Les acteurs ont bénéficié de séances de formations et des sessions de coaching qui ont été données dans les treize régions du Burkina et ce dans plusieurs langues, grâce à l’accompagnement des personnels du Centre de gestion agréé (CGA) et aussi à l’accompagnement technique de structures publiques et privées.
Pro-Actif a été financé par la Banque africaine de développement (BAD), à travers le PATECE, à hauteur de plus de 695 millions de francs CFA.

Le programme a également permis de mettre à la disposition des acteurs des documents physiques qui leur permettrons de mieux comprendre les techniques et les secrets pour mener à bien leurs entreprises et ainsi passer d’une économie informelle vers le formel.

Selon Dr.Boukary Sawadogo, directeur du CGA, les premières productions seront distribuées gratuitement aux acteurs.
« Nous avons choisi, avec le PATECE, de produire des supports techniques à l’usage des PME. Les supports sont aussi techniques pour les intellectuels, pour les spécialistes en accompagnement, pour les spécialistes en formation et pour les acteurs de l’économie informelle », a-t-il confié.

Photo de famille

M. Sawadogo continue plus loin en ajoutant que, pour ces supports, il existe deux versions. Une version "bien blindée" selon lui, d’environ 160 pages par modules, et des versions simplifiées où les 160 pages ont été ramenées à 30 pages plus digestes, plus compréhensibles, destinées aux acteurs de l’économie informelle.

« Ces supports techniques sont aux nombres de trois. Un premier document intitulé, la physionomie de l’économie informelle montre comment l’économie informelle se présente au Burkina, sous quelle facette, comment l’aider et la comprendre. Il y a aussi un document sur les rouages des acteurs de l’économie informelle ligne directrices : politique et stratégie de formalisation et enfin un guide de prestations du CGA qui permet aux gens de savoir ce que le CGA offre comme service », a-t-il conclu.

Dr. Sawadogo a profité de l’occasion pour traduire toute sa reconnaissance à tous ceux qui, de loin ou de près, ont contribué à la réalisation de ces supports car il a confié qu’à un moment donné lorsque qu’ils parlaient de ce projet, certains n’y croyaient pas mais aujourd’hui avec l’accompagnent du PATECE cela a été possible.
Comme canaux de diffusion pour les prochains supports qui seront destinés à la vente, les organisateurs ont choisi les librairies dites informelles (via l’association) et les librairies formelles tels que (DIACFA, Mercury, Jeunesse d’Afrique), les librairies universitaires des 13 régions etc… et il est à noter qu’ils seront vendus à un prix symbolique.

Patricia Coulibaly (Stagiaire)
Lefaso.net