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Promotion des droits humains au Burkina : Un atelier pour faciliter l’émergence d’une communauté de pratiques

Publié le jeudi 16 décembre 2021 à 13h07min

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Promotion des droits humains au Burkina : Un atelier pour faciliter l’émergence d’une communauté de pratiques

L’atelier national de lancement du projet TMT+ OKP-SHL-20049 s’est tenu à Ouagadougou ce mercredi 15 décembre 2021. Il a réuni les acteurs de la société civile, de la promotion des droits humains des enseignants d’université et des étudiants sous le thème : « Renforcer les capacités des acteurs dans le domaine de la sécurité, état de droit et les changements climatiques pour créer et pérenniser une communauté de pratique autour de la résilience communautaire ».

Cet atelier vise selon les organisateurs, à sortir le droit de la théorie ou des livres pour le confronter à la pratique. En effet, il s’agit de faire de ces différents acteurs les relais d’information sur les mécanismes de droits au service des citoyens. Pour le coordonnateur de cet axe du projet, Dr Dié Léon Kassabo, cette activité est une nécessité. « A travers ce programme nous voulons confronter les étudiants à la réalité en recevant des personnes qui sont en difficulté, qui ont des problèmes juridiques, leur donner des conseils pratiques afin de les orienter dans la résolution de ces difficultés » a-t-il laissé entendre. C’est aussi, confie-t-il, une manière de mettre en synergie l’ensemble des expériences dans le pays en matière d’accompagnement des populations en difficulté sur le plan judiciaire. Autrement dit, cette activité va permettre d’outiller ces différents acteurs sur des questions juridiques afin de leur permettre d’éclairer la population sur leurs droits.

Le coordonnateur du projet, Dr Dié Léon Kassabo, a salué l’engagement des acteurs

Pour ce faire, les différents participants vont faire de cet atelier, un cadre de partage d’expériences et d’informations en matière de promotion des droits humains.

Me Fako Ouattara expert associé à ce projet, a de prime abord, souligné l’opportunité de cette activité. Pour Me Fako Ouattara, les citoyens n’ont toujours pas la pleine mesure de l’utilisation du droit. Cette situation selon lui, est due à une insuffisance de mécanismes mises à leur disposition pour leur permettre de bénéficier des attributions du droit. Et cet atelier pour lui, est une occasion pour faire des recherches sur l’utilisation opérationnelle du droit. Dans cette perspective, poursuit-il, il sera question de viser une politique d’information du citoyen afin de pouvoir renseigner davantage les populations sur leurs droits. C’est aussi une occasion, dira-t-il, de réduire le chômage à travers l’emploi des étudiants en droit pour exécuter cette mission d’information. Du reste, l’objectif principal de cet atelier est de faire sentir l’effet de la loi au sein de la population.

Me Fako Ouattara expert associé au projet a souligné l’opportunité de cette activité

Le projet est mis en œuvre par un consortium d’universités. Il s’agit de l’université Joseph Ki-Zerbo du Burkina, Abdou-Moumouni du Niger, et celle des sciences juridiques du Mali. Ce sont ces trois universités qui s’occupent de la mise en œuvre du programme avec l’appui financier et technique de partenaires des Pays-Bas (MSN, ecdpm, CINOP) a confié le coordonnateur du projet.

Serge Ika ki
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 17 décembre 2021 à 02:07, par Dibi En réponse à : Promotion des droits humains au Burkina : Un atelier pour faciliter l’émergence d’une communauté de pratiques

    Nos élites africaines et burkinabè ici, sont marrantes, sympathiques et pathétiques !

    Faute de vision, elles s’affairent à appliquer les paradigmes des autres aux moyens des financements que ces derniers leur octroient. Elles ont surtout compris quelques pratiques et logiques simples : On développera le pays par les ONG et l’aide occidentale. Ici, à la manœuvre, on a l’appui financier et technique des ONG néerlandaises (MSN, ecdpm, CINOP des Pays-Bas).
    Et quand on les voit nombreux et attentifs dans une réunion, sous des ventilo brassant de l’air, on est certains que des financements extérieurs arrivent sur la table ; et en attendant nos développeurs locaux conjuguent selon le bon mode, les verbes appropriés et brassent les concepts et les objectifs ronflants destinés à justifier la captation des fonds alloués par les financeurs-ONG occidentales. Mêmes si ces fonds, généralement, disparaissent dans les sables mouvants de la bureaucratie endocoloniale ; ces acteurs sont rarement appelés à fournir des comptes-rendus comptables justificatifs des dépenses ou des bilans concrets d’évaluation de l’avancement des réalisations.
    C’est comme un processus d’endettement sans fin ! Et jamais ici, il n’est question de "comptons sur nos propres forces". On brassent de l’air et des mots justes pour captez des capitaux que ventilent ces ONG occidentales ; ce qui justifie en retour toutes les politiques de prédation. On le sait : il n’y a pas d’aide gratuite ; Et celui qui aide dans ces contextes étatiques est aussi le même qui te vole en retour !
    Le voleur n’aide jamais ! Il vole tout simplement par des moyens cachés
    Na an lara, an sara !
    La patrie ou la mort !

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