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Situation sécuritaire au Burkina : L’ONA veut partager ses avis avec la présidence, la primature, la présidence de l’Assemblée nationale et le gouvernement

Publié le dimanche 28 novembre 2021 à 10h30min

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Situation sécuritaire au Burkina : L’ONA veut partager ses avis avec la présidence, la primature, la présidence de l’Assemblée nationale et le gouvernement

L’ONA ne manquera aucune lutte pour la sécurité, la stabilité et la prospérité du Pays
La situation politique nationale est préoccupante. La situation sécuritaire nationale est inquiétante. Les actions des autorités gouvernantes se sont révélées insuffisantes, impuissantes et impertinentes à améliorer la situation.
L’ONA salue la mémoire de nos illustres disparus. L’ONA exprime sa compassion et sa solidarité à toutes personnes affectées individuellement et collectivement par cette situation dramatique.

Il arrive des moments dans la vie des Nations où il sied que toutes les forces vives soient mobilisées pour régler des problèmes concrets. Le Burkina Faso est dans pareils moments depuis 2015 sur le plan politique et sécuritaire. L’ONA a fait son analyse de la situation et des solutions qui pourraient s’en dégager.

L’ONA a demandé, de manière répétée, la possibilité de partager ses avis avec les autorités en charge de ces questions, en l’occurrence la présidence, la primature, la présidence de l’Assemblée nationale et le gouvernement. Aucune de ces autorités n’a daigné recevoir pour écouter l’ONA. Devant cette situation, l’ONA doit continuer à porter ses opinions par les moyens qui lui restent et que lui laissent les autorités gouvernantes actuelles.

La population est au comble de l’indignation et à bout de résilience face à une situation nationale qui ne fait que s’empirer et à une gouvernance qui ne fait que révéler ses limites.

Devant les responsabilités que chacun doit assumer, l’ONA est déterminée à agir en tant que bloc politique progressiste et républicain. L’ONA appelle le gouvernement au respect des droits et libertés fondamentaux personnes. Elle appelle la population à se tenir prête pour toute action qu’elle entreprendra pour instituer une gouvernance plus ouverte, plus crédible, plus efficace et plus correcte.
Vive la République.

Ainsi délibérée et disposée à Ouagadougou le 27 novembre 2021
Pour la Conférence des Présidents des partis de l’ONA

Pr. Abdoulaye SOMA
Président de la Conférence des Présidents de l’ONA

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Vos commentaires

  • Le 28 novembre 2021 à 13:29, par Riibo En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : L’ONA veut partager ses avis avec la présidence, la primature, la présidence de l’Assemblée nationale et le gouvernement

    Quelqu’un peut-il éclairer ma lanterne sur le statut de l’ONA ? Est-elle une entité politique approuvée et reconnue ? Je crois me rappeler que cette structure s’était constituée en dehors de toutes légalité puis a voulu se faire accepter à la force par la législation du Faso. Aurait-elle, entre temps, réussi à se faire reconnaître ? J’attends une réponse afin de pouvoir apprécier cette sortie.

  • Le 28 novembre 2021 à 15:33, par Omar Dao En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : L’ONA veut partager ses avis avec la présidence, la primature, la présidence de l’Assemblée nationale et le gouvernement

    "L’équipe resserrée" annoncée fait sortir du bois ceux qui espèrent quelque chose autrement que par le suffrage universel. C’est aussi ça la politique !!!

  • Le 28 novembre 2021 à 17:07, par tengen-biiga En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : L’ONA veut partager ses avis avec la présidence, la primature, la présidence de l’Assemblée nationale et le gouvernement

    Trouvez-vous un autre président.

    Si c’est Abdoulaye SOMA qui doit être votre guide, vous êtes foutus.

    Je crains que ce Monsieur n’ait pas la lucidité nécessaire pour conduire un groupe.

  • Le 28 novembre 2021 à 19:20, par Gwandba En réponse à : Situation sécuritaire au Burkina : L’ONA veut partager ses avis avec la présidence, la primature, la présidence de l’Assemblée nationale et le gouvernement

    Le Burkina doit aujourd’hui se conjuguer avec toutes les forces qui le compose sans exclure qui que ce soit pour différence de chapelle ou autre chose.

    Nous sommes à une période de son parcours où toutes les compétences doivent être invités pour le remettre debout. Il faudrai à mon sens une statue exceptionnelle permettant à tous de contribuer à rétablir le droit de vie à nos populations car, situation exceptionnelle.

    Le premier combat contre le terrorisme est aussi celui de permettre à ceux qui pensent que toute personnes ou associations voulant participer aux combats de notre pays sont conditionnées par autres intérêts que celui de la patrie.

    la situation critique dans laquelle nous sommes est la conséquence que les décisions sont prises par une équipe LEGITiME mais incompétente. En attendant la fin de sa légitimité, c’est à dire aux prochaines élections, dotons notre pays de tous les bras valides pouvant apporter chacun sa contribution pour rétablir la paix.

    En suivant le président de l’assemblée devant les députés, mes larmes ont failli couler au vu de la pièce de théâtre dans laquelle il s’imagine. Complètement dans un orgueil de petit garçon adopté par la préférée du roi.

    Dans son cas, le roi est aveugle sourd et muet devant un précipice imminent.

    Que lui dire pendant qu’il n’est pas disposé à entendre quoi que ce soit puisse qu’il est président de l’assemblée et possiblement futur dauphin du président du Faso si celui-ci arrive à la fin de son second mandant au vu de la situation.

    Après ce voisinage, j’ai compris pourquoi ils se permettent des cadeaux de 96 millions aux maîtresses ménopausées pendant que ceux qui se battent aux front n’ont pas un bout de pain pour se nourrir.
    Pendant que des amis civils nommés ministres de la défense, qui ont par la suite été condamnés pour détournement des milliards de francs n’ont fait que quelques mois dans des prisons dorées qu’ils quittent sans qu’un seul franc n’a été remboursé.

    Les conséquences sont les milliers de personnes assassinées lâchement. Les terroristes ne font que terminés le travail commencé par les détourneurs autorités qui pourtant peinent à situer les responsabilités.

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