Lutte contre le terrorisme au Burkina : Le gouvernement échange avec les Koglweogo, Dozo et Rugga sur leur contribution
Le ministère de la Sécurité, en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers, organise une conférence nationale des Initiatives locales de sécurité (ILS), ce lundi 6 décembre 2021 à Ouagadougou.
Face à l’insécurité que vit le Burkina Faso depuis 2015, le gouvernement compte également sur les Initiatives locales de sécurité (ILS) pour vaincre le terrorisme. Ce lundi 6 décembre 2021, les Koglweogo, les Dozo et les Rugga sont réunis dans la capitale pour parler de sécurité avec les autorités politiques. Le thème choisi est : « Contribution des ILS dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso : enjeux et perspectives ».
Selon le ministre de la sécurité, Maxime Koné, il s’agit de montrer l’importance de ces acteurs dans le dispositif de sécurisation des villes et campagnes mais aussi de mettre en lumière le travail inestimable que les populations abattent dans cette guerre contre les ennemis du Burkina Faso.
- Pour le ministre Maxime Koné (au micro), le terrorisme sera vaincu lorsque tous les Burkinabè resteront soudés.
Dans son discours d’ouverture des travaux, le ministre n’a pas manqué de saluer les efforts des ILS. « Ce que vous faites en ce moment sur le terrain chaque jour est un engagement patriotique historique dont nos enfants et arrières enfants seront fiers d’en parler. Les plus hautes autorités sont au courant de ce travail. Aujourd’hui, vous êtes, aux côtés de nos FDS [Forces de défense et de sécurité] des exemples d’engagement et de dévouement pour la nation et cela force l’admiration de tous », a-t-il affirmé.
« Il faut revoir les paradigmes de sécurité »
Pour le représentant résident du Programme des nations unies pour le développement (PNUD Burkina), Mathieu Ciowela, la paix, la sécurité et la stabilité socio-politique sont des conditions fondamentales préalables au développement humain durable. Au nom des partenaires techniques et financiers, il a indiqué que la nature de la nouvelle menace sécuritaire montre que les forces de sécurité intérieure à elles seules ne peuvent faire face au défi de la restauration de la sécurité communautaire.
- Le représentant résident du Programme des nations unies pour le développement (PNUD Burkina), Mathieu Ciowela.
« Dans un tel contexte, il faut revoir les paradigmes de sécurité afin d’envisager une meilleure interaction entre les forces de sécurité intérieure, les autorités administratives et les populations, afin d’optimiser les efforts de prévention et de réponse face aux défis sécuritaires et aussi promouvoir la cohésion sociale », a-t-il ajouté, tout en réaffirmant le soutien des partenaires envers le Burkina Faso.
Un devoir de tous
Me Yacouba Drabo, le coordonnateur national de la confrérie des Dozo sans frontière, a, au nom des ILS, exprimé la satisfaction des participants. Leurs efforts sont reconnus et salués par le gouvernement. Il a profité de l’occasion pour inviter tous les Burkinabè à se joindre à la lutte. « C’est le devoir de tous les fils et filles du Burkina de se lever et de se donner la main, quelle qu’en soit la situation », a martelé le chef des Dozo.
- Les ILS des 45 provinces du Burkina Faso sont représentées à cette conférence nationale.
Pour une participation communautaire à la lutte contre le terrorisme, le ministre Maxime Koné a exhorté les participants à travailler afin de faire « des propositions réalistes et très concrètes qui nous permettrons d’engager une nouvelle phase dans la construction de l’espoir de nos populations à travers des victoires significatives sur les terroristes et le terrorisme au Burkina Faso ».
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 6 décembre 2021 à 17:30, par Bernard Luther King ou le Prophète Impie En réponse à : Lutte contre le terrorisme au Burkina : Le gouvernement échange avec les Koglweogo, Dozo et Rugga sur leur contribution
Moins d’un mois dejà, comme par un hasard prophetique, je parlais de ces ILS dans un article de LeFaso.Net. Je rappelle que je suis celui qui a porté cette expression "ILS" à la connaissance de l’opinion publique. JE suis celui qui l’a vulgarisé à dessein de valoriser le travail de ces acteurs. L’expression "co-production de securité", je l’ai dejà usé et sur-usé. Tous ces termes que j’ai vulgarisé, c’est "COURTESY OF" notre Ecole Nationale de la Police, leurs documentations.
Bref, je suis fatigué de revenir sur ces debats et ces causes dont je fus parmi les precurseurs et les protagonistes. JE suis même surpris que cette rencontre soit parrainé par le PNUD et financé par l’Allemagne et le Danemark. Où sont ces magistrats, ces juristes, ces journalistes, ces intellectuels tous apôtres de la Theorie de la Toute-Puissance Regalienne de l’Etat Republicain ? Où sont-ils, tous ces ANATHEMATISEURS, ou jeteurs d’anathème sur ces ILS ?
A bas Dieu, vive Freud le Portier du Paradis !
2. Le 6 décembre 2021 à 17:32, par Vérité En réponse à : Lutte contre le terrorisme au Burkina : Le gouvernement échange avec les Koglweogo, Dozo et Rugga sur leur contribution
On attend la liste du gouvernement exceptionnel. Le Président ne doit plus se laisser piloter. On peut bien s’en sortir avec un gouvernement à la hauteur. L’équipe qui est là n’est vraiment pas à la cheville. Presi de grâce ne dormez plus. Il y a 3 vrais ministres dans l’équipe, vite au remaniement il est grand temps
3. Le 6 décembre 2021 à 17:41, par KingBaabu En réponse à : Lutte contre le terrorisme au Burkina : Le gouvernement échange avec les Koglweogo, Dozo et Rugga sur leur contribution
C’est qui les Rugga ? M. le Ministre, ’’etre unis’’ ca veut dire quoi ?le terrorisme sera vaincu quand tous les Burkinabe auront des armes.
4. Le 6 décembre 2021 à 18:02, par SOME En réponse à : Lutte contre le terrorisme au Burkina : Le gouvernement échange avec les Koglweogo, Dozo et Rugga sur leur contribution
Pourquoi avez vous découragé et même détruit toute initiative des incitatives de défenses locales depuis le début ? C est dès le départ qu il aurait fallu les mettre en place, les structurer avec l’encadrement et la coopération avec les FDS. Bien au contraire certains ont voulu les opposer les uns aux autres. Comme dit mon ami Ka, Roch avance d’un pas pour reculer de 10 pas.
C est tard maintenant que vous avez laissé le temps au ver de coloniser tout le fruit pour que ces ILS. Expliquez leur un minimum qui sont ceux qui sont engagés dans cette guerre la contre leur pays et leurs parents
j aimerais bien savoir ce que vient faire le PNUD dans cette rencontre.
SOME
5. Le 6 décembre 2021 à 18:30, par Georges En réponse à : Lutte contre le terrorisme au Burkina : Le gouvernement échange avec les Koglweogo, Dozo et Rugga sur leur contribution
A mon avis, il faut éviter des rencontre de ce genre car elles sont tout simplement folkloriques, inutiles et même dangereuses du fait de l’intrusion de personnes non indiquées dans nos affaires sécuritaires (dozos sans frontière, PNUD, etc ;) qui sont des affaires éminemment et exclusivement nationales, surtout confidentielles.
Les causes de nos revers sont connus : nos forces combattantes (polices, gendarmes, militaires, vdp) manquent de tout jusqu’à la nourriture. C’est cela qu’il faut définitivement corriger, au lieu de donner l’occasion à des non spécialistes de questions sécuritaires (pnud), de nous engager dans de nouvelles expériences incertaines.
Pauvre Burkina, voilà où on en est :
Dozos sans frontière !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!??????????
6. Le 6 décembre 2021 à 23:44, par Baoyam En réponse à : Lutte contre le terrorisme au Burkina : Le gouvernement échange avec les Koglweogo, Dozo et Rugga sur leur contribution
Tutelle intellectuelle et tergiversations quand tu nous tiens. On en est encore au stade de consultation des koglweogos pendant que les terroristes terrorisent...
7. Le 7 décembre 2021 à 08:19, par PIONG YANG En réponse à : Lutte contre le terrorisme au Burkina : Le gouvernement échange avec les Koglweogo, Dozo et Rugga sur leur contribution
Ainsi donc, le tout puissant "État" (politiciens et narco syndicats fonctionnaire paresseux et FDS corrompus) remet doucement les pieds sur terre. Après avoir abuser de pouvoir, de l’argent publique et des titres flatteur et égoïste de "fonctionnaire", enfin le pays revient à ses propriétaires vrais : nos braves parents paysans, nos villageois, nos illettrés, nos moins civilisés, etc. Ceux sur qui les infirmiers et autres vautours de la santé crient par ce qu’il ne comprennent pas bien le français. Ceux qui qui se plient en deux devants les services publics et pour qui tout acte normal de l’état est est une grâce. Vivent le Chaos qui permet la renaissance.
Le 7 décembre 2021 à 12:22, par kwiliga En réponse à : Lutte contre le terrorisme au Burkina : Le gouvernement échange avec les Koglweogo, Dozo et Rugga sur leur contribution
@PIONG YANG
Vous écrivez : "enfin le pays revient à ses propriétaires vrais : nos braves parents paysans, nos villageois, nos illettrés, nos moins civilisés,"
Si seulement ce pouvait-être vrai. Mais ce n’est pas ça que je comprend ici. C’est seulement une fausse légitimation, pour leur faire supporter des responsabilités qui ne devraient en aucun cas leur incomber.
Cela signifie : nous au Ougaland, on conserve notre argent, notre pouvoir et nos privilèges, pendant que vous, au Burkinistan, vous allez vous faire trouer la peau, dans une guerre injuste contre d’autres miséreux, guerre que les gouvernements, précédent et actuel ont provoqués par leur incapacité à gérer le pays de manière équitable.
8. Le 7 décembre 2021 à 10:42, par LE FORGERON En réponse à : Lutte contre le terrorisme au Burkina : Le gouvernement échange avec les Koglweogo, Dozo et Rugga sur leur contribution
Bonjour,
Nous pensons que le Président doit déclarer le pays en guerre et voir ce que les Burkinabè pourront contribuer pour la victoire.
Les discours ne tiennent plus. Il faut passer aux actes, les politiciens doivent se taire et laisser les patriotes faire le combat.
Le Président doit permettre aux hommes de terrains de prendre le commandement. C’est à dire celui qui veut commander va sur le terrain car une citation mossi dit " Celui qui a vu le lion et celui qui n’a pas vu le lion n’a pas la même façon de courir". Celui qui a vu le lion, court sans se retourner et l’autre se retourne pour voir si c’est vraiment un lion. Conséquence il sera le premier a être attraper par le lion. Nos hommes sont sur le terrain, l’ennemi menace de les tuer et le commandement à Ouaga demande d’attendre des autorisations pour tirer. C’est quel genre de guerre ? Seul le Chef d’Etat-major peut rester à titre consultatif les décisions seront prises sur le terrain et il sera juste informé de l’évolution. Son rôle principal sera la disponibilité de la logistique en qualité et en quantité dans le temps et dans l’espace. Tous les gradés de l’armée qui ne voudront pas aller sur le terrain seront déclarés comme abandons et mis à la retraite anticipée avec poursuite judiciaire. Pour le faire, il faut que le pays soit déclaré en guerre.
La Patrie ou la mort Nous vaincrons !!!!!
9. Le 7 décembre 2021 à 14:30, par Abdoulaye En réponse à : Lutte contre le terrorisme au Burkina : Le gouvernement échange avec les Koglweogo, Dozo et Rugga sur leur contribution
Ce programme est a loué mais pourquoi être parrainer par le PNUD ou l Allemagne et le canada..le Burkina Faso est il souveraint ou pas ?