Parfait Kafando, 1er vice-président de la Fédération burkinabè de pétanque

« Nous avons accueilli avec une très grande joie la nomination de cet amoureux de la boule. Il est président fondateur de club (Buayaba pétanque club, Ndlr), il est joueur, il est acteur, nous ne pouvons qu’avoir des sentiments de satisfaction. Nous lui souhaitons bon vent, beaucoup de succès pour la mission, pour le temps qu’il va passer au ministère. En tant que membre fédéral, nous souhaitons d’abord que Dieu lui donne une bonne santé à l’orée de cette nouvelle année et les forces nécessaires pour accompagner les boulistes comme il l’a toujours fait. Il a toujours été à nos côtés, pour les championnats nationaux de la Fédération burkinabè de pétanque (FBP), il s’est toujours investi pour leur succès, et nous lui disons merci pour cela. Comme il est maintenant le premier responsable de notre structure actuellement, nous pensons qu’il va nous aider à mieux nous organiser, afin que nous engrangions des résultats probants, et je sais que nous allons beaucoup compter sur lui sur les activités futures de la fédération.

Parfait Kafando, 1er vice-président de la Fédération burkinabè de pétanque

Nous attendons beaucoup de lui, étant dehors, il nous accompagnait. Maintenant qu’il est le premier responsable des sports, il va peser de tout son poids pour accompagner la FBP. Aussi en matière d’infrastructures, nous attendons un boulodrome, nous comptons beaucoup sur lui, qu’il accompagne la fédération pour la réalisation de cette grande infrastructure, parce que le Burkina est devenu un pays de boulistes, partout tout le monde joue à la pétanque. Si nous avons cette infrastructure, nous pouvons accueillir pourquoi pas la coupe du monde, le championnat d’Afrique. Il est vrai on que nous venons de l’organiser (le championnat d’Afrique), mais pas dans un boulodrome digne de ce nom, il a fallu en créer dans le palais des sports. »

Simon Zongo, président de la ligue régionale du Centre de pétanque

« Nous avons accueilli la nomination de M. Mathias Tankoano au poste de ministre des sports avec joie et satisfaction, en ce sens que lui-même est un sportif, et particulièrement un amoureux de la pétanque. Nos attentes sont nombreuses. Ce que le ministre sortant n’a pas terminé, nous souhaitons qu’il le termine et qu’il fasse mieux. Nous avons pu organiser le championnat d’Afrique des nations de pétanque au Burkina en début novembre dernier, au cours duquel le Burkina s’est classé deuxième synonyme de qualification pour la prochaine coupe du monde de pétanque qui est prévue en 2022 au Bénin. C’est une grande satisfaction et je ne saurai passer sans dire merci au ministre sortant, M. Dominique Nana. A l’adresse du nouveau ministre, il nous faut un boulodrome à la hauteur des attentes des joueurs de pétanque, pour rendre ce sport-là professionnel et que les joueurs puissent vivre de leur art.

Simon Zongo, président de la ligue régionale du centre de pétanque

Nous avions fabriqué un terrain de jeu au sein du palais des sports pour la coupe d’Afrique, mais après il a été démoli, nous estimons qu’avec l’arrivée de Mathias Tankoano, beaucoup de choses vont évoluer, et là nous sentirons qu’un vrai amoureux de la pétanque est arrivé à la tête du ministère des Sports. J’ajouterai aussi que le budget des activités de la pétanque est bas. Au moins cette année et grâce à Mathias Tankoano, le premier prix pour le championnat pour la toute première fois a été porté à un million FCFA, antérieurement c’était chaque fois 500 000F, et nous espérons que les prix vont encore grimper les années à venir. Aussi, il faut que les ligues aient une ligne budgétaire à partir du ministère, cela pourrait nous aider un peu, car nous n’avons rien comme soutien. »

El Hadji Boureima Koanda, président du club Sountong nooma

« Quand nous avons appris la nomination de Mathias Tankoano comme ministre des sports, cela a réjoui beaucoup nos cœurs. C’est un homme que nous connaissons, il aime le sport en général, mais plus particulièrement ce que nous nous pratiquons, la pétanque. Donc nous sommes convaincus, qu’étant maintenant ministre des sports, il va s’occuper de nous, pour nous aider dans deux points afin que la pétanque puisse aller de l’avant. Le premier point, nous n’avons pas de boulodrome qui puisse nous permettre d’accueillir des étrangers. Nous souhaitons de tout cœur qu’il œuvre à ce que nous ayons cette infrastructure, et pouvoir accueillir de grandes compétitions internationales.

Boureima Koanda, président de Sountong nooma

Le Burkina a eu à organiser le championnat d’Afrique en début novembre dernier, mais il a fallu jongler au sein du palais des sports pour fabriquer un boulodrome. Nous ignorons combien cela a coûté, et après il a fallu détruire ce boulodrome. C’est de l’argent jeté, alors que si nous avions un boulodrome digne de ce nom, c’est définitif. Le deuxième point, c’est par rapport au financement de la pétanque qui est faible. Nous lui demandons d’œuvrer à rehausser le budget de subvention pour la pétanque. Si la fédération a les moyens, nous pouvons de temps en temps inviter des pays voisins à venir s’amuser avec nous. Nous le félicitons pour sa nomination, nous lui souhaitons plein succès, une bonne santé pour mener à bien la mission qui lui a été confiée. »

Bertrand Compaoré, président du club Nebnoma 14

« J’ai accueilli avec une joie immense la nomination de M. Mathias Tankoano au poste de ministre des sports. Il est vrai que son prédécesseur que je connais très bien était dans le domaine du football, son successeur est également dans le football, la pétanque, le sport en général et il aime la jeunesse surtout. Si ce sont des sportifs que l’on met à la tête du ministère des Sports, je pense qu’ils connaissent déjà ce qui va, ce qui ne va pas, et chacun peut venir ajouter sa pierre pour améliorer. Mais je pense qu’il ne faudra pas voir uniquement l’aspect pétanque. Mathias Tankoano est ministre des sports. Il est vraiment bien pour son poste. Dans le domaine de la pétanque, je pense que lui-même sait ce que nous attendons de lui.

Bertrand Compaoré, président de Nebnoma 14

Quoi que l’on dise, à la pétanque il y a des choses que nous essayons de changer pour que la discipline soit plus considérée plus comme une discipline sportive qu’un loisir. Il est vrai que la pétanque englobe les deux : l’aspect loisirs où les gens peuvent se lever le matin abandonner leurs maisons pour aller rester sous le soleil de 6 heures jusqu’à parfois 20 heures. Cela veut dire qu’ils le font pour le plaisir. Mais les acteurs eux-mêmes font du sport, le supporter vient parce que c’est un loisir, mais les joueurs de pétanque viennent parce que pour eux c’est du sport. Et je pense que le ministre connaît cet aspect, et il doit travailler à ce que la discipline soit plus considérée comme sportive. Ce qui peut permettre d’obtenir des financements un peu plus consistants, afin de permettre aux joueurs d’avoir quelque chose.

En outre je pense qu’il peut essayer de réorganiser la pétanque en collaboration avec la fédération pour que ça aille mieux. Du côté des infrastructures, je pense que ce qui est important, il faut que chaque club puisse avoir un lopin de terre pour s’entraîner. Je veux dire qu’ils peuvent solliciter de la mairie des autorisations pour occuper pendant un certain temps les terrains. Le club pourra même investir en y traçant un terrain homologué, cela pour éviter qu’un beau jour l’on vienne vous sommer de libérer le terrain. Je ne dis pas qu’il revient au ministère de faire cela, mais il peut intervenir pour que les terrains soient des acquis pour les clubs. Quant au boulodrome, il est nécessaire, mais pour moi, si c’est construit aujourd’hui, je ne pense pas que ce sera assez utilisé.

Je pense qu’il faudra y ajouter d’autres aspects pour permettre à d’autres disciplines d’exploiter l’infrastructure. Vous savez que la pétanque, on la suit mieux quand c’est sur des terrains, en plein air. Même dans la poussière, ça fait plus plaisir aux gens. Chaque semaine, il y a des compétitions, et les gens souhaitent jouer sur leurs propres terrains, à moins que le boulodrome ne soit juste pour le championnat et les compétitions de l’équipe nationale. »

Eugène Taonsa, président de l’AS Poste

« La nomination de Mathias Tankoano comme ministre des sports, est une très bonne nouvelle pour moi. Personnellement, quand je regarde, cela ne m’a pas beaucoup surpris. L’homme je le connais, c’est un travailleur, c’est un bosseur, je lui souhaite beaucoup de succès à la tête du département. Par rapport aux attentes de la pétanque, c’est un monsieur qui est d’abord président de club, il est très amoureux de la pétanque, et je l’ai quelques fois rencontré, nous pensons que sa nomination est un atout pour la pétanque au Burkina. Le monde du sport attend beaucoup de lui. C’est un monsieur qui est très dynamique, spécifiquement au niveau de la pétanque, et je pense qu’il va réussir sa mission.

Eugène Taonsa, président de l’AS Poste

Nos attentes sont très fortes, d’abord au niveau de la pétanque, sans me tromper je pense que c’est l’une des disciplines les plus pratiquées au Burkina après le football, et ces dix dernières années, la pétanque a pris du volume. Aujourd’hui, c’est un domaine qui a besoin d’être réorganisé, et nous pensons que le ministre va mettre à profit ses capacités dans cette réorganisation. Mais déjà, le plus urgent c’est d’avoir un boulodrome. La pétanque est l’une des rares disciplines qui n’a pas encore un terrain ou des infrastructures adéquates. Vous avez été témoin que lors du championnat d’Afrique, c’est le palais des sports qu’il a fallu réaménager alors que s’il y avait un boulodrome, cela allait être beaucoup plus pratique et facile. Du reste c’est une promesse qui a été faite par son prédécesseur, et nous pensons qu’avec lui, ce projet sera concrétisé.

Par ailleurs aujourd’hui le matériel de pétanque coûte excessivement cher. Il appartient au ministre de voir comment faciliter l’entrée et l’accessibilité principalement des boules. Je pense aussi qu’il y a lieu d’aider les clubs à se structurer car beaucoup évoluent dans l’informel. Il faut des récépissés, un minimum d’organisation et de moyens pour fonctionner. Un autre aspect aussi est qu’aujourd’hui, la pétanque est dans les loisirs. Il est temps que la pétanque quitte le domaine des loisirs pour devenir un sport professionnel. Quand vous regardez aujourd’hui, il y a des championnats d’Afrique, des coupes du monde, il y a des compétitions internationales partout en Afrique et dans le monde et au niveau du Burkina il y a des compétitions assez majeures, il est donc bon que la pétanque quitte le secteur des loisirs pour intégrer l’élite, en tout cas il faut restructurer afin qu’il y ait des championnats à la hauteur. »

Adama Compaoré dit « Général », dirigeant du club AJPP

« La nomination de Mathias Tankoano comme ministre des sports, est vraiment la bienvenue. Pour moi ce n’est pas une surprise. L’homme qu’il faut a été mis à la place qu’il faut. Ce n’est pas seulement un homme de pétanque, il aime tous les sports. Ce qui me plaît chez Mathias Tankoano, c’est que c’est un rassembleur, il sait écouter, il est patient et tout de suite, il sait ce qu’il faut faire pour résoudre un problème. A la pétanque nous étions divisés en deux camps, c’est lui qui est parvenu à réconcilier les boulistes.

Adama Compaoré dit « Général », dirigeant AJPP

L’homme a tous les atouts, c’est à lui de les faire valoir et Dieu va l’accompagner dans la réussite de sa mission. Nous attendons beaucoup de lui. Il aime tous les sports, mais comme lui-même il joue la pétanque avec nous, nous pouvons dire que nous sommes favoris. Nous espérons que maintenant la pétanque aura un budget assez consistant. Aussi un autre point très important, c’est la problématique du terrain de pétanque, c’est-à-dire un boulodrome. Lui-même en est conscient, il le sait, quand on doit organiser de grandes compétitions, on a des problèmes, nous sommes sûrs que pendant le mandat de Mathias Tankoano, les boulistes auront enfin leur boulodrome. »

Propos recueillis par Barthélemy KABORE