Le Projet de gestion durable des paysages communaux pour la Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation forestière (PGPC/REDD+), veut former les acteurs des mairies sur la mobilisation des parties prenantes pour une mise en œuvre réussie du projet. C’est tout le sens de cet atelier de formation du jeudi 30 décembre 2021.

Cette rencontre, vise à informer lesdits acteurs de l’intérêt de leur mobilisation et de leur implication, mais aussi à leur expliquer leur rôle dans la mise en œuvre des diagnostics sociaux fonciers. C’est aussi le point de départ de la diffusion de la communauté d’objectifs aux acteurs de mise en œuvre du projet.

Les participants sont invités à une participation assidue

Car, d’après Hakiékou Fiédi, le chargé d’études du ministère de la Transformation écologique et de l’environnement, représentant le secrétaire général, le secteur forestier du Burkina Faso enregistre une dégradation annuelle de 247 145 ha avec un taux de déforestation estimé à 0,9% par an.

La destruction des forêts, quant à elle, représente 8%. Cette déforestation semble s’exacerber, foi de M. Fiédi. Les causes de cette situation sont connues. Pour le représentant du secrétaire général du ministère en charge de l’environnement, ce sont la mauvaise gouvernance des paysages, la croissance démographique rapide, la faible sécurité foncière et les chocs climatiques préoccupants.

Le chargé d’études du ministère de l’Environnement, Hakiékou Fiédi, a indiqué que les résultats du projet à mis parcours, sont satisfaisants.

C’est dans l’optique d’inverser la tendance que le Burkina Faso, à travers ce projet, entend renforcer la gestion durable des paysages et améliorer la génération de revenus dans les zones forestières ciblées. "Cet atelier de formation se veut donc un cadre d’echanges sur le plan de la mobilisation des parties prenantes. Il revêt une importance particulière en ce sens qu’il permettra de jeter les bases de la participation efficace de tous les acteurs", a-t-il déclaré.

Il a clos ses propos en invitant les participants à une participation assidue tout au long que durera cette séance. Il a témoigné sa gratitude à l’endroit de la Banque mondiale, principal bras financier du projet.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net