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Dori : Le collectif des OSC du Sahel monte au créneau pour demander au gouvernement de garantir leur droit à la sécurité

Publié le jeudi 25 novembre 2021 à 22h40min

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Dori : Le collectif des OSC du Sahel monte au créneau pour demander au gouvernement de garantir leur droit à la sécurité

Ce 25 novembre à Dori, chef-lieu de la région du Sahel, de nombreux magasins et boutiques des quartiers et marchés, ainsi que des restaurants sont fermés. La population a abandonné ses activités pour une marche pacifique afin exiger du gouvernement de garantir leur droit à la sécurité ainsi que l’intégrité du territoire. Partis du terrain communal, le point du ralliement, les manifestants ont investi les artères de la ville de Dori, en passant par la SONABEL et le rond-point Arba Diallo.

Pour le porte-parole du collectif, Abdoulaye Hoeffi Dicko, cette marche est une interpellation du gouvernement à prendre ses responsabilités. Selon lui, cela fait deux ans que la population du Sahel marche pour réclamer une meilleure sécurité, mais le gouvernement fait toujours la sourde oreille. Le collectif estime qu’il faut un changement radical pour remettre le pays à sa place. Le pays est en train de disparaître, dit-il.

Abdoulaye Hoeffi Dicko porte-parole du collectif

"Au Sahel, il n’y a que les quatre grandes villes qui vivent, à savoir Sebba, Dori, Gorom-Gorom et Djibo. Nous n’allons pas attendre que ces villes aussi disparaissent avant de sortir revendiquer le retour de la sécurité. Nous estimons qu’il est temps que les Burkinabè se ressaisissent, il est temps que les Burkinabè sortent pour dire que trop c’est trop. Si le régime ne se prend pas au sérieux, qu’il remette le mandat au peuple puisque c’est le peuple qui leur avait confié ce mandat", a clamé le porte-parole du collectif.

les magasins et boutiques fermés pour cause de la marche

A l’en croire, la marche de ce 25 novembre n’est qu’un début. Le samedi prochain, la population du Sahel sortira encore pour porter le même message, voire un message plus fort. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Daoula Bagnon
Correspondant Dori

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Vos commentaires

  • Le 25 novembre 2021 à 23:19, par Vérité Indiscutable En réponse à : Dori : Le collectif des OSC du Sahel monte au créneau pour demander au gouvernement de garantir leur droit à la sécurité

    L’insouciance est incompatible avec la gestion de la cité. Tu l’as fait M. Rock, tu devras supporter maintenant les conséquences. On vous a parlé fatiguer. Maintenant le ras-le-bol est aussi évident que vos poches pleines. Videz maintenant vos cerveaux pour trouver la solution à la hauteur de la charge qu’on vous a confiée, chers membres de la majorité ! Des solutions, oui. Des paroles vides, non.

  • Le 26 novembre 2021 à 11:46, par Yovis En réponse à : Dori : Le collectif des OSC du Sahel monte au créneau pour demander au gouvernement de garantir leur droit à la sécurité

    Dans cette foule qui s’agite, il y a certainement des personnes qui connaissent bien des terroristes et savent bien où sont les groupes terroristes. Que ces personnes assument déjà leurs responsabilités en les dénonçant. Cela serait une contribution hautement patriotique....

  • Le 26 novembre 2021 à 11:46, par Yovis En réponse à : Dori : Le collectif des OSC du Sahel monte au créneau pour demander au gouvernement de garantir leur droit à la sécurité

    Dans cette foule qui s’agite, il y a certainement des personnes qui connaissent bien des terroristes et savent bien où sont les groupes terroristes. Que ces personnes assument déjà leurs responsabilités en les dénonçant. Cela serait une contribution hautement patriotique....

    • Le 27 novembre 2021 à 09:55, par Dedegueba Sanon En réponse à : Dori : Le collectif des OSC du Sahel monte au créneau pour demander au gouvernement de garantir leur droit à la sécurité

      Sans doute veulent-ils que Roch aille au front comme Deby du Tchad, et se prendre une balle. Ainsi le "trône" serait libre, mais pour que qui s’y installe et nous aurons la paix ? Une guerre asymétrique ne se gagne que si chaque citoyen se sente concerné. Si on "marche" pour que le gouvernement mette un policier, un gendarme ou un militaire derrière chaque citoyen pour assurer sa sécurité, alors que l’on sait très bien que l’état n’en a pas les moyens, ce n’est pas productif. Avant de réclamer du pouvoir central des devoirs, demandons nous ce que nous mêmes avons déjà fait pour lutter contre ces voyous. Je ne voudrais pas ici dédouaner l’incurie du pouvoir par rapport à des insuffisances qui illustrent leur incompétence.
      C’est de toutes façons ce qui arrive à tout chef d’état qui s’enferme dans son clan pour agir avec ses amis et sa famille, au nom de tout un peuple. Forcément il a tendance à croire que sa réalité est la réalité de tout le pays, et se trouve déconnecté de ses électeurs. Puisque les classes sociales se fréquentent rarement. Je ne vois pas un Éric Bougouma, entrain d’acheter du riz à Sankar yaré, tout comme il ne viendra pas à l’esprit de notre Kom naba du quartier, d’aller manger à la table de Kossyam. Pamelo Mounka disait : "l’argent appelle l’argent", sans doute la pauvreté appelle la pauvreté aussi. Ceux qui se ressemblent s’assemblent et s’il n’y a pas de passerelles entre les groupes, il n’y a pas de nation. Je me rappelle encore Blaise qui disait que le Burkina était développé parce que même un berger peul en pleine brousse avait un téléphone portable. Commencez déjà par empêcher nos frères de rejoindre les terroristes, ou de dénoncer courageusement ceux qui les rejoignent. Tout le monde doit être un agent de renseignement de nos FDS, si nous avons peur pour nos vies, alors acceptons de vivre une vie pourrie par des drogués...

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