Musique : Tchè-Yèrô, une défenseuse de la culture Dagara
Tchè-yèrô, à l’état civil, c’est Sankoum Tchèyèrô Florence Somé. Coiffeuse de profession, elle a décidé aussi d’embrasser une carrière professionnelle dans la musique. Son domaine de prédilection, le tradi-moderne. Dans ses chansons, elle magnifie la culture dagara, sa communauté d’origine. Avec sa musique, Tchè-Yèrô traite des sujets d’actualité, de faits de société. Elle s’inscrit dans la sensibilisation.
L’artiste essaie d’alerter pour qu’ensemble, nous prenions les mesures qui conviennent. Elle essaie d’interpeller pour une réelle prise de conscience, d’apporter sa pierre constructive pour un Burkina prospère. Elle chante l’intégrité, le civisme, le fier Burkina. Elle s’attaque avec force à l’exode rural des jeunes filles, aux grossesses précoces, à l’intolérance sous toutes ses formes.
Le dimanche 7 novembre 2021, elle a présenté son nouveau maxi aux mélomanes. Dans cet opus, tout en valorisant des rites diversifiés pour faire passer son message, elle aborde l’actualité, surtout en ces temps d’attaques répétées contre notre cher pays, elle appelle au sursaut patriotique, à l’unité, à l’héroïsme et au sacrifice de chacun de nous d’où le concept Gandaa. Elle est venue présenter son œuvre à Lefaso.net. Entretien !
Dimitri OUEDRAOGO
Auguste Paré (Vidéo)
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 13 novembre 2021 à 09:30, par Gandaa Tchaapalloo Traore En réponse à : Musique : Tchè-Yèrô, une défenseuse de la culture Dagara
Beaucoup de courage, djonmousso Tchapalo- Yero. Vous, la, avec vos noms de buveurs de tchapalo, la ! Bon vent a toi ! Coup de coeur.
Maintenant, coup de gueule : Femmes burkinabe, vous etes parmi les pluis belles femmes d’ afrique. Ne jouez pas aux timides. Ouvrez l’ oeil. Regardez les ivoiriennes, les camerounaises, les congolaises, les gabonaises, etc. En beaute, elles doivent prendre des lecons avec vos mamans mais quand elles parlent, elles regardent pas derriere. Ca donne l’ impression qu’ elles ont de l’ intelligence, du talent, pourtant ya likefiiiiii !
Nous vivons dans un monde effronte aujourd’ hui. Il faut s’ affirmer. ca n’a rien a voir avec arrogance. Sinon, quand tu marches la tete deja baissee, avant avant, c’ etait un beau signe d’ humilite. Aujourd’ hui, c’ est signe de manque d’ assurance. Et si tu n’as meme pas l’ assurance, pourquoi tu veux que j’ aie confiance en toi ?
Dans la vie, la, tu fais, on parle. Tu fais pas on vas parler. Donc faut tu vas faire en meme temps !!! Y a quoi qui va te rendre immortel ? Toute action a sa mort. Toute inaction a aussi sa mort. Donc, femmes burkinabe, faut oser. Je pense a Amety Myria qui avait ete insultee par un journal ivoirien qui disait qu’ elle avait une reaction de gamine. C’ est quand elle etait aller pour une tournee en Cote d’ ivoire et on la interviewee. Elle jouait a la timide la- bas et elle ne gardait meme pas le contact des yeux, pourtant elle elle tres charmante avec des yeux foudroyants. Si c’ etait moi, ils etaient morts parce que je sais que leurs soeurs, la, ne s’ approchent meme pas de mes chevilles A part leur oeil trop ouvert.
GTT
2. Le 13 novembre 2021 à 11:44, par daphilone En réponse à : Musique : Tchè-Yèrô, une défenseuse de la culture Dagara
BRAVOOOO MA SOEUR. TU FAIS LA FIERTE DU BURKINA. BON COURAGE ET SURTOUT PERSEVERENCE. OU POUVONS NOUS AVOIR LES CD
3. Le 15 novembre 2021 à 17:31, par Mechtilde Guirma En réponse à : Musique : Tchè-Yèrô, une défenseuse de la culture Dagara
Grand’mère, dis-nous s’il te plaît de quelle façon ou de quelle manière les particuliers, et les singletons comme nous autres pourront t’aider.
Tendrement tienne
Une petite fille.