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Faso craie : Le ministre de l’éducation, Pr Sanislas Ouaro, valide la qualité de cette craie locale au cours d’une visite

Publié le lundi 20 décembre 2021 à 13h00min

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Faso craie : Le ministre de l’éducation, Pr Sanislas Ouaro, valide la qualité de cette craie locale au cours d’une visite

Le ministre en charge de l’éducation, Pr Sanislas Ouaro, a visité le samedi 18 décembre 2021, l’entreprise Faso craie à Bobo-Dioulasso.

Cette jeune entreprise de fabrication locale de craie scolaire installée à Bobo-Dioulasso depuis mi-2021 est la première au Burkina Faso dans le domaine. Les craies scolaires étaient et sont jusque-là importées. Mais si avec l’innovation de Faso craie les établissements privés sont de plus en plus tournés vers cette craie scolaire locale, les établissements publics n’ont pas encore passé commande.

Pourtant, le ministère de l’Education consomme des milliards de craies par an, mais importées.

Cette visite du ministre vise à encourager cette jeune entreprise mais surtout à entamer une collaboration entre le ministère de l’Education et Faso craie avec pour principe le consommer local.

Le ministre de l’éducation Stanislas Ouaro dans les locaux de Faso Craie

Le ministre a, à cet effet, testé la qualité de cette craie et a montré sa satisfaction. « Nous consommons plusieurs milliards de craies par an. Mais malheureusement, toutes ces craies sont des craies importées. Lorsque j’ai appris l’initiative de ces jeunes que j’ai reçu il y a quelques mois à Ouagadougou, je me suis engagé à venir visiter, venir tester Faso craie qui, pour le moment, est surtout acquise par les établissements privés et m’engager, conformément aux instructions du Premier ministre et du président du Faso, à faire en sorte qu’une partie des acquisitions à travers les fonds transférés dans les communes accordent une place à Faso craie de façon à développer cette entreprise pour créer des emplois. C’est aussi pour nous permettre d’être moins dépendants de l’extérieur et surtout parce que cette craie est de bonne qualité et beaucoup moins chère que les craies importées. On ne peut pas développer notre pays si on ne protège pas nos entreprises ».

Le ministre de l’éducation Stanislas Ouaro teste la qualité de Faso craie

Il souligne par ailleurs que cela fait partie de la vision du président du Faso qui est de favoriser la consommation des produits locaux. En ce sens, chaque année, un point est fait par le ministre en charge du développement industriel et présenté au conseil des ministres pour montrer les structures qui respectent les instructions du Premier ministre en rapport avec l’engagement pris par le président de développer le consommer local.

Il mentionne que dans ce rapport, le ministère de l’Éducation est chaque fois classé premier à travers les cantines scolaires où il est exigé des communes que le haricot payé par les fonds transférés par le ministère en charge de l’éducation soit de la production locale.

Faso craie

Pour ce qui concerne la craie scolaire, le ministre Ouaro indique qu’il faut encourager ce genre d’entreprises, faire en sorte qu’elles puissent avoir des ressources pour accroître les capacités de production de sorte à recruter davantage de jeunes mais aussi de faire en sorte que le produit soit de moins en moins cher de sorte qu’ils puissent faire des économies au niveau du budget de l’Etat et les injecter ailleurs. Aussi, le ministre préconise de travailler rapidement sur un projet de convention, pour s’assurer des capacités actuelles et à venir de Faso craie pour répondre aux besoins du ministère de l’Education.

Le ministre de l’éducation Stanislas Ouaro signe dans le livre d’or de Faso craie

Le promoteur de Faso craie, Rabin Goro, a remercié le ministre qui n’a ménagé aucun effort pour les soutenir dès les débuts.

Selon Rabin Goro, c’est partant du constat que la craie scolaire est un produit de très grande consommation au Burkina et désolés de savoir que cette craie est importée qu’ils sont venus, selon ses termes, en ‘’Spiderman’’ pour apporter de la craie made in Burkina Faso. Ils veulent aussi dire aux Burkinabè qu’en consommant Faso craie, ils contribuent à créer près de 20 emplois directs et 150 emplois indirects. Donc Faso Craie, dit-il, « ce n’est pas seulement de la craie scolaire. Derrière Faso craie, il y a des jeunes, des Burkinabè qui travaillent et qui arrivent à s’en sortir. Avec Faso craie, le Burkina a une plus-value, une valeur ajoutée pour dire aux Burkinabè que nous sommes des jeunes, voici vos enfants, voici l’initiative, nous avons tout fait pour mettre en œuvre une unité de production de craie scolaire au Burkina Faso ».

Rabin Goro, promoteur de Faso craie

Il a invité les Burkinabè, les élèves, les enseignants et responsables d’établissements publics et privés à consommer Faso craie sans modération car c’est une craie de qualité, qui ne salit pas les doigts et ne dégage pas de poussière. Il se donne le défi de satisfaire la demande s’ils obtiennent le marché des établissements publics car ils ont déjà une capacité de production de 12 000 craies par heure.

Photo de famille

L’entreprise Faso craie ambitionne en ce sens devenir une multinationale en assurant la consommation nationale et si possible internationale car convaincue de la qualité de Faso craie.

Le paquet de Faso craie est vendu à 750 francs en gros et 1000 francs en détail.

Haoua Touré
Lefaso.net

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