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Haut-commissariat pour les réfugiés : Un atelier d’échanges pour des solutions contre l’apatridie

Publié le vendredi 29 octobre 2021 à 19h02min

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Haut-commissariat pour les réfugiés : Un atelier d’échanges pour des solutions contre l’apatridie

Le Haut-commissariat pour les réfugiés a organisé un atelier d’échanges et d’informations avec les rédacteurs en chefs et directeurs de rédactions des médias sur la problématique de l’apatridie. C’était le 28 octobre 2021 à Ouagadougou.

Partager des informations générales sur le mandat du Haut-commissariat des Nations-unies pour les réfugiés et les personnes qui en relèvent, avec un focus sur l’apatridie, était l’objectif général de cet atelier regroupant les hommes de médias.
Selon le représentant adjoint, Maurice Azonnankpo, un focus est mis sur l’apatridie car le Burkina Faso, depuis 2015, s’est doté d’un plan national pour la réduction des risques d’apatridie. Et le Haut-commissariat pour les réfugiés faisant partie des partenaires privilégiés de l’Etat burkinabè, il se doit donc d’aider le gouvernement dans cette lutte.

« Nous accompagnons le gouvernement dans la mise en œuvre de ce plan national d’éradication de l’apatridie. Il était donc important pour nous de partager les informations avec les hommes de médias sur ce que nous faisons justement à ce niveau pour que l’information aille au-delà du HCR, des médias et atteignent effectivement les populations et celles les plus vulnérables qui sont dans toutes les contrées de Burkina Faso », a-t-il précisé.

A l’entendre, cet atelier d’échanges et d’informations vient à point nommé pour leur permettre de booster leurs actions entrant dans le cadre de la campagne « j’appartiens ». La campagne « j’appartiens » qui est d’envergure mondiale, devrait permettre à tous les Etats, à l’horizon 2030 d’engager des actions concrètes allant dans le sens de l’éradication effective de l’apatridie. Et à huit ans donc de la fin de cette campagne, le HCR a jugé très important d’accentuer avec l’Etat Burkinabè, des actions concrètes pour aller vers les risques d’apatridie et de son éradication au Burkina Faso.

Selon une étude commanditée en 2018 par le gouvernement du Faso, à peu près 10%, c’est-à-dire deux millions de personnes était à risque d’apatridie dans le pays.
« A l’instar des pays de l’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso est un pays qui a également des populations qui sont à risque d’apatridie. Nous avons pas encore de personnes apatrides ici parce que le gouvernement n’a pas encore mis en place à ce jour des procédures de détermination du statut de la personne apatridie. Néanmoins, nous avons des personnes qui sont à risque d’apatridie », a expliqué le représentant adjoint.

Rappelons qu’une personne apatride est celle-là qui n’a pas de documents d’identité qui la rattachent à un Etat.

Hanifa Koussoubé (Stagiaire)
Lefaso.net

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