vaccinés" est une aberration totale.

    Actuellement, le taux de vaccination des adultes est d’environs 11%, soit encore 6% de la population totale. Les vaccinés étant ultra-minoritaires dans la population, il est logique qu’ils le soient aussi parmi les positifs, parmi les hospitalisés et parmi les décès. En quoi cela montre-t-il que la vaccination protège ? Au contraire, si les vaccinés étaient plus de 6% dans les contaminés et autres, cela voudrait dire que les vaccins "attirent" le virus !

    C’est une manipulation des chiffres qui a montré ses limites en France, où depuis que les vaccinés sont devenus majoritaires dans la population, ils sont aussi majoritaires dans les hospitalisations. Les autorités françaises sont obligés maintenant de compter non plus les hospitalisés mais le total de tous les hospitalisés depuis le début de la pandémie pour forcer dire que les non vaccinés sont majoritaires et donc que la vaccination a eu un impact.

    Ces changements de "bouche" et de méthode de comptage sont contre-productifs et contribuent à radicaliser ceux qui se méfiaient déjà des vaccins. Sachant cela on est surpris que l’on adopte ce même discours ici.

    On sait maintenant après un an de pratique que la vaccination n’empêche pas d’être contaminé, de transmettre le virus, ni de développer une forme grave, ni de mourir du Covid-19. Les cas sont là partout dans le monde. On peut même commencer à se demander si les vaccinés qui font une forme bénigne auraient eu un destin différent s’ils étaient non vaccinés.

    Hypothèses pessimistes mises à part, on voit que le nombre de cas augmente exponentiellement dans les pays les plus vaccinés. Faut-il alors les suivre les yeux fermés ? Surtout qu’eux au moins ont des systèmes de santé capables d’accueillir les malades.

    Mais bon, supposons que comme on n’a rien d’autre, et qu’on ne veut pas paraitre impuissant, on continue avec la vaccination. Je voudrais alors poser trois questions au ministre de la santé :

    1°) Les études de notre ministère ont semble-t-il montré qu’une bonne partie de notre population (les deux tiers à Ouaga et Bobo) a déjà contracté le virus, souvent même sans le savoir, et sont de ce fait immunisés. Pourquoi alors persister à vouloir vacciner 70% des adultes Burkinabè alors qu’ils sont déjà pour la plupart immunisés ? Ou bien c’est parce qu’il y a des vaccins cadeau ?

    2°) Pourquoi on ne teste pas les gens pour distinguer ceux qui ont déjà eu le virus avant de vacciner ? Les experts des vaccins eux mêmes recommandent un délai de plusieurs mois pour vacciner ces derniers, et une réduction du nombre de doses, alors pourquoi ne tenons nous pas compte de ces recommandations ?

    3°) Pourquoi se fixer un objectif impossible à atteindre comme 70% de vaccinés en fin 2022 ? Entre les réticences constatées à la vaccination et les coups bas des occidentaux pour accaparer les vaccins ou libérer ceux en passe de périmer, n’est-il pas évident que cet objectif ne peut pas être atteint ?

  • Le 20 janvier 2022 à 01:05, par Dibi En réponse à : Lutte contre le Covid-19 : Le ministre de la santé sollicite l’accompagnement du secteur privé

    Attention alerte !
    Les choses commencent à sortir en Occident. Les lignes bougent.
    Des collectifs d’avocats sont dans les allées pour porter plaintes contre des gouvernements, des ministres de la santé, les assemblées qui ont imposé aux populations des injections-poisons.
    On commence à voir arriver en nombre, dans les hôpitaux, morgues, des morts de personnes saines vaccinées quelques jours, semaines et mois après.
    Un vent de panique se lève en Occident même ; et ça va être violent.
    Des gouvernements annulent les mesures d’abonnement vaccinal chronique au Japon où ailleurs ! On assouplit les mesures restrictives sur les libertés d’accès, d’aller et venir. En Israël, les aéroports sont ouverts en libre accès.
    Aussi, Mr Ouédraogo Charlemagne, devenue vedette à l’endo-colonat pourri ethno-féodal, le Roi Mossi de Ouagadougou, le Patronat burkinabè sollicités feraient mieux de serrer les freins. Et partout, on commence à lever le pied sur les mesures barrières liberticides ; sauf en France où la classe politique macronisée et débilitée continue de tenir des positions monarchistes ! Mais le retour de bâton risque sera socialement et électoralement rude pour toute la pourriture française en France et Françafricaine chez nous !
    Normal, quand on exerce le pouvoir par réflexes mimétiques féodaux et sans vision !
    La patrie ou la mort !
    Na an lara, an sara !
    Et mieux vaut tard que jamais !

  • Le 20 janvier 2022 à 07:17, par Terrible En réponse à : Lutte contre le Covid-19 : Le ministre de la santé sollicite l’accompagnement du secteur privé

    C’est terrible, 14 personnes viennent de décéder la semaine qui vient de s’écouler portant à plus de 350 victimes de ce virus. C’est une goutte d’eau par rapport à ce que vivent d’autres continents me diront certains mais, lorsque qu’il s’agit de la mort, même une seule personne n’est-ce pas trop ? Pourquoi cet esprit de déni ? Pourquoi après avoir vacciné nos enfants ? Apres avoir bénéficié nous même de vaccins à notre propre enfance permettant de faire disparaître certaines maladies que nous avons même oublié, pourquoi devenir subitement anti vaccin en 2020 ?? L’effet des Réseaux sociaux ? Sacré outil moderne et tout puissant !! Il n’a pas que des côtés bénéfiques aparament….

  • Le 20 janvier 2022 à 23:09, par Dibi En réponse à : Lutte contre le Covid-19 : Le ministre de la santé sollicite l’accompagnement du secteur privé

    C’est devenu un classique d’accuser les réseaux sociaux de tous les malheurs !
    Mais tout le monde utilise les réseaux sociaux ; à commencer par les Etats et les régimes les plus pourris.
    La preuve : les coupures intempestives d’internet au Faso par les nervis sociaux numériques à la solde de la pourriture et de incompétence aux affaires à Ouagadougou : les vacuités politiques du MPP qui tiennent l’Etat depuis 2014 : Kossiam, l’Assemblée, les Ministères, la Mairie de Ouagadougou et d’ailleurs pour faire court.
    Il ne faut jamais oublier que dans nos pays néocoloniaux, les premiers menteurs au peuple viennent de la classe politique endocoloniale compradore aux affaires. L’Etat bourgeois compradore est assis et vit de l’héritage colonial mensonger. Il est le premier à raconter des bobards, pour endormir les masses et les amener à l’ obéissance et au respecte. Ses moyens à cette fin, sont : la Radio, les Journaux, la Télé, et tous les cancres des associations et ONG fantoches qui dorment dans les allées du pouvoir !
    Autres remarques : jeune, on a tous été vaccinés lors de campagnes de vaccination contre la rougeole, la méningite, le choléra, le tétanos, la tuberculose, la fièvre jaune... ; et nous n’en sommes pas mort ! Nombre d’entre-nous, ne sont donc pas contre les vaccins. Mais on ne peut accepter pour soi ou pour notre peuple, que des produits expérimentaux, donnés par des puissances étrangères soient injectés à nos populations au prétexte de les protéger mensongèrement d’une maladie peu mortelle. Et ce, au regard de toute notre histoire sanitaire.
    Nos corps ne sont la propriété de personne ; même pas du professeur O. Charlemagne, ni du Roi mossi en son palais, ni de RMC Kaboré née dans la banque au milieu des coffres forts !
    Avant de dénoncer les réseaux sociaux, il faut d’abord s’informer critiquement ; et en procédant ainsi, on découvre que tous les vaccins reçus par ma génération ont subi de longues années d’élaboration-recherche avant d’être homologués pour le marché sanitaire. Pour la plupart de ces vaccins, c’est entre 7 à 12 ans de recherche-élaboration, voire plus de 20 ans pour la varicelle et la grippe, marquées classiquement par 4 phases-test obligatoires, avant homologation.
    Pour le Covid19, les Labos de Bigpharma qui ont mis la priorité sur Dieu-argent et les profits, ont élaboré leurs injections pfizer, atrazeneca ou moderna en 18 mois seulement avant de les balancer dans les populations ; et après seulement des études en phase 2 ou 3.
    La méthodologie de ces vaccins a été bâclée et ne permet pas leur homologation. D’où les levées de boucliers de résistance contre ces injections-vaccins dans le monde entier. Aussi, il est normal de dénoncer ici, le scandaleux mimétisme néocolonial de la politique sanitaire de R.M.C.Kaboré ou de Charlemagne Ouédraogo, qui apparemment n’ont aucune vision prioritaire quant aux urgences de santé de ce pays.
    Aucune conscience lucide, éclairée et informée, ne peut accepter qu’on injecte des poisons aux siens convoyés dans les centres d’injection, en bétail humain, par tous les fourriers de l’embrigadement des consciences et fournisseurs de bras à piquer par les services de Charlemagne Ouédraogo.
    Ces fourriers dont la responsabilités est engagée quant à la gestion-suivi des effets secondaires sur le court et le long terme, sont : le patronat de la chambre de commerce, le Mogho Naba que toutes les pourritures politiques de ce pays courtisent et manipulent avec son consentement de vedette féodale des traditions mossi.
    C’est bien regrettable qu’une personnalité aussi respectable ne tienne pas la discrétion sur ses orientations politiques dans un pays pluriethnique et donc pluriculturel comme le nôtre.
    Na an lara, an sara !
    La patri ou la mort !

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