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Environnement : Les acteurs des Hauts- Bassins outillés en gestion participative des paysages communaux

Publié le mercredi 20 octobre 2021 à 14h00min

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Environnement : Les acteurs des Hauts- Bassins outillés en gestion participative des paysages communaux

La Direction régionale de l’environnement des Hauts-Bassins organise les 20 et 21 octobre 2021 à Bobo-Dioulasso, un atelier régional de présentation de la méthodologie de conduite des diagnostics socio-fonciers de planification participative (DPP) et de collecte d’informations auprès des acteurs régionaux dans le cadre de la préparation du projet de gestion participative des paysages communaux pour la REDD+ (PGPC/REDD+).

Débuté le mercredi 20 octobre 2021, cet atelier a pour objectif de présenter la démarche méthodologique qui sera employée par le bureau d’études INSUCO aux représentants des acteurs communaux, provinciaux et régionaux et de les informer sur le calendrier de l’étude afin qu’ils mobilisent l’ensemble des parties prenantes concernées lors des périodes terrain programmées par le bureau d’études.

En effet, le financement du PIF (Programme d’investissement forestier) du Burkina a permis la mise en œuvre du projet de gestion décentralisée des forêts et espaces boisés (PGDFEB) et le financement des projets de développement intégré communaux pour le REDD+ (PDIC REDD+) ainsi que des activités et des sites ayant abrité les investissements.

Les participants

Dans le cadre du projet de gestion durable des paysages communaux pour la REDD+ (PGPC/REED+), il est prévu une mise à l’échelle de ces investissements au profit d’une première vague de 30 communes bénéficiaires du projet.

C’est dans ce contexte que le ministère de l’Environnement a procédé au recrutement d’un opérateur, le bureau d’études INSUCO, qui a en charge la conduite d’un processus de diagnostic participatif au profit de deux communes de la région que sont Koumbia et Houndé.

Ce travail préalable permettra à l’issue d’études complémentaires, d’obtenir des PDIC/REDD+ et des Schémas directeurs d’aménagement et de développement durable communaux (SDADDC) de qualité au profit des communes bénéficiaires.
C’est donc dans le but de susciter l’engagement de l’ensemble des acteurs à tous les niveaux du processus et préparer les travaux au niveau des communes, que l’unité de préparation du projet organise cet atelier régional d’information et de collecte de données avec les acteurs.

Comme le souligne Dourossin Mathurin Sanon, directeur régional de l’environnement, ce sont des projets de développement communaux qui ont pour objectif essentiel d’aider les populations à gérer les ressources naturelles et réduire les émissions de gaz qui sont constatées à travers la destruction des forêts et la déforestation. Les participants seront donc chargés de faire des propositions allant dans le sens de bien identifier les zones ou les actions qui doivent également rentrer en ligne de compte dans l’exécution de ce projet pour atteindre les objectifs à savoir comment gérer les ressources forestières et contribuer à la REDD+ qui est la Réduction des émissions dues à la déforestation et la destruction des forêts.

Selon Prudence Tankoano, expert en agroforesterie du Programme d’investissement forestier, ils veulent aller vers la mise à l’échelle de ce qui a été fait dans le dans le cadre du Programme d’investissement forestier pour des communes. Donc à ce jour, 32 communes ont bénéficié de cet appui et de pas mal d’investissements qui rentrent dans les domaines de la conservation, du renforcement de la gouvernance et aussi de l’amélioration des moyens de subsistance de cette population.

Ils veulent donc rééditer cet exploit dans le cadre de ce nouveau projet qui est le projet de gestion durable des besoins communaux pour la REDD+ qui est un mécanisme international auquel le pays a été admis depuis 2013 et qui a bénéficié de l’appui de bailleurs de fonds comme la Banque mondiale pour mettre en œuvre le programme d’investissement forestier. Ils envisagent également toucher environ 80 communes et de ce fait, Prudence Tankoano estime que d’ici le démarrage du projet prévu autour de juillet 2022 pour 6 ans d’exécution, ils pourront effectivement diriger cette approche au niveau de l’ensemble des communes qui sont bénéficiaires.

Haoua Touré
Lefaso.net

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