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Haut conseil pour le dialogue social : « Contrairement à ce qu’on peut penser, l’institution n’est pas budgétivore » (Domba Jean-Marc Palm)

Publié le dimanche 14 novembre 2021 à 23h15min

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Haut conseil pour le dialogue social : « Contrairement à ce qu’on peut penser, l’institution n’est pas budgétivore » (Domba Jean-Marc Palm)

Le président du Haut conseil pour le dialogue social (HCDS), le Pr Domba Jean-Marc Palm, et son équipe, ont échangé à bâtons rompus ce vendredi 12 novembre 2021 à Ouagadougou avec les journalistes. L’objectif de cet échange était de présenter un livre retraçant l’historique de l’institution et un film documentaire de 52 minutes sur les activités menées au cours de ce premier mandat de trois ans (2018-2021).

Tour à tour, le président du Haut conseil pour le dialogue social (HCDS), le Pr Domba Jean-Marc Palm, et ses trois vice-présidents, notamment le représentant du gouvernement, Salifou Sangaré, du patronat, Jean-Baptiste Yaméogo et de celui des travailleurs, Olivier G. Ouédraogo se sont relayés pour donner tous les détails sur leur institution dont l’historique a été retracé dans un livre de 91 pages.

Parlant ainsi de sa création, il ressort que c’est une institution qui a été créée par décret en 2017 avec pour seules missions de faire baisser, entre autres, la tension dans le domaine social, désamorcer les crises et atténuer les remous sociaux. En effet, selon les explications, c’est un processus lancé depuis 1944 par l’Organisation internationale du travail (OIT) qui incitait les Etats membres à privilégier la concertation avec les organisations syndicales et patronales afin de trouver des solutions plus efficaces et durables aux problèmes du monde du travail.

Le Pr Domba Jean-Marc Palm, le président du Haut conseil pour le dialogue social du Burkina Faso

Administrativement parlant, le HCDS est placé sous la tutelle de trois structures que sont le gouvernement, le patronat et les travailleurs et il est directement rattaché à la présidence du Faso. Ce qu’il faut également savoir, c’est que le Burkina Faso n’est pas le seul pays à avoir une telle institution. La preuve en est que tous les pays de l’UEMOA ont chacune une institution sur le dialogue social et celle du Burkina Faso a été d’ailleurs l’une des dernières nées, expliquent les premiers responsables.

« Sa création en 2017 est le résultat d’un long processus ayant bénéficié d’un ensemble de facteurs favorables et de la contribution de nombreux acteurs du monde du travail. Et ce, grâce à un contexte international et sous-régional favorable mais aussi du fait des crises et changements sociopolitiques vécus à l’interne », détaillent-ils.

Concernant son budget de fonctionnement, les responsables laissent entendre que, contrairement à ce qui se dit, l’institution n’est pas budgétivore parce qu’il n’y a pas de budget alloué au HCDS mais plutôt une allocation octroyée par la présidence du Faso et l’accompagnement des partenaires. Cette allocation, selon le premier responsable de la maison, le Pr Domba Palm, est d’un montant total de 250 millions de FCFA et cela sert aux dépenses et aux salaires du personnel.

Vue des participants (journalistes)

Autre éclaircissement fait au cours de ce café-débat avec les journalistes, c’est la confusion sur le rôle du HCDS et les autres institutions comme le HCRUN, le médiateur du Faso, le ministère de la Réconciliation nationale et la cohésion sociale et autres. Selon eux, elles ne jouent pas le même rôle, parce que, chacune des institutions a un rôle précis à jouer. Celui du HCDS est dédié uniquement au monde du travail. Et selon le président, le HCDS a pour objectif d’apaiser le climat dans le monde du travail, de prévenir et réduire les crises sociales. Elle traite avec les groupes organisés et non avec les individus. En sommes, dit-il, c’est une institution au service du monde du travail.

Plusieurs activités menées malgré les défis

Durant ce premier mandat (2018-2021) de cette équipe pionnière, plusieurs activités ont été menées malgré les difficultés et les défis rencontrées, affirment les responsables du HCDS. Au titre des activités, ils ont cité, entre autres, la résolution de la crise des transporteurs, de l’éducation et autres secteurs.

Outre la résolution des crises, le HCDS a aussi contribué à la formation de plus de 300 jeunes sur le dialogue social et mené des ateliers ainsi que des séminaires au profit de plusieurs acteurs à savoir le gouvernement et le patronat. Le HCDS a par ailleurs proposé un plan de riposte contre le covid-19 au gouvernement. S’agissant des difficultés rencontrées au cours de ce 1er mandat, ils ont parlé de la question financière mais aussi de la culture du dialogue social qu’il faut inculquer aux gens.

YZ
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 13 novembre 2021 à 04:29, par West En réponse à : Haut conseil pour le dialogue social : « Contrairement à ce qu’on peut penser, l’institution n’est pas budgétivore » (Domba Jean-Marc Palm)

    Livre et film : C’est ``tout`` ce qu’ils font avec l’argent public ?
    Quelle Gabegie !

  • Le 13 novembre 2021 à 08:38, par Bangbèda En réponse à : Haut conseil pour le dialogue social : « Contrairement à ce qu’on peut penser, l’institution n’est pas budgétivore » (Domba Jean-Marc Palm)

    Lol, les gars ils prennent 250 millions pour organiser des ateliers et séminaires... Ils ont formé 300 jeunes au dialogue social ??? Loooool !

    Une institution est budgétivore lorsque ses résultats sont inutiles au regard des sommes engagées... 250 millions pour quoi ?

    Ce pays là c’est vraiment une blague !!!

    Sans rancune !

  • Le 13 novembre 2021 à 18:23, par Le Duc du Yatenga Nouveau En réponse à : Haut conseil pour le dialogue social : « Contrairement à ce qu’on peut penser, l’institution n’est pas budgétivore » (Domba Jean-Marc Palm)

    Palm, votre institution est inutile. C’est ça la réalité et entant que telle, même un seul franc englouti est une perte pour le pays.

  • Le 13 novembre 2021 à 19:21, par Le Vigilent En réponse à : Haut conseil pour le dialogue social : « Contrairement à ce qu’on peut penser, l’institution n’est pas budgétivore » (Domba Jean-Marc Palm)

    Le titre fait penser que le principal objectif de la conférence était de montrer que « le HCDS n’est pas budgétivore ». Ce qui fait que l’internaute peut se dire que, si ce n’est que ça l’article n’en vaut pas la peine. En effet, quel responsable peut organiser une conférence de presse pour dire que l’institution qu’il dirige est budgétivore ? D’habitude, les responsable d’institution interviennent pour souhaiter une augmentation des budgets qui leur sont alloués. En lisant le compte rendu, l’on se rend compte de le pertinence du HCDS et des résultats significatifs qu’il a réalisés au cours des trois ans de son existence.
    Un autre point à relever est la déclaration du président de l’institution a sa sortie de l’audience avec le Premier ministre. En tout cas, nous qui l’avons écouté avons eu l’impression que le rapport ne traite que de l’historique de la dite institution. Et si tel avait été le cas, on ne verrait pas l’utilité d’un tel rapport et même de l’istitution en question. Or, le résumé succinct fait au cours de la conférence de presse montre bien que l’historique n’est pas le point le plus important du rapport.
    En conclusion, (1) le titre de l’article porte sur un petit détail et non pas sur la substance ; (2) la communication du président a sa sortie de l’audience avec le PM, n’a pas suffisamment valorisé le rapport dont le contenu est pourtant très riche en matière d’informations sur le rôle les acquis de l’institution.

  • Le 13 novembre 2021 à 19:30, par Le Vigilent En réponse à : Haut conseil pour le dialogue social : « Contrairement à ce qu’on peut penser, l’institution n’est pas budgétivore » (Domba Jean-Marc Palm)

    Le titre fait penser que le principal objectif de la conférence était de montrer que « le HCDS n’est pas budgétivore ». Ce qui fait que l’internaute peut se dire que, si ce n’est que ça l’article n’en vaut pas la peine. En effet, quel responsable peut organiser une conférence de presse pour dire que l’institution qu’il dirige est budgétivore ? D’habitude, les responsable d’institution interviennent pour souhaiter une augmentation des budgets qui leur sont alloués. En lisant le compte rendu, l’on se rend compte de le pertinence du HCDS et des résultats significatifs qu’il a réalisés au cours des trois ans de son existence.
    Un autre point à relever est la déclaration du président de l’institution a sa sortie de l’audience avec le Premier ministre. En tout cas, nous qui l’avons écouté avons eu l’impression que le rapport ne traite que de l’historique de la dite institution. Et si tel avait été le cas, on ne verrait pas l’utilité d’un tel rapport et même de l’istitution en question. Or, le résumé succinct fait au cours de la conférence de presse montre bien que l’historique n’est pas le point le plus important du rapport.
    En conclusion, (1) le titre de l’article porte sur un petit détail et non pas sur la substance ; (2) la communication du président a sa sortie de l’audience avec le PM, n’a pas suffisamment valorisé le rapport dont le contenu est pourtant très riche en matière d’informations sur le rôle les acquis de l’institution.

  • Le 15 novembre 2021 à 21:46, par dire En réponse à : Haut conseil pour le dialogue social : « Contrairement à ce qu’on peut penser, l’institution n’est pas budgétivore » (Domba Jean-Marc Palm)

    Lui c’est PALM Jean-Marc le Président du HCDS. Anciennement Prof d’histoire-Géo au LOC à Bobo-Dioulasso. A force de grenouillage et d’opportunisme bien calculé, il aura servi tout le monde depuis 1983, tantôt dans le sillage de son frère Palm Jean-pierre l’Officier supérieur de Gendarmerie, tantôt par grenouillage en bandes opportunistes organisées et non indemne de calculs régionaliste, il aura de tous temps servi Blaise Compaoré comme Ministre des Affaires Etrangères ainsi que tous les autres avatars du pouvoir étatique, après la fuite du satrape en 2014. C’est dire qu’à Ouagadougou, il est à l’aise dans les eaux troubles et boueuses des combinaisons politiciennes aux affaires au sommet de l’Etat.
    Jean-Marc a un grand sens des vents tournants et il est bien placé pour jouer les entremetteurs entre le pouvoir MPP, les bureaucraties syndicales nationales et le patronat compradore. Dépendant des caisses noires de la Présidence, le HCDS de Jean Marc Palm qui budgétisé à 250 Millions de francs CFA est bien positionné pour éreinter le syndicalisme de luttes au Burkina-faso ; il est bien positionné avec les moyens adéquats pour relooker et maquiller en syndicalisme de collaboration ou de cogestion des luttes sociales de notre peuple. Un sale boulot en somme et bien payé pour une éviscération et une dévitalisation responsable du syndicalisme Burkinabé devenu sans-dents et non-mordant devant l’endocolonat affairiste, compradore corrompu aux affaires et peinardement assoupi sous ses moustiquaires en lambeaux que le HCDS de Palm J Marc est missionné à protéger des éruptions cutanées irresponsables et non encadrées des travailleurs.
    Il en va ainsi dans ce pays quand tout vous réussit et bravo pour ce nouveau job dont l’historique remonte à 1944, et dont le profil du poste sied bien à son Président et à ses vices Présidents.

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