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Grand Duché de Luxembourg- Ouahigouya : Bientôt du biogaz pour la cantine dy lycée

Publié le jeudi 17 novembre 2005 à 05h08min

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Le mercredi 9 novembre 2005, un protocole de partenariat a été signé entre l’administration du lycée Yadéga de Ouahigouya et une délégation du lycée technique agricole d’Ettelbrück du Grand Duché de Luxembourg. Il est prévu, dans les mois à venir, la production de biogaz au profit de la cantine du lycée Yadéga.

Cette charte de partenariat entre les deux lycées porte, pour une année, sur la réalisation de biolatrines pour la production de gaz. Sa signature, intervenue dans les locaux du lycée Yadéga, a connu la présence du maire de la commune de Ouahigouya, Simplice Noraogo Ouédraogo, et du député Nouhoun Barry.

D’une valeur financière non encore déterminée, ce projet, dont l’exécution interviendra en septembre 2006, sera entièrement financé par le ministère de la Coopération luxembourgeoise.

Pour la représentante de l’Association des jeunes agriculteurs de Luxembourg, madame Micheline Troian, le choix du projet de biolatrines s’explique par l’existence de latrines fonctionnelles au lycée Yadéga.

Mais en attendant la réalisation dudit projet pour la production du gaz destiné à la cantine scolaire, il est prévu une vaste campagne de sensibilisation des élèves : "Il faut d’abord convaincre les élèves que le gaz produit à partir des latrines peut servir sans problème à la cuisson des aliments", explique madame Troian.

Au regard de l’intérêt aux plans économique et environnemental de ces biolatrines, le maire, Simplice Noraogo Ouédraogo, a souhaité qu’elles soient vulgarisées au profit des autres établissements scolaires de la commune.

Quant au proviseur du lycée Yadéga, Séni Ouédraogo, il s’est réjoui du début de concrétisation du partenariat entre les deux lycées : "Nous sommes satisfaits, car avec ce projet de biolatrines, le lycée vient de faire un pas de plus dans l’hygrenisation", a-t-il laissé entendre avant d’ajouter : "C’est un problème qui nous tenait à cœur, car les latrines n’étaient plus fonctionnelles".

Alain St-Robespierre

Observateur Paalga

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