E. Komboïgo

"Les scandales survenus ces derniers temps dans le monde de la finance sont en grande partie dûs à des risques d’opérations. Or, les cabinets focalisaient jusque-là leurs approches sur l’aspect comptable". C’est en ces termes que M. Marcel Kopoin, formateur au réseau KPMG a signifié la nécessité pour les cabinets d’audit de revoir leur méthodologie. Durant cinq jours, les participants bénéficieront d’une formation essentiellement axée sur les normes internationales d’audit IASC-USGA-AP, les normes SYSCOA, OHADA et une méthodologie dynamique d’audit KM. 

La formation de Ouagadougou vise à harmoniser les méthodes d’approches en matière d’audit de tous les cabinets partenaires du réseau KPMG dans le monde dont CAFEC-KA au Burkina Faso. Une cohésion dans la conduite des missions d’audit, entrainera selon le formateur, une efficacité dans la lutte contre la fraude et donnera plus de satisfaction aux clients qui deviennent de plus en plus exigeants.

Les modules de formation portent entre autres sur l’identification et la sélection des processus, l’analyse stratégique et la prévention de la fraude et les autres diligences obligatoires. A termes, les auditeurs devront être capables de déceler tout problème de fonctionnement d’une entreprise qu’il soit comptable ou opérationnel. Ainsi, les nouvelles techniques d’audit viennent rompre avec les méthodes classiques que CAFEC-KA utilisait depuis dix (10) ans.

Désormais les approches seront plus globales et prendront en compte toutes les réalités de l’entreprise et les préoccupations de ses dirigeants à une mission d’audit. Car, comme l’a souligné le gérant associé de CAFEC-KA. Eddie Komboïgo, "la réussite d’une mission d’audit réside en la bonne gestion de sa spécificité et d’une bonne prédisposition technique des personnes en charge de son exécution".

Un travail délicat à accomplir dans la mesure où "l’auditeur doit justifier d’une approche appropriée pour satisfaire l’obligation de résultat qui lui est imposée". Pour les participants, cette formation continue vient à point nommé dans la mesure où elle permettra de combler certaines lacunes liées au manque d’application de technologies dans les approches antérieures.

Ainsi, la nouvelle approche KAM contribuera à donner le maximum d’assurances aux clients. "La nouvelle approche intègre des aspects que nous ignorons avant dans nos tâches. Les connaissances acquises aideront à exploiter judicieusement les missions d’audit" a conclu Sidiki B. Sawadogo, un des participants.

Jolivet Emmaüs Sidibé
PAG BELEGUEM
Sidwaya