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Recherche au Burkina : Le Centre d’information commun sur la recherche et le développement célèbre ses 20 ans

Publié le mercredi 20 octobre 2021 à 18h49min

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Recherche au Burkina : Le Centre d’information commun sur la recherche et le développement célèbre ses 20 ans

Le Centre d’information commun sur la recherche et le développement (CICRD) souffle sa 20e bougie ce mercredi 20 octobre 2021 à Ouagadougou, à l’Institut de recherche pour le Développement (IRD). La célébration des 20 ans de l’institution de la recherche marque un point d’honneur sur les acquis engrangés durant ces deux décennies.

Créé le 2 février 2001, le Centre d’information commun sur la recherche et le développement (CICRD) a été officiellement inauguré le 1er mars de la même année. Après 20 années dans la recherche à travers la fourniture de la documentation, le CICRD a marqué une halte pour évaluer ses acquis afin de décider de nouvelles perspectives. Pour la responsable du CICRD, Agathe Sanogo, son institution a engrangé ‘’d’énormes’’ acquis depuis son existence.

Malgré ces nombreux acquis, poursuit-elle, la destination du CICRD est peu connue par le public cible, notamment les étudiants et la communauté scientifique. A l’entendre, ce 20e anniversaire est l’occasion de faire connaître davantage le CICRD aux Burkinabè. C’est dans cette logique que l’évènement est placé sous le thème : « La science ouverte au service de la diffusion de l’information scientifique et technique ».

La responsable du CICRD, Agathe Sanogo, a salué aussi la collaboration du REMIST (Réseau pour la mutualisation de l’information scientifique et technique)

« Nous avons voulu ces journées pour permettre aux jeunes chercheurs, notamment les étudiants, de connaître le centre de documentation qui met à leur disposition une panoplie de ressources documentaires », a indiqué la responsable du CICRD, ajoutant que cela a été possible grâce à l’investissement de l’Institut de recherche pour le Développement (IRD).

En termes d’acquis, le CICRD enregistre plus de 16 000 documents en français et anglais rassemblés depuis 1985 ; 33 collections périodiques ; des collections anciennes (cahiers de sciences humaines, notes et documents voltaïques, revues économique et social burkinabè) ; plus de 24 000 revues en ligne grâce aux abonnements payés par l’IRD ; plus de 74 000 PDF téléchargeables, etc.

Malgré cette richesse documentaire, la fréquentation du centre a baissé, a souligné la responsable du CICRD qui pense que la pandémie du covid-19 y est pour quelque chose. C’est pourquoi elle appelle à une grande mobilisation à l’occasion de ces 72 heures d’échanges. Pour ces journées sciences ouvertes, il y aura des conférences pour permettre de trouver les mécanismes de publication des résultats de recherche.

Le représentant de l’IRD, Fabrice Courtin, a indiqué que le CICRD est une référence en matière de documentation

Le CICRD, fruit de trois institutions partenaires

Selon le représentant de l’IRD, Fabrice Courtin, le CICRD existe grâce à l’investissement de trois institutions. Il s’agit de l’Institut de recherche pour le développement, du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et de l’ambassade de France au Burkina Faso. « Ces trois structures ont eu l’idée de mutualiser leurs efforts en ressources documentaires dans un esprit collaboratif afin de créer le CICRD », a-t-il laissé entendre.

Il a exprimé sa satisfaction concernant l’évolution du centre. Le CICRD a pour vocation la diffusion des résultats de la recherche scientifique, a soutenu le représentant de l’IRD, ajoutant que le thème pose la problématique de la science ouverte, qui vise à aboutir à une recherche plus équitable, plus partagée et plus accessible. Ces journées dénommées ‘’72 heures chrono’’, sont des journées de redevabilité, a confié Fabrice Courtin.

La communauté scientifique a brillé par sa mobilisation

Parce qu’il s’agit pour lui d’informer les populations sur les avancées faites par les chercheurs. Ainsi, affirme-t-il, 24 formations sont organisées chaque année sur la recherche bibliographique et plus d’une vingtaine de postes de travail connectés mis à disposition dans une salle multimédia réservée aux usagers.

Pour sa part, l’attaché de coopération à l’ambassade de France au Burkina, Antoine Bricout, a salué l’évolution du CICRD indiquant que le centre a été au diapason de sa mission, celle de rendre facilement accessibles les résultats des recherches produits par les chercheurs du Burkina mais aussi de la France. Il a confié que d’autres actions seront engagées dans le domaine de la recherche, du côté de la France, afin de mieux outiller les étudiants burkinabè pour suivre les cours à distance.
Serge Marlet, directeur régional adjoint du CIRAD, a aussi félicité et encouragé le CICRD dans cette chevauchée de deux décennies.

Au demeurant, le CICRD est l’un des outils de valorisation de la production scientifique de l’IRD et du CIRAD. Il a pour fonction de mettre à la disposition des chercheurs de l’IRD et de la communauté scientifique l’information nécessaire à leurs travaux.

Serge Ika Ki (stagiaire)
Lefaso.net

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