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Salon national du miel : Organisateurs et participants satisfaits de l’engouement

Publié le vendredi 17 décembre 2021 à 13h00min

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Salon national du miel : Organisateurs et participants satisfaits de l’engouement

Ouvert le 14 décembre 2021, le Salon national du miel (SANAM) a refermé ses portes le 16 décembre, à Ouagadougou. Trois jours durant, producteurs et amoureux du miel et de ses dérivés ont pu partager leurs expériences mais également se ravitailler.

C’est dans le but de valoriser la filière apicole burkinabè que l’interprofession des acteurs de la filière apicole, grâce à la Chambre du commerce et de l’industrie du Burkina, en partenariat avec l’ONG GRET et l’Union européenne (UE) ont organisé la deuxième édition du SANAM à Ouagadougou.

Placée sous le thème : « Apiculture et préservation de l’environnement », la deuxième édition du salon, visait « à promouvoir l’apiculture mais surtout les produits de la ruche pour créer un cadre interactif au profit des acteurs de la filière et créer une vitrine afin que les producteurs, les transformateurs et les commerçants puissent se rencontrer », a détaillé Issoufou Nana, secrétaire technique de l’apiculture au ministère en charge des ressources animales, co-organisateur du SANAM. 

Issoufou Nana, secrétaire technique de l’apiculture, au ministère en charges des ressources animales

Durant 72 heures, ce sont au total une cinquantaine de producteurs et transformateurs qui ont exposé leurs produits. 15 parmi eux ont été distingués pour le travail abattu dans le domaine de l’apiculture.

Korotimi Poda/ Sanou, apicultrice depuis 1985, s’est vue décerner un trophée comme récompense pour ses différentes réalisations. Elle a également salué la tenue de ce salon qui leur permet, à eux apiculteurs, de développer leurs affaires. « Cette participation a été bénéfique pour mon entreprise et moi. J’ai rencontré des acheteurs professionnels, des producteurs aussi, ce qui m’a permis de remplir mon carnet d’adresses. J’ai également reçu un prix pour le travail abattu. C’est un sentiment de joie et de fierté qui m’anime et qui m’appelle à persévérer dans l’activité apicole », a affirmé, tout sourire, l’apicultrice.

Korotimi Poda/ Sanou, apicultrice, exposante au SANAM

Au terme de ce salon, le bilan est à la satisfaction. « Le fait de pouvoir tenir une deuxième édition dans cette situation d’insécurité et de covid-19 et de voir l’engouement non seulement des acteurs de la filière, mais aussi des acteurs de la recherche et de développement et faire en sorte que les gens puissent vendre leurs produits, accéder au marché est une grande satisfaction. Nous pouvons vous dire d’ores et déjà qu’après avoir regardé les statistiques, les apiculteurs ont réussi à vendre des produits et à obtenir des contrats », selon Issoufou Nana.

Avant de clore son propos M. Nana, a confié nourrir de grandes ambitions pour les prochaines éditions. « Nous espérons pouvoir augmenter la production et pouvoir faire en sorte que l’interprofession miel s’approprie entièrement l’organisation des salons. Aujourd’hui, c’est la chambre de commerce qui nous appuie fortement. Nous recherchons une autonomie de cette interprofession en matière d’organisation de salon, comme dans les autres pays que nous visitons », a-t-il conclu.

Le SANAM qui est cette année à sa deuxième édition a été initié dans le cadre du Programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest. Il vise principalement à être une plateforme d’échanges et de mise en réseau d’affaires des acteurs, professionnels et vendeurs.

Il faut rappeler que le Burkina Faso, au nom de l’amélioration de la qualité des produits de la ruche, a obtenu le renouvellement de son autorisation d’exportation du miel dans les pays d’Europe. Avec plus de 16 000 apiculteurs que compte la filière miel, la production moyenne annuelle de miel est passée de 500 tonnes en 2017 à 1 300 tonnes en 2021. C’est également plus de 3 000 flacons de cire qui ont été exportés en 2021.

Nado Ariane Paré (Stagiaire)
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