"Comment vivre positivement avec les malades du Sida sans se faire infecter et sans les rejeter" ? Ce thème sera objet d’échange avec des sages-femmes et les habitants de Pabré femmes, hommes.

Le but est de donner le maximum d’information aux femmes en tant qu’aides-soignantes à prendre les précautions nécessaires pour ne pas être contaminées.

Une attention particulière est accordée aux belles-mères, chargées de laver et de faire la toilette intime de leurs filles ou belles-filles qui viennent d’accoucher. Une causerie-éducative qui va intéresser samedi 1er novembre près de cent-vingt (120) hommes et femmes du département.

Pourquoi impliquer les hommes ?

Selon la secrétaire générale de l’association, Mme Benjamine Douamba, la présence des hommes est nécessaire à cette causerie-débats. Leur avis ou leur implication sont nécessaires dans la prise de décision des mères ou des femmes en ce qui concerne les précautions à prendre. Car certaines, peuvent bien vouloir se protéger et manquer du courage de le faire à cause des "qu’en dira-t-on" ; Pourtant il faut bien que les belles-mères se protègent afin de s’occuper de leurs petits-enfants si les parents venaient à mourir du VIH.

Mme Douamba a également rappelé les objectifs de l’association. Ceux-ci visent à réunir les filles et fils de Pabré pour un rayonnement du département, instaurer une chaîne de solidarité, créer une ambiance récréative et contribuer au développement de la localité à laquelle ils doivent tout.

Dans la journée du dimanche, aura lieu une messe d’action de grâces. Un match de football est programmé. Il opposera une association-sœur de Pabré à Tégawendé. Un dassaandaaga est prévu pour clore la fête, en beauté.

Aimée Florentine Kaboré
Sidwaya