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Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Le témoin Ernest Nongma Ouédraogo était "étranger" à tout

Publié le mardi 30 novembre 2021 à 10h17min

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Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Le témoin Ernest Nongma Ouédraogo était

Ernest Nongma Ouédraogo a remplacé Philippe Ouédraogo à la barre en tant que témoin. Il est commissaire de police à la retraite et actuel maire de la commune rurale de Tema-Bokin sous la bannière de L’UNIR- MPS (Union pour la renaissance-Mouvement patriotique sankariste).

Au moment des faits, il était ministre de l’Administration du territoire et de la sécurité dans le gouvernement du Conseil national de la révolution (CNR).

À la barre, le témoin refuse tout commentaire, il évite surtout de citer des noms et survole toutes les questions, a fait remarquer le président du Tribunal. D’ailleurs, les tentatives de ce dernier, de lui tirer les vers du nez, sont restées vaines.

Comme exemple, le président est revenu sur un témoignage qui dit que le 14 octobre 1987, Vincent Sigué, chef de la sécurité de Thomas Sankara, serait allé chercher des armes à l’Escadron de transport et d’intervention rapide (ETIR), à Kamboinssin. "Je n’en sais rien" répond brièvement l’ex-ministre en charge de l’administration du territoire et de la sécurité du CNR.

"Nous nous sommes suffisamment occupés de nos ennemis, il est temps que nous nous occupions de nos amis", cette déclaration serait de Ernest Nongma Ouédraogo, lors d’un conseil de ministres.

Selon le parquet, ce serait cette déclaration qui aurait mis le feu aux poudres. Ernest Nongma Ouédraogo ne se souvient même pas l’avoir dit, à plus forte raison de mettre la poudre à quoique ce soit.

"Je ne crois pas avoir dit cela. C’est peut-être une interprétation", se dédouane-t-il.

On peut tout de même retenir de son témoignage, qu’après les tueries du 15 octobre 1987, il a été incarcéré pendant près d’une année, dans un premier temps, à la gendarmerie et après au conseil de l’Entente.

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 29 novembre 2021 à 15:11, par Etirev En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Le témoin Ernest Nongma Ouédraogo était "étranger" à tout

    Maintenant tout devient compliquee. Si Ernest ne savait rien alors qui d’autre pourrait nous eclairer ?
    Je conclus qu’il faut arreter ce jugement et laisser le tout a l’histoire. Il y a deux camps qui malmenent le pays, les Sankaristes et les ABC, amis de Blaise Compaore.
    Nous autres, le peuple, on nous tire comme des anes.

  • Le 29 novembre 2021 à 15:12, par SOME En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Le témoin Ernest Nongma Ouédraogo était "étranger" à tout

    belle strategie car c’est strategie contre strategie : la guerre des intelligences. On sait tres bien que ce proces n’est qu’un faire-valoir qui ne fournira rien et ce sont les assassins qui tiennent tout en main et sont protégés car a dire la verite ce serait la fin de beaucoup. Malheur a celui qui degainera le premier pour decouvrir sa strategie. Nongma sait ce qu’il a vecu, tant en tant que ministre que en tant que prisonnier
    Attendons la suite !
    SOME

  • Le 29 novembre 2021 à 15:22, par Touabga En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Le témoin Ernest Nongma Ouédraogo était "étranger" à tout

    L’attitude de Nongma démontre que ce procès est une pure formalité. Il ne faut rien attendre de ce procès, surtout pas une quelconque vérité.

  • Le 29 novembre 2021 à 15:35, par Sacksida En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Le témoin Ernest Nongma Ouédraogo était "étranger" à tout

    D’abord, pour revenir sur des depositions de Issa Dominique Konate relatives au GCB cree en Mai 1984, dont les premiers responsables etaient Palm Jean Marc et Issa Zampalegre tous les deux exclus a l’epoque du PCRV. Les Salif Diallo ont integre apres avec d’autres personnes. Le GCB etait controle par Blaise compaore par l’intermediaire de Jean pierre Palm le Gendarme petit frere de Jean Marc Palm l’un des responsables. Donc, le GCB de Jean Marc Palm et d’autres organisations au sein du Conseil National de la Revolution ont ete des complices de Blaise compaore pour l’execution du complot interne ayant abouti au 15 octobre 1987. Maintenant, s’agissant de Ernest Nongma Ouedraogo, au Conseil des Ministres du 7 octobre 1987, sur le Dossier de creation de la force speciale, la FIMATS apres les explications techniques et la necessite de creation de cette force par le President Thomas Sankara ; suite aux questions multiples des Ministres ; Nogma Ernest Ouedraogo, dans ses explications ; a la fin fait de l’humour en declarant qu’en plus des ennemis declares la Revolution, il va falloir s’occuper des amis de la Revolution qui oeuvre dans le meme sens que les premiers. A la suite de Nogma, le Ministre de la Defense Jean Baptiste Lingani donnant encore plus d’eclarcissements dans la hierarchie des forces armees et de securite ; et le Dossier FIMATS fut ainsi adopte a l’unanimite par le Conseil des Ministres. Ensuite l’on passa a autres choses. Salut

  • Le 29 novembre 2021 à 16:29, par caca En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Le témoin Ernest Nongma Ouédraogo était "étranger" à tout

    Si ce témoin a refusé de parler contre Blaise Compaoré, il serait temps de conclure le procès. Le Gal Diendéré a eu raison en parlant des rumeurs d’avant le 15 octobre 1987. Certains justiciers burkinabè voudraient confondre le charismatique Thomas Sankara dans son franc parler du l’impérialisme panafricaniste et ses coups bas. Si un Ernest Nogma refuse de témoigner contre Blaise Compaoré alors ministre de la sécurité au moment des faits c’est un coup pour la partie civile et le parquet militaire.

  • Le 29 novembre 2021 à 18:42, par Ka En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Le témoin Ernest Nongma Ouédraogo était "étranger" à tout

    Mon ami SOME : En suivant avec attention ce procès, j’attendais un plus des personnes pendant la révolution, qui ont compté pour un grand homme qui était Thomas Sankara. De pierre Ouédraogo a Ernest N. Ouédraogo, ma déception s’agrandisse. Pourtant durant toute sa petite vie de responsable du CNR, ces hommes qui perdent la mémoire prenaient Thomas Sankara pour leur modèle : Car c’était un homme de courage, d’intégrité et de droiture. C’était un homme bon, qui avait toujours un mot gentil, une attention pour chacun de ses meilleurs collaborateurs comme Ernest N. Ouédraogo, et Pierre Ouédraogo, Toé fidèle, Abdou Salam Kaboré et autres. En les côtoyant au moment du RDP pour des projets de développement, je trouvais auprès d’eux une source d’inspiration pour cerner le RDP de Thomas Sankara. Aujourd’hui ces personnes qui ont compté pour le fils de tout un continent le nient comme Juda qui a trahi Jésus. pourtant ils savent que Blaise Compaoré les a tous trompé, et personne n’ose l’accusé directement.

    Mais "De Mahatma Gandhi, en passant par Fidel Castro, Lumumba, Mandela, John Jerry Rowlings jusqu’à Paul Kagame, on ajoutera Thomas Sankara pour les hommes qui ont marqué leur époque et qui sont des immortels, car, ils ont eu le sens d’élevé le patriotisme, désintéressé par le pouvoir, et qui ont été prêts à l’ultime sacrifice pour leurs peuples." Et on peut dire a ceux qui perdent la mémoire délibérément pour insulter Thomas Sankara, qu’ils perdent leur temps, car ils peuvent pas travestir l’histoire.

    • Le 30 novembre 2021 à 04:07, par caca En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Le témoin Ernest Nongma Ouédraogo était "étranger" à tout

      Vieux Ka, je suis désolé et je comprends bien votre déception dans ce procès dite historique. Les témoins se succèdent mais aucun qui parlent librement à l’absence de Blaise Compaoré ne peut même pas apporter un accusation crédible contre le mari de Chantal Compaoré.
      Le parquet militaire est en souffrance d’éléments de preuve de comment le coup d’état a été organisé. La partie civile devient moins bavarde car aucun élément ne leur permets d’accuser . En dehors le rôle de JP Palm dans l’après le coup qui a arrêté et torturé des burkinabè personne ne peut dire comment le carnage a été organisé.
      Nous sommes tous d’accord pour rendre un hommage éternel à Thomas Sankara et regrettons pour tout ce qui lui ait arriver, mais dans l’histoire d’une nation il y a parfois de ces crimes de honte de la république que personne ne peut élucider même la justice. Si on avait suivi le conseil de la CODER avec sa justice transitionnelle peut être que nous aurions plus de vérité les auteurs du crime. Il faudrait que les uns come les autres arrêtent de berner ou de manipuler le burkinabè. Pour preuve le procès n’est pas une priorité des burkinabè en dehors des revanchards de Blaise Compaoré.
      Bon courage et gardez l’espoir que peut être l’ange Gabriel pourrait venir vous faire des révélations et apporter des preuves de culpabilité de Blaise Compaoré et du Gal Diendéré.

    • Le 30 novembre 2021 à 04:08, par caca En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Le témoin Ernest Nongma Ouédraogo était "étranger" à tout

      Vieux Ka, je suis désolé et je comprends bien votre déception dans ce procès dite historique. Les témoins se succèdent mais aucun qui parlent librement à l’absence de Blaise Compaoré ne peut même pas apporter un accusation crédible contre le mari de Chantal Compaoré.
      Le parquet militaire est en souffrance d’éléments de preuve de comment le coup d’état a été organisé. La partie civile devient moins bavarde car aucun élément ne leur permets d’accuser . En dehors le rôle de JP Palm dans l’après le coup qui a arrêté et torturé des burkinabè personne ne peut dire comment le carnage a été organisé.
      Nous sommes tous d’accord pour rendre un hommage éternel à Thomas Sankara et regrettons pour tout ce qui lui ait arriver, mais dans l’histoire d’une nation il y a parfois de ces crimes de honte de la république que personne ne peut élucider même la justice. Si on avait suivi le conseil de la CODER avec sa justice transitionnelle peut être que nous aurions plus de vérité les auteurs du crime. Il faudrait que les uns come les autres arrêtent de berner ou de manipuler le burkinabè. Pour preuve le procès n’est pas une priorité des burkinabè en dehors des revanchards de Blaise Compaoré.
      Bon courage et gardez l’espoir que peut être l’ange Gabriel pourrait venir vous faire des révélations et apporter des preuves de culpabilité de Blaise Compaoré et du Gal Diendéré.

    • Le 30 novembre 2021 à 13:11, par SOME En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Le témoin Ernest Nongma Ouédraogo était "étranger" à tout

      Mon ami ka, je ne sais si tu te souviens mais moi je me montrais dubitatif quant aux resultats de ce proces. Non que cela ne puisse se faire mais les conditions et les circonstances memes de ce proces m’indiquent qu’il y a pas un fond de sincerité. Car comment les assassins peuvent-ils juger leur propre forfait ? vois tu un salif diallo venir dire oui j’ai fait ca et ca ?

      Te souviens tu du proces de diawara et les pressions sur thomas sankara ? Mais le proces a eu lieu et les voleurs de milliards condamnés. Ils se sont bien vengés apres !! Mais le proces a eu lieu parce qu’il y a avait une volonté politique de la part du responsable du CNR. Je ne trouve pas cette volonté dans le cas d’espece.

      il est clair qu’il y a quelque chose qui ne va pas : l’epidemie d’alzeihmer qui ravage les temoins est si sytematique que c’est siderant ! On voit que l’accusation detient encore le pouvoir et fait pression pour imposer le silence aux uns et aux autres.

      Le manque de volonté de cooperation de la part des temoins et accusés est clair. C’est un jeu de strategie face a laquelle il faut adopter une strategie appropriée. Et dans tout ca, le temps est devenu un facteur determinant. Certes le to tarde a cuire mais nous ne nous coucherons pas a jeun : on finira par manger un jour !

      Il faut comprendre l’offensive du CDP qui se voit deja au pouvoir, soit par coup d’etat ou par manipulation-recuperation de manifestants. Mais tout ca c’est de la faute a Roch qui, des le depart, a choisi la mauvaise voie lors meme qu’il le voyait qu’il ne pouvait aller dans ce sens. Alors pourquoi ?

      Oui on a approché Thomas sankara et on connait l’homme. Moi bien avant qu’il ne devienne un homme public. Oui le portrait que tu en fais correspond bien a l’homme. D’ailleurs l’article de J C Somda resume tres bien l’homme. Ceci est tres important vu les tactiques tres diverses pour tuer une 2e fois thomas sankara, ce sankara que les masses du monde entier ont retenu de thomas sankara mais que l’on fait tout pour detruire.
      SOME

    • Le 30 novembre 2021 à 13:13, par SOME En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Le témoin Ernest Nongma Ouédraogo était "étranger" à tout

      Mon ami ka, je ne sais si tu te souviens mais moi je me montrais dubitatif quant aux resultats de ce proces. Non que cela ne puisse se faire mais les conditions et les circonstances memes de ce proces m’indiquent qu’il y a pas un fond de sincerité. Car comment les assassins peuvent-ils juger leur propre forfait ? vois tu un salif diallo venir dire oui j’ai fait ca et ca ?

      Te souviens tu du proces de diawara et les pressions sur thomas sankara ? Mais le proces a eu lieu et les voleurs de milliards condamnés. Ils se sont bien vengés apres !! Mais le proces a eu lieu parce qu’il y a avait une volonté politique de la part du responsable du CNR. Je ne trouve pas cette volonté dans le cas d’espece.

      il est clair qu’il y a quelque chose qui ne va pas : l’epidemie d’alzeihmer qui ravage les temoins est si sytematique que c’est siderant ! On voit que l’accusation detient encore le pouvoir et fait pression pour imposer le silence aux uns et aux autres.

      Le manque de volonté de cooperation de la part des temoins et accusés est clair. C’est un jeu de strategie face a laquelle il faut adopter une strategie appropriée. Et dans tout ca, le temps est devenu un facteur determinant. Certes le to tarde a cuire mais nous ne nous coucherons pas a jeun : on finira par manger un jour !

      Il faut comprendre l’offensive du CDP qui se voit deja au pouvoir, soit par coup d’etat ou par manipulation-recuperation de manifestants. Mais tout ca c’est de la faute a Roch qui, des le depart, a choisi la mauvaise voie lors meme qu’il le voyait qu’il ne pouvait aller dans ce sens. Alors pourquoi ?

      Oui on a approché Thomas sankara et on connait l’homme. Moi bien avant qu’il ne devienne un homme public. Oui le portrait que tu en fais correspond bien a l’homme. D’ailleurs l’article de J C Somda resume tres bien l’homme. Ceci est tres important vu les tactiques tres diverses pour tuer une 2e fois thomas sankara, ce sankara que les masses du monde entier ont retenu de thomas sankara mais que l’on fait tout pour detruire.
      SOME

  • Le 1er décembre 2021 à 11:15, par LeBon En réponse à : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : Le témoin Ernest Nongma Ouédraogo était "étranger" à tout

    J’ai l’impression qu’il y a beaucoup de choses que les gens veulent nous cacher et surtout des choses sur le PF lui-même ou sur leurs responsabilités dans ce dénouement sanglant.

    Voyez vous, avant le 15 octobre beaucoup reconnaissent qu’il y avait un climat délétère entretenu par les 2 camps. Si je ne me trompe pas :
    - Le Lion a même déclaré que les tracts orduriers contre le PF étaient rédigés par J.M. Palm à Bobo, d’autres disent que c’est le regretté Salif Diallo. RIP.
    - Ernest Nongma Ouedraogo, le ministre de la sécurité de l’époque "l’un des meilleurs commissaires de police du pays de l’époque" n’en sait rien ou feint de ne rien savoir alors qu’il portait le projet de la FIMAT et dirigeait tous les services de police et de sureté nationale du pays.
    - Le commandant de la gendarmerie dont les éléments avaient pu mettre des gens sur écoute et ont pu infiltrer le groupe de Kamboulé en cote d’ivoire, ne donne aucun détail à ce sujet.
    - Pierre Ouedraogo, Patron des CDR (la plus grosse machine de la révolution) n’en sait rien ou feint aussi de ne rien savoir. Alors que tout le monde sait que 80% des dénonciations de l’époque étaient l’œuvre des CDR.

    - Fidèle Toé, Ami fidèle du PF aussi n’en sait rien ou feint de ne rien savoir. Il dit même avoir été informé au Ghana que le président Rawling avait apprête une villa pour Sankara. Sans nous dire pourquoi, Rawling avait accepté l’idée d’une démission du PF et son exil au Ghana.

    Un mutisme aujourd’hui devant les tribunaux de gens pourtant très prolixes quand il s’agit de s’adresser aux journalistes ou d’écrire leurs parts de vérité.

    Que cache ce mutisme ? Font-ils parti de ceux qui ont envenimé la situation ? de ceux qui rédigeaient aussi les tracts orduriers contre Blaise ? craignent-ils qu’en déballant les choses, les accusés en particulier Guinguéré n’en fassent autant pour eux ?

    Franchement je pense comme Tonton Mousbila que meme derrière les barreaux ou depuis Abidjan, Guinguéré et Blaise font toujours peur à des gens.

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