L’importance de l’agriculture biologique n’est plus à démontrer au regard de la dégradation accélérée de l’environnement et du changement climatique. Selon les données du Conseil national de l’agriculture biologique (CNABio) 250 mille ha de terre se dégradent par an, et 34% du territoire national se trouve dans un état de dégradation accrue.

Pour remonter la pente, le Réseau biologique d’Afrique de l’Ouest, avec le soutien de la Communauté économique des états d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a initié le CNABio en 2011. La 6e conférence ouest-africaine se tiendra à Ouagadougou (Burkina Faso), du 23 au 26 novembre 2021.

D’après le président du Conseil d’administration du CNABio, Abdoulaye Ouédraogo, l’évènement aura lieu sous le thème : « Nourrir le monde sans l’empoisonner ». Ce rendez-vous vise à promouvoir l’agriculture biologique et les pratiques agro-écologiques associées afin de réduire l’utilisation de produits chimiques toxiques et dangereux pour la santé. Il sera, sans aucun doute, un cadre d’échanges fédérateur et de concertation entre tous les acteurs concernés. Revenant sur le thème, M. Ouédraogo a relevé qu’il est interpellateur et concerne tout le monde. Pour lui, il a été choisi à dessein pour que le problème soit posé de façon frontale.

Divers activités seront menées au cours de la 6e conférence sur l’agriculture biologique. Il s’agit à en croire les organisateurs, de conférences publiques, des panels, des expositions et des visites terrains. Elle est placée sous le patronage du Premier ministre, Christophe Dabiré, du parrainage du ministre en charge de l’agriculture, Salifou Ouédraogo, et du co-parrainage du représentant résidant de la FAO au Burkina Faso, Daouda Sau.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net