LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Procès Thomas Sankara et douze autres : "Le père de la révolution devait être tué à la Garde nationale de la révolution", soutient Boukari Kaboré, dit le "lion"

Publié le mardi 16 novembre 2021 à 22h55min

PARTAGER :                          
Procès Thomas Sankara et douze autres :

Thomas Sankara devait être "buté" à la Garde nationale de la révolution (GNR). C’est du moins ce qu’a déclaré l’ex Commandant du Bataillon d’intervention aero-porté (BIA), Boukari Kaboré dit le lion, dans sa version des faits, ce jour 16 novembre 2021.

C’est d’ailleurs pourquoi, ils lui avaient interdit de quitter le palais présidentiel le 15 octobre 1987. " Et le soir, à notre grande surprise, il se retrouve au conseil de l’Entente pour une réunion", fait remarquer le "lion".

Un plan A et un plan B

Selon l’ex Commandant de la BIA, il y avait un plan A et un plan B. Il fallait, soit le tuer ainsi que les irréductibles de façon simultanée.

Entendez par " les irréductibles", "Le lion" lui-même, l’ex Commandant du BIA, Michel Koama de l’Escadron de transport et d’intervention rapide (ETIR) et Vincent Sigué de la Force d’intervention du ministère de l’administration territoriale et de la sécurité (FIMATS).

Le plan B, c’était de le surprendre et le tuer, foi de Boukari Kaboré. "Parce qu’entre temps, Thomas Sankara ne voulait même plus de gardes rapprochées", soutient-il. Finalement, reconnaît-il, c’est le plan A qui a marché.

Je ne voulais pas le tuer, je voulais l’arrêter

Un peu plus tard dans la soirée, il affirme avoir enfin pu joindre le conseil de l’Entente.

Boukari Kaboré : "Allô Commandant Lingani"

Commandant Lingani : "Oui ça va, Commandant Kaboré ?

Boukari Kaboré : "Ça va pas, mon Commandant.
Qu’est-ce qui se passe, je veux parler à Thomas Sankara.

Commandant Lingani : "Attends, ne quitte pas, je te passe Blaise Compaoré.

Boukari Kaboré : "Allô..oui où est Thomas Sankara ?
Blaise Compaoré : "Il est mort, je ne voulais pas le tuer, je voulais l’arrêter".

"Il venait de mentir, car il savait très bien qu’on ne pouvait pas arrêter Thomas Sankara", répète-t-il.

Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 16 novembre 2021 à 17:18, par @@GOG En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Le père de la révolution devait être tué à la Garde nationale de la révolution", soutient Boukari Kaboré, dit le "lion"

    Je me reconnais en toi M.Boukary pour ta vérité .Tu es digne fils de Koudougou,un témoin valable .Que les inculpés distracteurs se détrompent car leurs mensonges ne font qu’aggraver leur situation. Au fur et à mesure que le procės avance,les masques tombent.Courage au tribunal , à son Président.Chapeau bas au colonel Daouda Traoré.

  • Le 16 novembre 2021 à 17:23, par caca En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Le père de la révolution devait être tué à la Garde nationale de la révolution", soutient Boukari Kaboré, dit le "lion"

    Des fabulations pour ceux qui veulent entendre cette musique. On te dit de venir avec des preuves irréfutables et tu raconte de n’importe quoi. On comprend pourquoi l’attaque de Koudougou. Hé Wendé, ils ont manipulé la pauvre femme wooo.

    • Le 17 novembre 2021 à 01:01, par Nabiiga En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Le père de la révolution devait être tué à la Garde nationale de la révolution", soutient Boukari Kaboré, dit le "lion"

      @ Bonjour Caca

      Grâce aux témoignages de Bukari, on comprend aisément pourquoi Blaise se force d’être introverti et pour cause, il est tout le temps en état d’ébriété et s’il s’exprime l’odeur très puissante de l’alcool va étouffer toute personne à 100 mètres de lui. En réalité il n’est pas un introverti maudit mais un soulard tout fait. Pauvre Burkina, tu t’es laissé gouverner par un saoulard qui, sous l’effet de l’alcool, faisait tuer toute personne par les moyens les plus atroces qui croisait son chemin à commencer par Clément Oumarou dont une bombe fut balancée dans sa voiture et comme au Conseil National lorsque les secouristes sont venus porter secours au blessé ont été systématiquement refoulé, la voiture de Clément fut encerclée pour empêcher toute aide à ce pauvre. Sanguinaire, peureux, soulard.

      • Le 17 novembre 2021 à 13:43, par caca En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Le père de la révolution devait être tué à la Garde nationale de la révolution", soutient Boukari Kaboré, dit le "lion"

        Nabiiga, j’ai cru comprendre que le procès actuel concerne l’assassinat de Thomas Sankara dont sa veuve a déposée une plainte aux fins de comprendre les raison de la mort odieux de son défunt mari.
        Le propre du burkinabè c’est bien l’amalgame des sujets. Si le procès concernait tout morts suspects du régime de front populaire, je peux comprendre les raisons de vos arguments. Ici, c’est le procès sur l’assassinat de Thomas Sankara.
        Ce témoignage à charge de Boukari devait affaiblir la thèse du camp Compaoré ; mais celui-ci est venu soutenu la thèse du complot du 20h où le numéro 2 de la révolution mourrait. A croire son témoignage vrai, le témoin met à mal la partie civile et confirme la promptitude du camp Compaoré.
        Le témoin a manqué de réalisme dans son témoignage.

  • Le 16 novembre 2021 à 18:10, par TANGA En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Le père de la révolution devait être tué à la Garde nationale de la révolution", soutient Boukari Kaboré, dit le "lion"

    Il a dit : ’’Je ne voulais pas le tuer...’’ donc c’est lui Blaise qui a orchestré
    Le film est fini.

  • Le 16 novembre 2021 à 19:51, par Paf En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Le père de la révolution devait être tué à la Garde nationale de la révolution", soutient Boukari Kaboré, dit le "lion"

    Sur ce point je suis d avis avec le lion du bulkiemde. Ils ne pouvaient vraiment pas l arrêter. Quel triste sort vraiment.

  • Le 17 novembre 2021 à 06:09, par Sacksida En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Le père de la révolution devait être tué à la Garde nationale de la révolution", soutient Boukari Kaboré, dit le "lion"

    Depuis un certain temps, l’internaute CACA tend a nier l’evidence que les assassinats premedites du 15 octobre 1987, est la resultantes conaequentes d’un complot elabore et conduits par le chef du complot et ses accolytes criminels. De quels preuves encore vous voulez avec toutes les revelations faites depuis des decennies. Meme si vous avez des interets personnels avec le clan Blaise compaore, un peu de dignite et de respects pour les morts et leurs familles. Salut

  • Le 17 novembre 2021 à 10:53, par Manuel En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Le père de la révolution devait être tué à la Garde nationale de la révolution", soutient Boukari Kaboré, dit le "lion"

    Bonjour
    À mon frère Sacksida qui s’étonne des propos irrespectueux et injurieux de l’internaute dont je refuse d’écrire le nom tellement ce nom à lui seul suffit à comprendre la personnalité de l’individu, il faut accepter que certains défendent sans limite l’ancien régime mafieux et criminel du clan de Ziniare.
    Pour ces gens, l’assassinat de Sankara et de ses proches est un fait divers.
    L’HISTOIRE se charge en ce moment de répondre à ces apatrides et autres renégats !

  • Le 17 novembre 2021 à 11:35, par caca En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Le père de la révolution devait être tué à la Garde nationale de la révolution", soutient Boukari Kaboré, dit le "lion"

    Je réponds mes détracteurs à l’aide de la psychanalyse et mon ironie de l’histoire est celle de Freud et Moïse. Que celui qui comprend, comprend ma position concernant ce drame.
    Après avoir renoncé à sa « Neurotica » pour élaborer la théorie du fantasme et de l’inconscient, centrée sur le refoulement et le complexe d’Œdipe, Freud dans L’Interprétation des rêves en 1899, démontrait que l’important pour la psychanalyse, était désormais la représentation mentale des événements et non plus leurs qualités empiriques.
    Dans son étude sur Les Frères Karamazov de Dostoïevski en 1927, il établissait l’universalité du complexe d’Œdipe en soulignant que même si un seul des trois frères accomplissait l’acte, chacun avait été hanté par le désir de meurtre qu’il cherchait à expier.
    Lors de la rédaction de Totem et tabou en 1912, Freud s’adressait à Jones : « Je parlais du désir de tuer le père, et voilà que maintenant je décris le fait réel. Après tout il n’y a qu’un pas à franchir entre le désir et l’acte »  Ernest Jones, La vie et l’œuvre de Freud, Paris, P.U.F., 1958,…. Il va franchir ce pas, en soutenant que le crime a réellement eu lieu, le père de la Horde Primitive a bien été assassiné, puis dévoré par ses fils. Refoulé dans l’inconscient, ce crime a marqué l’humanité d’une trace inaltérable puisque les religions ne seront que l’aboutissement de ces rites.
    Avec l’Homme Moïse et la religion monothéiste, Freud renoue avec la notion de phylogenèse pour expliquer la persistance de fantasme du meurtre du père. Mais cette fois, il situe l’acte dans sa réalité historique, en soutenant la thèse du meurtre de Moïse par son peuple, comme une résurgence du meurtre originel du père de la Horde Primitive.
    À travers une construction anarchique et fragile, faite de répétitions et de contradictions, Freud présente son œuvre sous la forme de trois essais. Les deux premiers, où il s’acharne à démontrer l’égyptianité de Moïse, et un troisième, iconoclaste. Le premier essai sera publié en 1914 mais signé dix ans plus tard. Le livre dans sa forme définitive ne sera édité qu’en 1939 à Londres, après son exil dans sa « Terre Promise anglaise ».
    Les bizarreries de cet ouvrage, son acharnement parfois poignant à nous convaincre à base de preuves matérielles, oubliant les principes mêmes de la psychanalyse, nous montrent que Freud semble dépassé par son sujet, et convient le lecteur à s’interroger sur les pressions psychologiques, politiques et religieuses qui l’incitent à rédiger son livre. Ce texte énigmatique soulève de nombreuses questions. Pourquoi Freud choisit-il le moment où son peuple subit de terribles persécutions pour le priver de son Prophète et de sa Loi ? Qu’est-ce qui le fascine tant à travers le personnage de Moïse ? Quelles secrètes raisons le poussent à soutenir la thèse du meurtre de Moïse ? Pourquoi affirme-t-il avec une telle force sa judéité ?
    Ce livre apparaît manifestement comme une combinaison complexe où l’histoire de Freud s’enchevêtre avec la légende de Moïse. Alors, fidèles à son enseignement, cherchons le refoulé. Comme la lecture d’un rêve, derrière le contenu manifeste, cherchons le contenu latent, derrière l’Exode, entendons l’exil, derrière le meurtre de Moïse, cherchons le meurtre du père, derrière l’homme Moïse, écoutons l’homme Freud...
    Lorsque Freud aperçoit pour la première fois en 1909, la statue du Moïse de Michel Ange dans l’église de Saint Pierre aux Liens, il écrit : « Aucune œuvre n’a produit sur moi un effet plus intense »  Élisabeth Roudinesco dans Le dictionnaire de la psychanalyse,…. La statue suscite chez Freud un trouble profond. Ce qui l’étonne, c’est précisément cette émotion qu’elle provoque en lui. On peut s’interroger pour reprendre un thème cher à Freud sur « ce retour du refoulé. »
    9La statue représente un Moïse assis, son visage exprime la colère et la souffrance. L’œuvre est censée représenter l’image d’un Moïse descendant du Mont Sinaï, avec les Tables de la Loi qu’il s’apprête à jeter, en découvrant avec colère, son peuple qui l’a trahi en adorant le Veau d’Or. Or que voit Freud ? Un Moïse dans la maîtrise, dominant au contraire son courroux, qui serre les Tables contre lui pour éviter qu’elles ne se brisent. Contrairement à la version biblique, Freud interprète que la volonté de protéger les Tables de la Loi, se révèle plus forte que la colère contre son peuple.
    Le fantasme de la révolution est terminée et la place à un état de droit même s’il y a des morts.

  • Le 17 novembre 2021 à 16:17, par Sacksida En réponse à : Procès Thomas Sankara et douze autres : "Le père de la révolution devait être tué à la Garde nationale de la révolution", soutient Boukari Kaboré, dit le "lion"

    La Revolution Democratique et Populaire etait un Etat de droits nouveau avec sa superstructure telles que son ideologie, sa politique, son droit et sa justice Populaire qui correspondents aux aspirations reelles du Peuple Burkinabe. Ainsi la structure actuelle Bourgeoisie Ancienne et Neocoloniale sur tous les plans politique administrative, economiques devrait laisser la place a l ’Etat Progressiste de type nouveau. Les carcans administratifs et les lourdeurs bureaucratiques, la corruption des elites, la mauvaise gouvernance et de gestion sont banis : et pour changer radicalement les choses aux profits reellement des masses fondamentales et Populaires. Dans ce type nouveau d’appareil d’Etat nouveau, le Programme economiques et sociales de 10 ans est realise en 5 ans. Et cela parce que les structures revolutionnaires sont allegees et sont dynamique et revolutionnaire avec un esprit independant, autosuffisant et planifie aux services des besoins fondamentaux des populations Burkinabe ou des masses Populaires. Sankara ne prenait pas des ordres a Paris Washington ou meme en Lybie ou Cuba. Salut

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Procès Thomas Sankara : Sept personnes condamnées font appel