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Actes terroristes au Burkina : L’ ANAPEV invite les populations à cesser toutes publications incitatives

Publié le lundi 29 novembre 2021 à 12h00min

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Actes terroristes au Burkina : L’ ANAPEV invite les populations à cesser toutes publications incitatives

L’association nationale d’aide aux personnes vulnérables (ANAPEV) fait une doléance à la population burkinabè sur les publications des actes terroristes. Selon elle, il faut cesser toutes publications sur les actions et exploits des terroristes qui tendent à accroître leur force et à les encourager. L’ intégralité du message dans la suite du texte ci-dessous.

HARO SUR LES PUBLICATIONS INCITATIVES DES ACTES TERRORISTES AU BURKINA

Nous livrons ce message pour lancer un appel solennel aux Burkinabé épris de paix, de sauvegarde de la vie humaine et souhaitant vivement l’éradication totale de terrorisme au Burkina Faso.

Il serait judicieux de notre part de cesser toutes publications sur les actions et exploits des terroristes, car en agissant ainsi à travers les médias et réseaux sociaux, nous ne faisons qu’accroitre leur force de frapper dans la mesure où nous les félicitons et les encourageons en ce sens sans le savoir. Pendant la guerre, faire étaler les exploits et les succès d’un ennemi l’encourage et remonte sa morale. IL en est de même de se laisser influencer par ses arsenaux de guerre. Evitons des expressions exagérées et sans fondement qui engendrent des conséquences néfastes sur la conscience de la population vulnérable.

N’ayez pas peur et penser que les terroristes du Burkina (constitués essentiellement des nomades) habitent en permanence en brousses cachés. Ils ont simplement trouvé la stratégie pour chasser d’autres communauté cohabitant avec les nomades et laisser dans les villages leurs complices qui les renseignent. Ainsi en cas de tentative éventuelle de retour des déplacés internes chez eux ou en cas de mise en place d’une unité quelconque de FDS, l’alerte des complices est tout de suite envoyé aux terroristes pour attaque ou embuscade. Alors ils viennent, ils frappent et ils disparaissent.

La preuve, il suffit de voir leur manière de faire pour comprendre qu’il s’agit des attaques pour faire peur et humilier.

Ce terrorisme n’a pour auteurs que des nomades Burkinabé égarés associés à ceux d’autres pays qui perturbent le Burkina Faso. Le phénomène a eu sa genèse dans des brousses. Comment alors peut-on imaginer qu’il s’agit de mauvaise gouvernance des hommes politiques ou manipulation occidentales vivant en ville ? Les exemples de 2 guerres mondiales, La guerre du Liban en 1979, du Congo, de RCA, du Rouanda et de la Cote d’Ivoire, ont commencé toujours dans les capitales et grandes villes avant d’élargir dans les fins fonds des campagnes ou villages.

Par exemple l’attaque de inata où on voit filmer les corps et enregistrement des voix tels que ‘’Burkina maaii’’ (le Burkina est mort) et afin ajouter le mot ALAAH AKBAR Alhamdoulilaah pour se camoufler dans l’islam.

Depuis quand le prophète saw a monté et marché sur le corps d’un homme tué ?
Depuis quand le prophète a maudit une nation ?

Depuis quand le prophète saw a dit que telle tribu est supérieure en islam et pour cela elle peut tuer des musulmans ou pas d’autres communautés ?

Quand les membres d’une tribu d’origine barbare, au lieu de chercher à se corriger pour se conformer à l’opinion humaine, se camouflent dans l’islam pour assouvir leurs passions machiavéliques, tôt ou tard ils le paieront et ils seront précipitée en enfer au jour du Jugement dernier. Quelle triste fin !!!!!!

Nous lançons encore un appel solennel aux différentes communautés religieuses du Burkina de mettre à coté leurs aversions sourdines des uns aux autres pour qu’ensemble nous fédérons nos efforts pour éradiquer totalement les terroristes dans notre pays car nous n’avons d’autre pays où vivre et il n’est pas question que nous le laissons tomber dans des mains des étrangers.

Cette guerre est sans modèle dans le monde dont la solution exemplaire doit être étudier.

Sans la fédération des paysans et les FDS, la victoire risque d’être obtenu au prix de lourds sacrifices. Les terroristes l’ont su avant nous puisque c’est leur guerre. Raison pour laquelle, au commencement de leurs combats, ils ont proféré des représailles à l’endroit des paysans qui coopéreraient avec les FDS. Les paysans pris de peur ont préféré se taire avec l’idée qu’ils seront en paix en restant neutre. Par abstention des paysans de fourniture de renseignements adéquats de reconnaissance de terrain, les terroristes ont profité pour repousser nos FDS pour pouvoir mettre à exécution leurs sales besoins ‘’Tuer, chasser et piller les paysans et faire des embuscades’’.

Les FDS sans les habitants pour les renseignements sur le terrain est comme porter un fusil sans cartouches et les paysans sans les FDS est l’inverse. La nature donne toujours à l’homme une petite solution au début de toute chose. Mais quand celle-ci prendre de l’ampleur, la solution devient difficile.

Chers frères et sœurs Burkinabé, par peur et manque de cohésion, ne nous laissons plus nous distraire encore par des hypothèses et informations infructueuses.

Les armes lourdes des terroristes du Burkina ne sont financées ni par aucune organisation islamique, ni par des occidentaux mais achetées auprès des trafiquant d’armes de tout bord avec l’argent des bétails des paysans volés par les terroristes, cela s’ajoutent les contributions financières de quelques Burkinabé malveillants.

C’est pourquoi nous dévons comprendre qu’ils ne sont pas invincibles et nous pouvons facilement détruire leur système en empêchant de nouvelles attaques qui rassureraient leurs ravitaillements en rations et en munitions. Pour cela tous les habitants des villages des zones à risques doivent s’entrainer et s’équiper en flèches et arbalètes modernes pour empêcher tout intru d’entreprendre toute action terroriste nouvelle et étendre l’expériences dans des zones occuper avec un retour assurer des déplacés internes. Même avec moins de 500 mille à 1 million de frèches et arbalètes suffisent pour couvrir les zones à risques contre les exactions terroristes.

Ce sont des armes blanches qui ne coutent pratiquement rien et on peut en produire de bonnes qualités en quantité industrielle suffisante en moins d’une semaine.

Nous attirons l’attention de tous que le Burkina Faso, quel que soit son système de gouvernance, ne disposera pas les moyens nécessaires pour affecter des militaires sur l’ensemble de ses 7000 villages et leurs hameaux pour arrêter les avancées et des attaques sauvages des terroristes. Il nous faudra alors au moins 700000 à 100000 (un million) de soldats. Il est plus facile à l’état Burkinabé d’affecter un policier à chaque cour familiale de Ouagadougou en cas d’attaques de bandits généralisées qu’à chaque hameau du pays d’un militaire. Arrêtons de rêver car c’est utopique.

Par contre avec des flèches et arbalètes améliorées chaque paysan peut, à moindre coût, assurer son autodéfense contre ces morpions terroristes.

La flèche ou arbalète reste l’arme noble car elle assure sans bruit la sécurité de la cellule familiale et la défense de la collectivité paysanne. Là nous croyons que les premiers colonisateurs peuvent témoigner ;

La flèche ou arbalète est une arme de légitime défense. On ne peut s’en servir pour attaquer donc pas d’inquiétude au cas où elle tombe dans la main de l’ennemi dont le rôle n’est que d’attaquer.

La flèche ou arbalète empêche d’être déloger par un intru.

La flèche ou arbalète est une arme efficace pour les combats d’embuscades
Enfin même s’il y a des millions de flèches ou arbalètes en circulation après la guerre elles ne causent aucune conséquence secondaire vue sa limite d’intervention.

Il faut 2 à 3 jours d’entrainer aux tirs à l’arc et à l’arbalète et une vingtaine de flèches ou arbalètes pour chaque cellule familiale et sa protection est rassurée.
Pour parachever, on peut ajouter des avertisseurs sonores (flutes, clairons, tam-tam) pour distractions et surprendre de l’ennemi.

Nous exhortons avec force que l’ennemi est très faible sur le terrain d’autrui, sauf qu’il faut connaitre son point faible. Voyez-vous l’éléphant est fort et difficile à abattre mais il suffit de mettre une fourmi dans sa trompe et elle le tue.
Ensemble avec les FDS libérons nos terres et territoire.

Merci pour votre lecture attentive et soyons unis frères et chers compatriotes.


Le président

BELEM Ousmane

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