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Lutte contre la corruption au Burkina : Demain n’est donc pas la veille ?

Publié le dimanche 9 janvier 2022 à 22h30min

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Lutte contre la corruption au Burkina : Demain n’est donc pas la veille ?

Dans sa déclaration de politique générale, vendredi, 7 janvier 2022, le Premier ministre Lassina Zerbo est revenu sur la lutte contre la corruption et les crimes économiques, par notamment le renforcement des textes et institutions, alors que l’existant peine même à être appliqué. Du coup, cela laisse croire que la lutte contre le phénomène a encore du chemin, dans un contexte où le président du Faso semblait pourtant afficher une urgence à faire le nettoyage.

Si l’on peut constater que le phénomène de corruption a toujours bénéficié d’un engagement de choix de la part des chefs de gouvernement successifs, au regard de ses implications dans le fonctionnement du pays, les actions réelles ne semblent pas être pour demain. C’est ce que laisse entrevoir la déclaration de politique générale du nouveau Premier ministre, Lassina Zerbo.

« Mon gouvernement travaillera à prendre les dispositions nécessaires pour doter l’autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) et l’autorité judiciaire de moyens adéquats. Ceci afin de leur permettre d’accélérer le traitement de tous les dossiers de corruption pendants, et éclaircir toutes les affaires qui polluent le quotidien des Burkinabè pour plus de bonne gouvernance et de démocratie. Dans le respect du code pénal, le gouvernement va s’atteler à identifier et à relire les textes dont les failles favorisent la corruption, les abus de biens sociaux, les détournements des deniers publics, afin d’instaurer un environnement anti-corruption et une société fondée sur les valeurs citoyennes et éthiques », rebobine le chef du gouvernement, Dr Lassina Zerbo.

Alors que l’opinion attend la gestion des dossiers déjà connus, le Premier ministre Lassina Zerbo annonce le renforcement des institutions et des textes en matière de lutte contre le phénomène. Un sujet devenu, au fil des différents gouvernements, un véritable serpent de mer. C’est-à-dire que le sujet commence à lasser, tant les discours ne débouchent sur aucun acte concret. Le 25 novembre 2021, à la faveur de son adresse à la nation dans la tension consécutive à l’attaque d’Inata, le président Roch Kaboré a annoncé une « opération » en faveur de la lutte contre cette gangrène.

Comme si l’on cherchait toujours la parade ou jouait au dilatoire, la lutte contre la corruption et les crimes économiques n’a jamais répondu aux promesses de déclarations des dirigeants (il y a certes une séparation des pouvoirs, mais la réalité aussi est que l’action politique peut précéder, même lui ouvrir la voie, le judiciaire dans cette volonté de lutte). On observera que le vendredi, 5 février 2016, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, (2016-2019), qui inaugurait le mandat de Roch Kaboré, a, dans sa déclaration de politique générale, placé la lutte contre la corruption parmi les trois axes de valeurs cardinales et dans le premier pilier de la vision stratégique de son gouvernement. A sa passation de flambeau, le résultat dans le domaine est mitigé.

Son successeur, Christophe Dabiré, est revenu sur l’obligation d’instaurer une gouvernance plus vertueuse.

« La promotion d’une bonne gouvernance politique et institutionnelle est la clé de voûte de toute stabilité politique et du renforcement de la démocratie. Pour être en adéquation avec les besoins fondamentaux de notre peuple, nous devons faire fonctionner de façon efficace et efficiente notre administration et nos institutions publiques. Cette exigence de qualité commande le développement d’une culture du travail. J’engagerai de ce fait mon gouvernement à mobiliser l’ensemble des Burkinabè à renouer avec les vertus du travail et l’idéal du travail bien accompli ; ce qui a valu, jadis, à notre pays d’être qualifié de Terre des Hommes. On ne peut rien construire de grand pour le progrès et le bonheur de notre peuple, sans un idéal de labeur, de sacrifice et de justice », avait décliné Christophe Dabiré.

Avec cette déclaration de politique générale du Premier ministre Lassina Zerbo, de renforcer les textes et les institutions de lutte, alors que l’existant pêne à être respecté, l’on se pose mille et une questions sur la volonté de moralisation de la vie publique. Pourtant, il y va, visiblement, de la résorption (ou d’un début de solutionnement) de plusieurs maux qui tenaillent le pays (dont l’incivisme, le sabotage des infrastructures publiques, etc.).

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 7 janvier 2022 à 18:08, par bonté En réponse à : Lutte contre la corruption au Burkina : Demain n’est donc pas la veille ?

    Qui va lutter contre la corruption dans un contexte de corruption généralisée ?

  • Le 7 janvier 2022 à 18:30, par zemosse En réponse à : Lutte contre la corruption au Burkina : Demain n’est donc pas la veille ?

    Qu’ils récupèrent l’argent volé, détourné avant de demander aux populations de contribuer à l’effort de guerre. Foutaise.

  • Le 8 janvier 2022 à 09:45, par ancien En réponse à : Lutte contre la corruption au Burkina : Demain n’est donc pas la veille ?

    L’affaire des 68 millions de Bouda là. On veut une réponse. Etes-vous solidaire avec lui ou pas ? sinon nous savons que c’est un mensonge ; on veut savoir si vous allez cautionnez son vol ou pas. Soyez honnête, ne jouez pas au plus fin. Les carottes sont déjà cuites pour Bouda.

  • Le 8 janvier 2022 à 11:00, par Ka En réponse à : Lutte contre la corruption au Burkina : Demain n’est donc pas la veille ?

    Ce ne sont pas les lois qui mettront fin à la corruption. Monsieur le premier ministre la corruption est un état d’esprit, dont la matérialisation physique se fait dans les administrations .La corruption c’est un état de conscience vis à vis de soi et des autres. S’il est vrai que la loi vise à réduire en silence les foudroyer d’économie et décourager les éventuels aventuriers, le vrai travail d’une nation, c’est de lutter contre la corruption dans l’esprit des uns et des autres, et il faut une vraie stratégie de communication entre administrés et gouvernants, par des exemples de punitions sévères. Certes, il y a eu des progrès effectués depuis 2016, mais le constat est triste et amer quand le REN-LAC nous confirme que la corruption est pire au plus haut, c’est-à-dire au cœur de l’état.

    Alors je pense que les paroles ne sont que du verbiage. Tant que les "élus" pourront piller les caisses, biens et ressources de l’Etat en toute impunité comme un ministre avec une villas a des centaines de millions dans un pays ou 90% de la population n’ont pas un bon repas par jour,, cette conception du pouvoir et ses conséquences néfastes perdureront.

    Et mon conseil si vous voulez vraiment éradiquer la corruption, la seule solution tient peut-être dans l’émergence d’un arbitre international et impartial chargé de donner le quitus ou d’engager des poursuites, avec de véritables sanctions dissuasives à la clé, envers chaque administration sortante à la passation des charges en fin de mandat et de veiller au strict respect des constitutions et lois de notre pays. La CPI ou une institution africaine pourrait jouer ce rôle, si elle n’est pas gangrenée par la corruption et/ou les conflits d’intérêt. Si cette solution était en vigueur, les caisses de l’état Burkinabé n’auront pas suivi les frères Compaoré et leur belle mère pour le bonheur des avocats alimentaires Français.

  • Le 8 janvier 2022 à 11:15, par Nanoukda En réponse à : Lutte contre la corruption au Burkina : Demain n’est donc pas la veille ?

    Monsieur le Premier Ministre pour commencer, mettez vous avec le peuple. 1. Commencez par adopter son symbole national, le Faso danfani. Il vous suivra avec attention. 2. Ensuite, redonnez les valeurs au Burkina en lançant dans vos 100 premiers jours, une vraie lutte contre la corruption même si cela impliquera l’ouverture du dossier de votre beau-frère de manga. Le peuple commencera alors à vous croire. 3. En troisième point, rassurer les troupes en les rendant immortelle avec des équipements militaires de nouvelles générations adaptés (drones de surveillance pour surveiller les regroupements de l’enemie et couvrir le déplacement des troupes, approcher l’aviation des zones terrorisées, etc. Les FDS se donneront à fond. 4. En quatrième point, relancez les économies locales en déplaçant les centres opérationnels de décision des projets à financer par vos différents beaucoup de milliards dans les régions concernées. Ça donnera de l’emploi local, renforcera le sentiment d’appartenance à la patrie, la cohésion sociale et diminuera l’alimentation en ressources humaines des terroristes.
    Monsieur le premier ministre, bonne chance nous tous.

  • Le 8 janvier 2022 à 11:47, par Madjoari En réponse à : Lutte contre la corruption au Burkina : Demain n’est donc pas la veille ?

    Félicitations au premier ministre pour son investiture.
    Concernant la lutte contre la corruption, soit son gouvernement et les gouvernements passés ou soit encore le président du Faso lui même se moquent de la population. Ou alors la justice est truffée de pourris.
    Est ce que l’ASCE et le RENLAC sont des institutions crédibles ?
    Si oui les rapports assortis de recommandation déposés chaque année par les deux institutions valent leur pesant d’or. Alors est-ce la justice ou vous même qui traînez parce que vous avez des casseroles sales ?
    Sinon, il faut les supprimer.
    Il n’y a de magie dans une gouvernance.
    A l’heure actuelle au pays des hommes intègres on ne parle plus de corruption mais de self service. C’est mal

  • Le 8 janvier 2022 à 12:22, par Bra En réponse à : Lutte contre la corruption au Burkina : Demain n’est donc pas la veille ?

    Bien vu monsieur le journaliste, lorsque j’ai écouté la partie du discours, j’ai sursauté de ma chaise, je croyais avoir mal compris. Je suis arrivé à la conclusion que nos gouvernants se foutent simplement des Burkinabè.

  • Le 8 janvier 2022 à 15:01, par Le patriote burkinabè outré et écoeuré | En réponse à : Lutte contre la corruption au Burkina : Demain n’est donc pas la veille ?

    Commentons les dires du PM devant l’Assemblée nationale le 7 janvier 2022
    « Améliorer la collaboration entre les Renseignements, les FDS, les VDP et les populations » :

    Bien dit. Vous avez trouvé le problème qui mine la sécurité intérieure et extérieure de notre pays. Il faudra détecter et punir sévèrement les traitres parmi les FDS et les VDP. Etre proactif aux renseignements donnés par les renseignements, les VDP et les populations civiles en n’attendant pas que le drame se réalise avant de réagir mais en anticipant par la pose de mine sur le chemin des salopards de djihadistes et par des embuscades meurtrières. En effet, la position, le nombre, et la puissance de feux de l’ennemi sont souvent donnés à la hiérarchie des FDS mais restent sans suite et ça écoeure et interroge.

    « Dans l’axe de la rencontre que le chef de l’état a déjà eue, … doter l’autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) et l’autorité judiciaire de moyens adéquats. Ceci afin de leur permettre d’accélérer le traitement de tous les dossiers de corruption pendants, et éclaircir toutes les affaires qui polluent le quotidien des Burkinabè pour plus de bonne gouvernance et de démocratie ».

    Bien parlé aussi si ce n’est pas de la poudre aux yeux des gens. La lutte contre la corruption devra être ta cheville ouvrière si tu veux réussir ta gouvernance dans ce pays. Même l’insécurité est une résultante de la corruption. En augmentant les ressources humaines de qualité (juges intègres spécialisés dans les différents domaines, contrôleurs d’Etat intègres experts dans les domaines sensibles tels que les infrastructures et le génie civil, l’habitat, l’informatique, la banque, la médecine, l’armée, la sécurité, les finances publiques), et les ressources financières et matérielles de l’ASCE-LC et de la Justice, cela ne fera que booster l’audit, le contrôle, l’investigation et le jugement de qualité et donc la bonne gouvernance économique et même administrative. Seulement, il faut une réelle volonté politique, surtout de la part du PF himself qui semble ne pas en avoir, vu ses réticences à signer les textes importants introduits par l’ASCE-LC auprès de lui depuis plus de 4 ans, la non nomination de cadres de la douane, des impôts et de la police qui ont réussi le concours de recrutement de 3 contrôleurs d’Etat et qui ont satisfait à toutes les exigences telles que l’enquête de moralité, la non nomination du nouveau Contrôleur général d’Etat en remplacement de Luc Marius IBRIGA alors que le test de recrutement a été concluant depuis longtemps. Que trame-t-on ? De quoi a-t-on peur ? Il faut que le PF montre par là qu’il affiche une réelle volonté politique de lutter contre la corruption.

    « Par ailleurs, afin de renforcer l’efficacité de la dépense publique, le Gouvernement mettra en place des indicateurs de performance, à la fois des membres du Gouvernement et des structures administratives. Plus précisément, un système de pilotage permettant de décliner le rôle et les activités de chaque cadre et chaque agent public, sera mis en place. Cela permettra d’aboutir à une amélioration de la productivité de l’administration et donc à un accroissement des capacités de production des services ».

    Bien parlé, là aussi ! Il suffira de rendre attrayantes, très fonctionnelles et hiérarchiquement indépendantes les inspections techniques des ministères et les faire travailler sous la hiérarchie administrative de l’ASCE-LC et sous sa dépendance financière. Là, les inspecteurs techniques seront recrutés au sein de chaque ministère parmi les meilleurs par l’ASCE-LC et mis à la disposition des ministères et aucun ministre ne pourra les affecter ou les remplacer si ce n’est l’ASCE-LC. Ils recevront un traitement salarial attrayant. Ils seront indépendants dans leurs travaux de contrôle dont les rapports devront être acheminés à l’ASCE-LC et au ministère concerné selon les cas. Leurs ordres de mission seront signés par l’ASCE-LC. Le fonctionnement des inspections techniques sera assuré par l’ASCE-LC. Leurs ministres peuvent les envoyer en mission d’audit ou d’inspection mais leurs rapports devront être en retour être transmis à l’ASCE-LC et à leurs ministres. Seulement, il faudra que l’ASCE-LC soit exempte de tout reproche dans cette affaire et donc il faudra un Contrôleur Général d’Etat intègre et indépendant comme Luc Marius Ibriga à la tête de l’ASCE-LC.

    « Mesdames et messieurs les députés, vous avez la responsabilité d’évaluer la mise en œuvre de la loi de programmation militaire et des ressources allouées aux départements des armées et de la sécurité intérieure ».

    Très bien dit. On se demande ce que l’Assemblée nationale attend pour ouvrir une enquête parlementaire sur les acquisitions des armes (hélicos et autres) par le PF et les responsables des départements des armées et de la sécurité intérieure. Tout cela montre que la lutte contre la corruption ne sera qu’un leurre parce que l’exécutif est couvert par la majorité à l’assemblée qui traîne les pieds quand il s’agit d’inquiéter ses partisans.

    Monsieur le PM, il y a des choses qui font dire qu’il semble ne pas y avoir une réelle volonté politique pour lutter contre la corruption et l’insécurité. Si on vous bloque donc, n’ayez pas peur de démissionner tout de suite ! Ne vous laissez pas manipuler comme une marionnette et le temps vous le revaudra. Mais s’ils vous donnent carte blanche, foncez, car vous avez une tête de fonceur et de gagneur intelligent et le peuple vous le revaudra !

  • Le 8 janvier 2022 à 15:16, par Gomsida En réponse à : Lutte contre la corruption au Burkina : Demain n’est donc pas la veille ?

    Forumiste "Madjoari", ce n’est pas parce que les rapports de l’ASCE n’ont pas de suite qu’il faut la supprimer alors qu’elle fait du bon boulot. Son travail peut être exploité plus tard par un autre régime plus favorable à la lutte contre la corruption.

    Ce n’est pas parce qu’un hôpital n’arrive pas satisfaire tous les malades qu’il faut la supprimer ou parce que le monde de la santé n’arrive pas à vaincre le palu qu’il faut supprimer les structures sanitaires. Non, loin s’en faut. Ne jetons pas l’eau du bain avec le bébé.

  • Le 8 janvier 2022 à 16:51, par jeunedame seret En réponse à : Lutte contre la corruption au Burkina : Demain n’est donc pas la veille ?

    Demain n’est pas la veille ; mais DEMAIN nous appartient ; et on ne doit pas avoir peur de demain car hier était plus dangereux. Monsieur ZERBeau, je dois vous corrompre. Détachez d’abord cette cravate et prenez un boubou dan fani devant les caméras. Sinon, l’élysée vous a corrompu déraciné. Et sachez d’abord que la corruption est un problème de mentalité très engrenée et dure à arracher. Mais tout de même possible à limiter. Et que si vous vous voulez vaincre la corruption, il faut imposer des leçons dans l’enseignement de base et l’éducation de toutes parts. Il faut imposer un ministère anti-corruption avec sa police et sa presse pour des jugements mensuels et publications ouvertes et sanctions sévères. Il faut revoir les artistes et les humoristes, etc, pour une communication orale éducative et stimulante sans les corrompre. Il faut valoriser le REN-LAC et respecter ses travaux , bien les accueillir avec plus de confiance et de considération et actions.

  • Le 8 janvier 2022 à 19:36, par warzat En réponse à : Lutte contre la corruption au Burkina : Demain n’est donc pas la veille ?

    Je lis aujourd’hui qu’en Algérie, le président a parlé de mise en place d’un organe chargé de mener des enquêtes sur les biens des agents de l’administration et c’est la panique générale. Chez nous, il suffirais à notre nouveau premier ministre de commander une enquête sur les biens des agents de l’administration et maires qui ont occupé des postes de direction au cours des dix dernières années. Ils ne sont pas nombreux et en l’espace de quelques temps, le pays se portera mieux. Un simple semblant de début d’enquête créera une véritable panique, ça va mouiller de partout, les marabouts, les pasteurs et bien d’autres grands escrocs se feront de l’argent.
    En faisant tout simplement un raisonnement par l’absurde (un cumul des biens acquis comparé à la somme des salaires supposés entièrement épargnés) et l’administration sera fortement dégraissée et des biens revendus au profit du trésor public. Le corruption est tellement primaire et le corrompu cupide que c’est dans son entourage immédiat (sa femme, ses frères de sang...) que le butin est dissimulé.

  • Le 10 janvier 2022 à 08:23, par Sacksida En réponse à : Lutte contre la corruption au Burkina : Demain n’est donc pas la veille ?

    Ecoutez, si l’on veut lutter reellement lutter contre la corruption et la mauvaise gestion des deniers et des biens publics, il faut mettre en place une structure efficacement telle que la Commission de Repression contre la Corruption qui regroupera des competences de l’ASCE/LC, la Cour des Comptes et des Magistrats pour examiner tous les Dossiers economiques et Financiers Criminels, qui moisissent dans les Tiroirs. Ainsi des Tribunaux Speciaux seront charges de leurs jugements et des condamnations severes seront appliquees sans discrimination aucune. De meme la Declaration Publique des Biens des Presidents d’institutions, des Ministres, des Directeurs Generaux et de tous les agents publics seront faites devant la dite CRCC a charge de les traiter et de decider de la suite Judiciaire ; mais pour cela des revisions diligents de la Constitution doivent etre actees. Si cela n’est pas realise, les gesticulatons du Premier Ministre ou du President du Faso ne serait que des amusements de la galerie et pour entretenir de faux espoirs de changements de Paradigmes. Salut

  • Le 10 janvier 2022 à 08:26, par Étonnant En réponse à : Lutte contre la corruption au Burkina : Demain n’est donc pas la veille ?

    J’étais sur que les gens << qui aiment le Burkina plus que les autres>> allaient réagir au style vestimentaire du nouveau PM… sachez mesdames et messieurs que l’habit ne fait pas le moine… on a vu des gens en FDF ici tous les jours de l’année mais ça n’a rien donné, alors je peux me permettre de dire que nous en avons que foutre de son style vestimentaire, nous le voulons à son poste pour autre chose. Et puis, si vous vous avez décidé de porter le FDF tous les jours c’est votre choix, d’autres personnes le porteront à leur envies, de temps en temps, comme beaucoup de monde sur cette planète qui veulent varier leur garde robe en n’oubliant pas leur culture. Vous n’êtes pas forcément plus patriote que ce monsieur…Arrêtez la dictature du bien pensant car personne et certainement pas vous n’est parfait !!

    • Le 10 janvier 2022 à 12:33, par Un citoyen En réponse à : Lutte contre la corruption au Burkina : Demain n’est donc pas la veille ?

      On peut demander à un responsable de participer à la promotion de notre culture.
      On écrit sur ce forum en français. C’est pas notre langue. On peut aussi être heureux de voir nos premiers responsables s’identifier à nos populations. Le fossé est très grand et pas que vestimentaire. Ça fait plaisir. C’est aussi un encouragement à consommer local. Après, c’est juste un souhait. C’est pas question d’être plus burkinabé que quiconque.

  • Le 10 janvier 2022 à 09:02, par Eistein En réponse à : Lutte contre la corruption au Burkina : Demain n’est donc pas la veille ?

    Je vous propose de commencer par l’intendance militaire. En moins d’une année, des gens ont construit des immeubles à Ouagadougou ! D’où ont ils eu cet argent ????

  • Le 10 janvier 2022 à 10:32, par Thién En réponse à : Lutte contre la corruption au Burkina : Demain n’est donc pas la veille ?

    Où sont les dossiers sales dont parlait le président il y a un mois ?
    A peine a-t-il eu un premier ministre que le président a rangé les dossiers sales dont il avait connaissance et bombe la poitrine maintenant !
    Le problème de ce pays n’est autre que le président lui-même !
    On ne peut pas dire quelque chose et faire son contraire après ! Il faut que ça faut pour que monsieur sorte de son èternel sommeil pour dire qu’il a compris et peu de temps après il se rendort....!
    Non ! Ce pays mérite mieux que cette honte !

  • Le 10 janvier 2022 à 11:00, par Yves Levi Sawadogo En réponse à : Lutte contre la corruption au Burkina : Demain n’est donc pas la veille ?

    Bonjour, très bon article : Le discours du PM ZERBO ressemble à du rechauffé et du déjà vu et entendu sous les cieux du Faso. Ce qui fera la différence ; ce sont les résultats sur :

    - La réduction du train de vie de l’Etat : Réduction des longs cortèges lors des voyages du PF ; PM, P Assemblée et des autres institutions ;

    - Suppression de certaines institutions budgétivores comme HCRUN, CES, Médiateur du Faso,.... Les regrouper pour en faire une seule ;

    - Juger tous les crimes économiques signalés comme aux alentours du chef de l’Etat et autres anciens et nouveaux dignitaires ;

    - Identifier et retirer les réalisations de ces dignitaires hors du pays comme en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Ghana,...

    - Acheter désormais les véhicule France ou Allemagne aurevoir pour nos institutions ;

    - Supprimer les nombreux ateliers et autres séminaires hors de Ouaga ;

    - Appliquer les délits d’apparence

    - Faire un audit des armements de notre armée ;

    - Mettre fin aux entreprises crées par des fonctionnaires ;

    - Attribuer les décorations aux plus méritants ;

    Tout cela, dans un calendrier clair

    Pour la lutte contre la sécurité : Recruter assez de VDP qu’il faut former, organiser avec l’armée ;

    Oeuvrer pour les passifs fonciers et l’emploi des jeunes.

    Salut

  • Le 10 janvier 2022 à 12:13, par Sheikhy En réponse à : Lutte contre la corruption au Burkina : Demain n’est donc pas la veille ?

    En tout cas, on a publié il y a plus de 3 mois la liste des candidats retenus pour la succession de Marius IBRIGA. A ce jour, silence radio.
    Hum !!!!!!!!!!

  • Le 10 janvier 2022 à 13:23, par LE FORGERON En réponse à : Lutte contre la corruption au Burkina : Demain n’est donc pas la veille ?

    Bonjour,

    Pour lutter contre la corruption une informatisation de tout le système est nécessaire. Madame Rosine SORY ne dira pas le contraire. L’informatisation permet d’éviter le contact entre le corrupteur et le corrompu. Exemple la déclaration et paiement de toutes les taxes en ligne. L’Informatisation de tout le processus de passation et d’exécution des marchés publiques avec des délais de validation des dossiers à chaque niveau est necessaire. Cela permet de déceler les fautifs avec des preuves à l’appui car informatisé. La principale cause de la corruption au niveau des marchés publics c’est la lenteur et la non transparence dans l’attribution et la gestion de ces marchés. Exemple de phrase qui énerve et qui pousse à la corruption :"le dossier suit son cours, vous savez c’est l’administration ». Comme si l’administration ne travaille pas. Tu ne sais même pas là où se trouve ton dossier. A force de partir et de revenir sans succès, tu es tenté de donner quelque chose pour avoir une situation claire de ton dossier. D’où naissent certaines corruptions. Informatiser la gestion des CHU, des CMA, les passations des marchés publiques, la gestion du carburant dans tous les Ministères sans exception et vous verrez, Monsieur le Premier Ministre. Vous saurez en temps réel qui fait quoi, quand et comment dans le système. Les responsabilités seront automatiquement identifiées et vous saurez qui, il faut sanctionner. On n’aura plus besoin de rapport pour situer des responsabilités. Essayez et vous verrez le résultat en moins de 4 mois car certains vont démissionner de la fonction publique.

    Beaucoup de courage.

    La Patrie ou la Mort, Nous vaincrons !!!!!!!!!!

  • Le 10 janvier 2022 à 17:36, par KingBaabu En réponse à : Lutte contre la corruption au Burkina : Demain n’est donc pas la veille ?

    Bonsoir. Je vais vous dire : il n’y aura jamais de lutte contre la corruption avec ce PM et la raison en est simple ; il a été amené par ses amis. Comment voulez-vous qu’il scie la branche sur laquelle il est assis ?

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