Disposer du plan triennal actualisé 2022-2024 de la stratégie nationale sur la question enseignante conformément aux exigences de celle-ci et du cadre de coopération sur la question enseignante, était l’objectif de cet atelier qui a pris fin le 27 novembre 2021 à Koudougou. En effet, dans la mise en œuvre du Plan d’action triennal (PAT), il est prévu qu’il soit examiné chaque année afin d’être actualisé en fonction des nouveaux défis. Selon Yves Franck Cambel Yenkoné, responsable national du projet G5 Sahel, ce présent atelier s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet G5 Sahel "Améliorer l’enseignement dans les pays du G5 Sahel" qui met en avant l’amélioration de la gestion et de la gouvernance des enseignants.

Aussi, il ajoute que cette activité aidera les enseignants à surmonter certaines difficultés identifiées au niveau des pays sur la base des études menées. « Cet atelier vise l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants et il tire même son fondement des conditions et des recommandations qui ont été édictées au niveau international par l’OIT et l’UNESCO », a-t-il précisé.

Salam Ansène Ouédraogo de la direction générale de l’encadrement pédagogique et de la formation continue

Pendant sept jours, soit du 22 au 28 novembre 2021, ce cadre de concertation a réuni des membres de l’équipe technique d’élaboration du plan triennal, des cadres du MENAPLN, des représentants des partenaires sociaux et de la société civile. Les participants, lors de cet atelier ont pu, entre autres, examiner les réalisations sur la question enseignante au cours de l’année 2021 ; recenser les activités déjà programmées dans le PAT 2022-2024 du MENAPLN ; identifier les nouveaux défis qui se posent ; produire un cadre logique glissant d’intervention couvrant la période 2022-2024 et afin assurer la cohérence d’ensemble de la narration et la mise en forme du document du PAT 2022-2024. Aux dires de Salam Ansène Ouédraogo de la direction générale de l’encadrement pédagogique et de la formation continue, le lien entre la qualité des enseignants et les résultats scolaires a été prouvé, d’où la nécessité de réunir les conditions pour que les enseignants puissent travailler efficacement. Il rassure : « Nous avons pu terminer avec le PAT, le document est prêt, il reste la mise en œuvre ».

Siaka Traoré, secrétaire général du Syndicat national des enseignants africains du Burkina

Au sortir de cet atelier, ce sont des sentiments de satisfaction de la part des organisations de la société civile. « Nous sommes satisfaits des conclusions auxquelles nous sommes parvenus. Il va s’agir donc de la mise en œuvre effective de ces conclusions. Pour nous, en tant que coordination syndicale, ces activités que nous avons déclinées ces derniers jours au cours de cet atelier ; si nous arrivons vraiment à mettre en œuvre ces conclusions, nous pensons qu’on pourra encourager les acteurs sur le terrain », a laissé entendre Siaka Traoré, secrétaire général du Syndicat national des enseignants africains du Burkina (SNEA-B). Il exhorte de ce fait les autorités à la mise en œuvre des engagements et à jeter un regard sur ce document qui contient trois points essentiels qui concerne la carrière de l’enseignant.

En rappel, le projet "Améliorer l’enseignement dans les pays du G5 Sahel" est mis en œuvre au Burkina Faso depuis janvier 2021 afin d’accroître d’ici 2030 le nombre d’enseignants qualifiés à travers des formations à leur profit.

Lefaso.net