La dynamique de former d’excellents ingénieurs et chercheurs est l’objectif visé par nos universités. L’Institut 2iE ne dérobe pas à ce challenge. C’était même le défi de ces doctoriales qui en étaient à leur 9e édition.

Durant cette édition, trois axes étaient inscrits au menu. Il s’agit d’abord du climat, de l’eau et de l’assainissement. Ensuite, la question des énergies renouvelables et systèmes intelligents et tertio, les éco-matériaux de construction et la durabilité des ouvrages.

Plusieurs communications et concours ont étayé ces différents axes. Ils avaient pour objectifs de donner l’opportunité aux chercheurs, doctorants et porteurs de projets innovants de présenter et discuter leurs travaux de recherche ; de créer un cadre d’échanges des résultats des différents laboratoires et équipes de recherche de 2iE ; de mieux faire connaître les activités de recherche de 2iE ; d’échanger avec les chercheurs et partenaires scientifiques extérieurs de l’Afrique et du reste du monde et de contribuer à l’amélioration de la production de 2iE.

Vue partielle de l’assistance

Harouna Karambiri, directeur de la recherche de l’Institut 2iE, se dit très satisfait. L’innovation de cette année est d’orienter les recherches vers les impacts. Cela a permis aux chercheurs de montrer autrement leurs recherches et en quoi cela impacte les sociétés. Des industriels ont été associés. Ils ont pu apprécier les résultats et expliquer aux chercheurs leurs difficultés et comment ils œuvrent à résoudre au quotidien ces défis en vue du bien-être de la population. Cette coopération entre entreprises et institut de recherche est un élément très important afin de faciliter le transfert des résultats de la recherche vers l’utilisation. "Nous avons pu constater une amélioration au niveau de la recherche des doctorants et cela signifie que nous faisons de la recherche de haut niveau", se réjouit-il. Il dit garder espoir que ces innovations puissent être concrétisées sur le terrain pour le bien-être des populations.

Pr Harouna Karambiri, directeur de la recherche à l’Institut 2iE

Le Pr Igor Ouédraogo, responsable de l’école doctorale de l’Institut 2iE, se réjouit de l’objectif grandement atteint. L’idée des doctoriales est de donner l’occasion aux doctorants de discuter de leurs résultats de recherche et de bénéficier des conseils de leurs aînés chercheurs afin de s’améliorer, précise-t-il. C’est un cadre de renforcement de partenariat entre instituts de recherches et entreprises. "Autant les résultats de la recherche doivent alimenter le développement des entreprises, autant également les entreprises devraient soutenir la recherche", plaide-t-il. Les entreprises minières ont été invitées pour constater les résultats obtenus dans les laboratoires afin de voir comment bénéficier de l’accompagnement de la recherche effectuée par les instituts.

Cette édition a connu quatre concours parmi lesquels le prix du meilleur projet d’innovation, "Ma thèse en 180 secondes". A la fin du concours, quatre trophées ont été donnés aux meilleurs par catégorie. Il s’agit de Mohamadou Maïga du Mali, doctorant à 2iE et gagnant du concours "Ma thèse en 180 secondes". Il a dit toute sa joie d’être l’heureux impétrant de cette catégorie. Il promet de faire davantage pour la suite de sa formation et de sa carrière.

Pr Igor Ouédraogo, responsable de l’école doctorale de l’Institut 2iE

Pour la catégorie "Meilleur projet innovant en 120 secondes", le premier prix est revenu à Younaïse Adéotan du Benin, doctorante à 2iE. "Je dirai que c’était parfait. Je suis tellement contente de décrocher ce trophée", s’est-elle exprimée au sortir de la cérémonie. L’autre lauréat est Yawo Daniel Adufu du Togo dans la catégorie "Meilleure communication orale". Il est également doctorant de l’institut. Selon lui, la présente doctoriale est la plus aboutie au vu de la participation. Il salue l’opportunité accordée aux étudiants et se dit que c’est une invite à mieux faire. Arnaud Ouédraogo, du Burkina Faso, a quant à lui, raflé le prix dans la catégorie "Meilleur posters scientifiques".

L’édition 2021 des doctoriales a connu plusieurs communications d’enseignants-chercheurs et de chefs d’entreprises. Plus de 200 participants y ont pris part en présentiel et une centaine en distanciel.

Inocent H. Alloukoutoui (Stagiaire)
Lefaso.net