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Action climatique internationale : La ministre belge de la coopération au développement s’imprègne des réalités au Nord

Publié le lundi 25 octobre 2021 à 17h30min

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Action climatique internationale : La ministre belge de la coopération au développement  s’imprègne des réalités au Nord

A la faveur d’une visite de travail au Burkina Faso, Meryame Kitir, ministre belge de la coopération au développement et de la politique métropolitaine a mis à profit son séjour pour s’imprégner de réalisations d’un projet conjoint FAO-PAM dans la région du Nord. C’était ce lundi 25 octobre, en compagnie de Salifou Ouédraogo, ministre de l’agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation du Burkina.

Le projet conjoint FAO – PAM intitulé, « Renforcement de la résilience et amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de ménages agropastoraux vulnérables dans la région du Nord du Burkina Faso » est financé par la coopération belge.

Il vise à accroître la résilience des communautés face au phénomène du changement climatique afin de renforcer leurs moyens d’existence agro-sylvo-pastoraux par des activités génératrices de revenus et des pratiques agricoles innovantes, intégrées et inclusives. Présente au Burkina Faso, dans le cadre d’une visite de travail sur l’action climatique internationale avec les autorités burkinabé, la ministre belge de la coopération au développement et de la politique métropolitaine a visité les réalisations dudit projet dans la commune de Oula.

Défis du changement climatique

Dans le village de Boursouma l’autorité hôte a visité un bas-fond rizicole d’une superficie de 30 hectares où femmes et hommes travaillent avec l’appui du projet. Remerciant les initiateurs du projet, notamment la FAO et le PAM, la coopération belge pour leurs multiples soutiens et accompagnements, les bénéficiaires, visiblement attristés par une pluviométrie insuffisante qui a détruit leurs productions, ont notifié des doléances qu’ils espèrent voir être résolues dans l’urgence. « Nous avons besoin de forages afin de pouvoir faire le maraîchage en saison sèche pour pouvoir nourrir nos familles qui sont déjà frappées par la famine », a souhaité Lizèta Sawadogo responsable des femmes bénéficiaires de l’action du projet dans la localité.

Après avoir fait le constat des réalisations du projet dans cette localité de la région du Nord du Burkina Faso, la ministre Meryame Kitir a réaffirmé son engagement et la pleine disponibilité de son pays à poursuivre la collaboration avec le Burkina Faso dans le cadre de la lutte contre les effets du changement climatique.

« Les défis du changement climatique sont au centre de ma politique, c’est pourquoi nous œuvrons à faire de tous, des personnes résilientes face au phénomène. Je suis très heureuse de voir qu’avec les autorités burkinabé, il y’a un travail qui est fait dans ce sens au profit des populations. J’ai vu des femmes résilientes avec leurs bébés au dos qui travaillent ardemment, et cela me rassure de leur volonté à se battre contre l’adversité », a indiqué l’autorité belge.

Les changements climatiques ne sont pas une fatalité

Le ministre de l’agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation du Burkina Faso, Salifou Ouedraogo, s’est réjoui de la coopération dynamique entre le Burkina et la Belgique dans le cadre des actions de soutien en faveur de la résilience des producteurs dans le contexte du changement climatique.

Remerciant la Belgique pour avoir financé ce projet, le ministre Salif Ouédraogo a déclaré, au terme de la visite, que les changements climatiques ne sont pas une fatalité, mais une opportunité pour les populations de la zone sahélienne de pouvoir s’approprier les technologies qui existent pour pouvoir davantage être résilientes et pouvoir subvenir à leurs besoins dans la durabilité. « La combinaison de l’ensemble de ces technologies va permettre aux populations d’améliorer leurs productions et surtout voir l’avenir en rose et être davantage plus attentif aux effets du changement climatique afin d’œuvrer à inverser la tendance pour sauver notre planète dans la durabilité pour les générations futures », se convainc le ministre burkinabè de l’agriculture.

A.A.S

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