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Education au Burkina : 2 923 écoles fermées à la date du 30 novembre 2021 du fait de l’insécurité

Publié le lundi 27 décembre 2021 à 22h20min

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Education au Burkina : 2 923 écoles fermées à la date du 30 novembre 2021 du fait de l’insécurité

S’il y a un secteur qui a été fortement touché en 2021 dans ce Burkina en proie aux attaques terroristes, c’est bien celui de l’Education. 2 923 établissements, soit 11,68% des structures éducatives du Burkina Faso, sont fermés à la date du 30 novembre 2021. C’est ce qui ressort du discours d’ouverture du deuxième conseil d’administration du secteur ministériel de l’Education nationale, organisé le 23 décembre 2021 à Ouagadougou. Dans la présente infographie, nous vous proposons quelques chiffres sur le secteur de l’éducation dans ce contexte de crise sécuritaire.

Fredo Bassolé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 27 décembre 2021 à 20:16, par Nabiiga En réponse à : Education au Burkina : 2 923 écoles fermées à la date du 30 novembre 2021 du fait de l’insécurité

    Quelle Stupidité,

    Comment peut-on croire qu’en 2021 la soi-disant cause d’une confession peut empêcher l’éducation des jeunes ? Pire, en quoi l’éducation est-elle une menace à cette confession-là. Que peut-on faire de nos jours digitaux sans l’éducation formelle ? Pire, ces abrutis que se disent soldats de leur confession se servent de la technologie acquise dans des écoles pour mener le terrorisme avec lequel nous sommes aux prises. En Afganistan, plus d’éducation formelle sur l’étendu du territoire nationale. C’est quoi ce raisonnement désuet et rétrograde qui paupérise des gens. C’est bien cela la tragédie de cette guerre : On vous combat pour que vous deveniez stupide comme nous. Nous, nous le refusons. Ces écoles fermées finiront par être ouvertes car nous ne lâcherons pas

  • Le 28 décembre 2021 à 01:34, par Dibi En réponse à : Education au Burkina : 2 923 écoles fermées à la date du 30 novembre 2021 du fait de l’insécurité

    Tout, il faut bien dire tout ici est à l’image de ce qu’est aujourd’hui le Burkina-Faso, servi par ses institutions et ses élites aux affaires.
    L’incompétence, la misère intellectuelle, et le manque de courage politique affleurent dans tous les domaines : les médias, l’administration, la culture, le social, l’économie, ...
    Ici, ce qui est traité concerne l’état du système scolaire, l’état des écoles et la question sécuritaire, et non l’Education !
    Mais le Fasonet surnage ici, sans analyse véritable sur une question de première importance : à savoir l’état de l’école burkinabè confrontée à la grave crise sécuritaire qui menace de tout mettre à terre. Et donc, pour éviter une analyse profonde, et éviter un débat qui bouscule les lignes, on se lance dans l’océan de l’Education, bien général, oiseux et habillé d’organigrammes chiffrés ; ça fait sérieux et synthétique.
    Une illusion journalistique, servi par un traitement squelettique de la question qui, mis à part la photo et les chiffres, ne dit rien d’autre de percutant qui fasse bouger les parents, les maires des communes et des villages où rien ne bouge !
    Que deviennent les enfants, les enseignants ?
    Que décident le pouvoir, les autorités administratives des enseignements primaires et secondaires ?
    On a là, comme d’habitude, le traitement d’une question cruciale sans chair. Et sans doute, comme d’habitude, attend -t-on que la solution à ce saccage du système scolaire - avenir de la nation, vienne des ONG occidentales ou internationales type UNICEF ?
    La légèreté du traitement de la question montre que rien n’est pris au sérieux dans ce pays, où il manque tout : une presse sérieuse d’investigation et d’analyse, des intellectuels engagés et préoccupés par la situation, une classe politique armée de vision éclairée quant à la défense de l’avenir de la jeune génération scolaire montante.
    Le constat de toutes ces carences, de toutes ces démissions font mal au cœur et au pays entier ; aussi il est important qu’une presse pourvoyeuse d’analyses plus pertinentes et courageuses fasse bouger les lignes.
    Les reportages insipides, insuffisants, inoffensifs et peu critiques contribuent à enfoncer le pays dans la boue !
    Na an lara, an sara !
    La patrie ou la mort !

  • Le 28 décembre 2021 à 08:29, par Omar Dao En réponse à : Education au Burkina : 2 923 écoles fermées à la date du 30 novembre 2021 du fait de l’insécurité

    Bravo à "Lefaso.net" pour cet effort de représentation graphique des données chiffrées. Les autorités statistiques du pays doivent saisir une telle opportunité pour vous conseiller et vous aider à mieux diffuser les données en rendant compréhensibles les nombreuses statistiques produites et qui dorment dans les documents (annuaires statistiques et autres rapports techniques).

  • Le 28 décembre 2021 à 11:30, par Le Duc du Yatenga Nouveau En réponse à : Education au Burkina : 2 923 écoles fermées à la date du 30 novembre 2021 du fait de l’insécurité

    Il faut ajouter à cet effectif d’établissements fermés le Lycée Philippe Zinda KABORE et l’établissement de Bissiga : Ca ce n’est du ressort du terrorisme mais du MENAPLN ! Et combien de bâtiments abritant combien de salles de classes pour combien d’élèves sont habités par des rats ? !!!

  • Le 28 décembre 2021 à 12:35, par Gohoga En réponse à : Education au Burkina : 2 923 écoles fermées à la date du 30 novembre 2021 du fait de l’insécurité

    Bonjour à tous. Acceptons que cette école imposée par les colons et ses substtituts noirs, n’a rien apporté à ces peuples. Ceux qui ont reçu abandonnent les villages et champs pour s’établir aux chefs lieu de région ou de de province. Ils ne reviennent aux villages qu’à des occasions exceptionnelles. Cette école n’a pas apporté de développement aux villageois. Cette école n’a pas augmenté ni production cerialiere ni celle d’élevages encore moins les infrastructures routières et autres, après plus 100 ans d’imposition. Il est temps qu’on trouve une autre solutions. Cette école a surtout fabriqués des pillards, raketaires qui se partage l’essentiel des ressources du pays en salaires, missions, séminaires et ateliers. Cette école a prouve sa limite.

  • Le 28 décembre 2021 à 13:51, par Zitai En réponse à : Education au Burkina : 2 923 écoles fermées à la date du 30 novembre 2021 du fait de l’insécurité

    Les statistiques ne sont pas complètes :
    2923+le lycée Philippe Zinda KABORE.
    Mais celui là est fermé par un certain OUARO pour se venger des adultes, il a puni plus de 5000 élèves et autant de parents.
    Il ya des faits qui ont des conséquences graves. Celui là est de ceux là ; croyez le ou non, c’est pourtant vrai. Depuis, cette action haineuse (juin 2021), la situation a évolué dramatiquement jusqu’à ces jours, et chaque jour plus douloureux. Seigneur Dieu, aie pitié des innocents car tu connais ceux et celles qui martyrisent des enfants.
    Merci OUARO et Cie ( surtout ceux qui applaudissaient sur ce forum). Vous vivez bien sans LPZK à présent. Aucun crime de masse ne reste impuni. Peu importe le temps que ça prendra.

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