Réuni chaque année pour une session ordinaire, l’organe exécutif du Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (CIMDH), le secrétariat permanent, fait le bilan des activités du CIMDH. Pour la présente session, le CIMDH va faire le bilan de mise en œuvre des activités de l’année 2021 et soumettre pour examen et adoption les documents en Conseil des ministres. Il s’agit de quatre rapport qui sont, entre autres, le projet de 8e rapport périodique du Burkina Faso sur l’état de mise en œuvre de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes 2014-2020 ; le projet du deuxième rapport périodique soumis en application de l’article 73 de la convention internationale pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et membres de leur famille de la période 2013-2019 ; le projet de rapport annuel 2020 de la mise en œuvre du plan d’actions de l’éducation aux droits humains au Burkina Faso et le projet de rapport sur l’état des protocoles additionnels de 1977 aux conventions de Genève de 1949 à la protection des victimes des conflits armés conformément à la résolution 75/138 de l’Assemblée générale des Nations unies du 15 décembre 2020.

La ministre de la justice, Victoria Kibora, par ailleurs présidente du CIMDH, a salué l’engagement des acteurs

L’élaboration de ces rapports est du ressort du secrétariat permanent du CIMDH, de la direction de l’éducation aux droits humains, de la direction du suivi des accords internationaux et du ministère du Genre, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire.

Durant ces trois jours d’échanges entre ces acteurs des droits humains, il s’agira d’examiner les documents soumis pour adoption et de prendre connaissance du bilan de réalisation du programme d’activités 2021 du Secrétariat permanent. Cela aboutira à une proposition des recommandations pour une meilleure coordination des actions dans le domaine des droits humains ainsi qu’une mise en œuvre efficace du droit international humanitaire au Burkina Faso.

Les participants sont des acteurs intervenants dans la promotion des droits humains

La ministre de la justice, des droits humains et de la promotion civique, garde des sceaux, Victoria Kibora / Ouédraogo, a salué ce cadre de dialogue. « La tenue des sessions ordinaires du CIMDH est une obligation statutaire conformément au décret n°2017-1053/PRES/PM/MJDHPC/MINEFID du 7 novembre 2017 qui le régit. Il se réunit en session ordinaire deux fois par an pour examiner le programme ou le bilan d’activités du Secrétariat permanent du CIMDH et donner des orientations sur la mise en œuvre des droits humains et du droit international humanitaire au Burkina Faso », a-t-elle souligné, ajoutant que le CIMDH est chargé d’examiner tout projet de rapport national avant sa transmission au Conseil des ministres pour adoption, conformément au processus d’élaboration des rapports nationaux dus aux instances internationales en matière de droits humains et de droit international humanitaire.

Les participants sont les membres statutaires du Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (DIH), le personnel technique du SP-CIMDH et des personnes ressources.

En rappel, le CIMDH est une structure technique d’appui au gouvernement en matière de droits humains et droit international humanitaire (DIH). A ce titre, il est un organe consultatif et un cadre de concertation en matière de politiques et de stratégies gouvernementales de promotion, de protection et de respect des droits humains et du droit international humanitaire.

S.I.K (stagiaire)
Lefaso.net