Sebba : Une marche pacifique pour réclamer le rétablissement des réseaux de communication et le retour de la police et la gendarmerie
Le cadre de concertation de la coalition d’organisations de la société civile de la province du Yagha a organisé une marche pacifique ce 29 décembre 2021 à Sebba. L’objectif de cette marche était de prendre l’opinion à témoin des conditions de vie de la population dans cette localité du Burkina, située à une centaine de kilomètres du chef-lieu de la région du Sahel, Dori.
En effet, selon la coalition, la province du Yagha est l’une des quatre provinces de la région du Sahel. La situation sécuritaire n’est guère reluisante depuis 2018 dans les quatre communes que comprend la province. A cela s’ajoute le manque de réseau téléphonique.
A en croire la coalition, l’insécurité a occasionné la fermeture des quatre commissariats de police, de la direction provinciale de police du Yagha, de la brigade territoriale de gendarmerie et d’un autre poste de gendarmerie. Sur le plan éducation, la coalition déplore la fermeture de plus 215 établissements du primaire, du post-primaire et secondaire. Sur le plan social, la coalition souligne l’arrivée de nombreux déplacés internes.
- les manifestants dans les artères de Sebba
Pour Amadou Djibo, le président de la coalition, la vie tourne au ralenti dans le Yagha. Les denrées de première nécessité sont excessivement chères et à cela s’ajoute le manque d’eau potable pour la population hôte et les déplacés internes.
La coalition dit ne pas rester les bras croisés vu l’ampleur de la situation. Ainsi, ils étaient des milliers de personnes à se mobiliser autour de la coalition avec des pancartes en main pour une marche pacifique dans les artères de la ville de Sebba ce matin pour exiger du gouvernement de meilleures conditions de vie, le retour de l’administration, inexistante dans les communes du Yagha depuis 2019.
- Le haut-commissaire du Yagha, Adama Konseiga, recevant la lettre adressée au président du Faso
Ils réclament aussi le rétablissement des réseaux des téléphones mobiles (Orange et Moov africa) dans la province, la prise de dispositions nécessaires pour le retour de la police et de toutes les autorités au Yagha, la reprise des activités pédagogiques sur toute l’étendue du territoire provincial.
Pour ce faire, la coalition a consigné ses doléances dans une lettre adressée au président du Faso par le biais du haut-commissaire de la province. Elle attend une réaction immédiate de la part du président du Faso car, dit-elle, c’est la survie de la population du Yagha qui en dépend.
Daoula Bagnon
Correspondant Dori
Vos commentaires
1. Le 29 décembre 2021 à 21:54, par Peuple insurgé En réponse à : Sebba : Une marche pacifique pour réclamer le rétablissement des réseaux de communication et le retour de la police et la gendarmerie
Ah bon !? Toute une province sans police ni gendarmerie ? ! Ça c’est vraiment le comble.
2. Le 29 décembre 2021 à 22:28, par Bigbale En réponse à : Sebba : Une marche pacifique pour réclamer le rétablissement des réseaux de communication et le retour de la police et la gendarmerie
Quand on voudra gagner cette guerre, on se dira la vérité ! Ceux qui s’abonnent ces équipements sont vos propres Enfants, mangeant, buvant, priant dans les mêmes mosquées que vous ! Et on pense qu’il appartient à quelqu’un d’autre de venir changer leur comportement et.leur sale vision du.mknde et de la cohabitation. Il appartient aux parents de convaincre les enfants qu’ils ont emprunter un mauvais chemin sinon, même si on rétablit les infrastructures, elles seront encore détruites ! C’est trop facile de marcher et donc marchons, marchons et marchons indéfiniment !
Le 30 décembre 2021 à 09:55, par kwiliga En réponse à : Sebba : Une marche pacifique pour réclamer le rétablissement des réseaux de communication et le retour de la police et la gendarmerie
@Bigbale
Oui, c’est une hypothèse plausible, mais peut-on également penser que si l’état n’avait pas négligé ces gens pendant les dernières décennies, leurs enfants pourraient aujourd’hui envisager l’avenir avec quelque sérénité et un peu d’espoir ?
Négligés hier, abandonnés aujourd’hui, beaucoup auront tendance à se sentir citoyens du Burkinistan, plutôt que du Ouagaland qui les méprise.
3. Le 29 décembre 2021 à 23:26, par jeunedame seret En réponse à : Sebba : Une marche pacifique pour réclamer le rétablissement des réseaux de communication et le retour de la police et la gendarmerie
Terrible isolement. On doit vite dépêcher ou transférer le 11 décembre 2022 dans votre zone pour tout raccommoder !
4. Le 30 décembre 2021 à 05:28, par HUG En réponse à : Sebba : Une marche pacifique pour réclamer le rétablissement des réseaux de communication et le retour de la police et la gendarmerie
Quand on parle du pouvoir du mpp ses leches bottes s excitent et s exprime d une maniere qui donne envie de vomir. Ces leches bottes sembent vivre dans un autre ays. Ils refusent de voir la verité en face.Ils essayent de creer un burkina imaginaire ou tout fonctionne bien. Je me demande si ces leches bottes du mpp se regardent dans la gglace .Comment la.gendarmerie et la police peuvent deserter tout une province et on circule comme s il y a rien.La securité des personnes incombe en premier en premier à ceux qui gerent le pouvoir dont le mpp.Curieusement ces memes qui appelent l aide en vain ont voté le mpp à plus de 90℅ lors des elections passees.Allons seulement
5. Le 30 décembre 2021 à 08:51, par Kenichi En réponse à : Sebba : Une marche pacifique pour réclamer le rétablissement des réseaux de communication et le retour de la police et la gendarmerie
vraiment pas normale, qu’il n’yait ni la police ni la gendarmerie. Ce que les gens doivent savoir, c’est que personne ne viendra mourir pour nous dans ce pays. Toute une province ! les policiers et les gendarmes ont préféré fuir et laisser la population à son triste sort !!!
6. Le 30 décembre 2021 à 11:37, par Peuple insurgé En réponse à : Sebba : Une marche pacifique pour réclamer le rétablissement des réseaux de communication et le retour de la police et la gendarmerie
On peut au moins envoyer une équipe de dépannage par hélicoptère, si la voie terrestre est dangereuse. Il faut aider sincèrement les populations à être résilientes. C’est comme si on parle résilience par hypocrisie.