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Retrait du permis d’exploitation de la société des mines de Belahourou : Le gouvernement invité à retrouver un repreneur sérieux

Publié le vendredi 15 octobre 2021 à 16h29min

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Retrait du permis d’exploitation de la société des mines de Belahourou : Le gouvernement invité à retrouver un repreneur sérieux

Le traditionnel conseil des ministres tenu le 13 octobre 2021 a adopté un décret portant retrait du permis d’exploitation minière industrielle de grande mine d’or de la Société des mines de Belahouro S.A à Inata dans la province du Soum. Dans la déclaration ci-après, l’Alliance pour la défense de la patrie a donné sa lecture sur cette décision gouvernementale et invité celui-ci à prendre des mesures idoines pour le redémarrage de l’exploitation.

Le retrait du permis d’exploitation minière de cette société fait suite à son incapacité technique et financière à honorer ses engagements vis vis des créanciers et des travailleurs de ladite mine d’or. Cet acte posé par le conseil des ministres vise l’application des dispositions de l’article 112 de la loi 36-2015/CNT du 26 juin 2015 portant code minier du Burkina Faso et l’article 114 du décret N°2017/36/PRES/PM/MEMC/MATDSI/MINEFID/MEEVCC/MCIA du 26 janvier 2017 portant gestion des titres miniers et autorisations.

L’alliance pour la défense de la Patrie (ADP) prends acte de cette décision gouvernementale. Mieux l’ADP se félicite que ses interpellations à l’endroit du gouvernement sur le dossier querellé de la mine d’or d’Inata ait trouvé une oreille attentive. Elle exhorte le gouvernement principalement le ministre en charge des mines à retrouver un repreneur sérieux susceptible de redémarrer l’exploitation avec pour préalables d’éponger les dettes sociales et de sauvegarder les postes des travailleurs.

En rappel, l’ADP aux dates du 05 décembre 2020 et du 28 juillet 2021 par voies de presse (conférence de presse, déclaration) avait énoncé à l’endroit de l’autorité ces propos ci dessous : considérant les préjudices subits par les caisses de l’État et la paupérisation continue des ex travailleurs de cette mine, l’ADP, organisation de la société civile exige du gouvernement :

1- la rupture du contrat de la société disposant les droits d’exploitation de la mine d’ineta pour non respect du cahier de charge ;
2- Le redémarrage de l’exploitation de la mine par une nouvelle société capable de respecter le cahier de charge ;
3- La proposition de solutions adéquates à la triste situation des ex travailleurs de la mine.

Quoiqu’il en soit, l’ADP, dans le cadre du contrôle citoyen de la gestion des affaires publiques notamment dans le domaine des mines, restera très vigilante vis-à-vis du gouvernement Dabire quant à un dénouement rapide de cette question >>. Aussi, nous appelons le gouvernement à employer toute la rigueur possible sur la situation de d’autres mines en souffrance.
"Pour la Patrie, nous vaincrons".

Pour l’Alliance pour la Défense de la Patrie (ADP)
Abraham BADOLO
( Président)

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Vos commentaires

  • Le 15 octobre 2021 à 17:18, par Lom-Lom En réponse à : Retrait du permis d’exploitation de la société des mines de Belahourou : Le gouvernement invité à retrouver un repreneur sérieux

    Ce qui est marrant c’est que tout le monde "exige" tout du gouvernement mais n’xige rien de soi-même ! Nous mêmes citoyens avons fait quoi pour que ces situations désastreuses ne nous arrivent pas et que faisons-nous pour aider le gouvernement à trouver un repreneur sérieux pour cette mine ? Si on ne change pas notre façon de dialoguer avec les employeurs privés, si on arrête avec les revendications bidons dans nos entreprises publiques et privées, on peinera toujours à trouver une situation de croissance dans certaines entreprises. Ce qui est sûr, le "nous exigeons" de votre Général Basolma commence à faire ses effets : 1-la plus part des entreprises font recours à des sociétés de placement pour recruter leurs personnels pour ne pas avoir à faire à la Justice pour les licenciements pour fait de grève et ses sociétés de placement paient mal les travailleurs recrutés (souvent elles retiennent 1/4 ou 1/2 de leurs salaires et c’est connu !) ; 2- ces grèves à répétition font que certains investisseurs privés commencent à contourner notre pays et cela n’est pas un secret. Alors, mes frères, au lieu dire tout le temps "nous exigeons", essayons de voir ce que nous pouvons exiger de nous même d’abord et contribuer à normaliser certaines situations. Les règles de l’économie mondiale n’ont rien à foutre avec nos petites querelles internes et même de nos combats entre partisans de partis politiques !

  • Le 16 octobre 2021 à 08:18, par Tomitozi En réponse à : Retrait du permis d’exploitation de la société des mines de Belahourou : Le gouvernement invité à retrouver un repreneur sérieux

    Mes chers compagnons de l’ADP, je vous respecte et vous salue. Exiger : demander impérativement ce qui est considéré comme un dû. Voilà la définition de ce mot dans le contexte présent. Si l ’ADP le sait, son emploi est un manque notoire de savoir vivre parce que vous n’avez ni l’envergure ni le poids pour forcer qui que se soit à vous obéir et vous sortez complètement de votre rôle d’éveilleur de conscience et vous visez des gens que vous voulez braquer pour qu’ils réagissent mal, ce qui vous permettra peut-être d’atteindre un but inavoué. Si vous ignorez le sens du mot exiger, je vous recommande (sans exiger) de consulter un dictionnaire. Je pense que dans ce cas de figure, on recommande, on suggère ou comme dans le titre de l’article, on invite. C’est comme cela que l’on peut espérer une réconciliation entre les fils de ce pays. Vive la Faso de la résilience.

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