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Koudougou : Le secrétariat technique de l’apiculture renforce les capacités de 30 transformateurs

Publié le mardi 12 octobre 2021 à 10h00min

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Koudougou : Le secrétariat technique de l’apiculture renforce les capacités de 30 transformateurs

Le lundi 11 octobre 2021, dans les locaux de l’association « village Laafi » de Koudougou, s’est tenue la cérémonie d’ouverture de la formation des transformateurs sur les techniques de traitement, transformation et conditionnement des produits de la ruche. Organisée par le Secrétariat technique de l’apiculture, cette formation a pour objectif, le renforcement des capacités techniques des transformateurs en techniques de transformation des produits de la ruche ainsi que des produits dérivés du miel.

Ils sont au nombre de 30 transformateurs venus des treize régions du pays pour prendre part à cette formation. Durant cinq jours, ils doivent se former sur les techniques de transformation des produits de la ruche de même que les produits dérivés du miel. L’exécution de cette activité est possible grâce au soutien du Programme d’appui à la capacité de l’Afrique de l’Ouest (PACAO-BF), financé par l’Union européenne et mise en œuvre par la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF).

… former les transformateurs sur la qualité de la production

Au cours de la cérémonie de lancement de cette session, le vice-président de l’interprofession miel et président des producteurs de miel, Abbé Fidel Kinda, désigné comme expert, personnel de soutien et appui technique, a rappelé que le projet a débuté en 2020. Il ajoute aussi que le projet a d’ores et déjà accompagné tous les apiculteurs en matière des kits apicoles pour la production et la récolte du miel. Il rassure que le PACAO serait dans la dynamique d’accompagnement des transformateurs pour l’acquisition des mielleries équipées et même de système d’énergie solaire. « Cette formation vise à former les transformateurs sur la qualité de la production et apprendre à ceux qui sont encore débutants dans le domaine de la transformation à maitriser les meilleures façons de transformer le miel et aussi de faire une transformation de qualité en intégrant l’hygiène et les normes », affirme-t-il.

Issoufou Nana, secrétaire technique de l’apiculture du ministère des Ressources animales et halieutiques

Quant à Seydou Namanegué, chef de projet et représentant le directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (coordonnateur du projet), il explique que cette formation est une initiative de l’Union européenne pour accompagner les 15 pays de la CEDEAO dans le domaine de la compétitivité. Il a aussi fait comprendre que, pour ce qui concerne le Burkina Faso, le PACAO a porté son choix sur trois principales filières dont la filière miel. Il ajouta qu’en dépit de l’acquisition d’un agrément pour pouvoir exporter le miel au niveau international, cette formation est nécessaire pour les apiculteurs ainsi que les transformateurs du Burkina Faso. « Pour qu’on puisse bénéficier toujours de cet avantage, il faut que nous puissions former nos producteurs et nos transformateurs à avoir des produits de qualité qui soient compétitifs au niveau international », s’est justifié Seydou Namanegué.

Rachel Sirima, de Faso miel de la Comoé, une participante de la formation

Partage d’expérience (success-story)

Pour clore la cérémonie, la parole a été donnée au secrétaire technique de l’apiculture du ministère des Ressources animales et halieutiques, Issoufou Nana, pour lancer les travaux de la session. Il a exprimé son souhait de voir les 30 transformateurs et transformatrices, à l’issue de cette formation, capables d’améliorer la qualité du miel, de la cire, de la propolis et les dérivés du miel (savon, hydromel, vin, liqueurs, bougies…). Pour lui, c’est le lieu pour ces producteurs et transformateurs d’échanger entre eux sur leurs expériences et de partager aussi leurs réussites (success-story). « Nos attentes sont les attentes des producteurs et transformateurs-transformatrices. Si eux ils sont satisfaits, qu’ils ont bien acquis les connaissances, nous nous sommes satisfaits », fait-il savoir tout en invitant les participants à plus de concentration pour le bien-être de leurs entreprises.

Photo de famille des participants avec les autorités

Quant aux participants, leurs attentes sont les mêmes que celles des initiateurs. Et ce n’est pas Rachel Sirima, de Faso miel de la Comoé, qui dira le contraire. « Nos attentes à l’issue de cette formation, c’est d’avoir des notions de base de certains produits dérivés du miel tel que le vin et la saponification puisqu’il y a certaines notions qui nous échappent. Surtout la stabilisation du vin lors de sa production et aussi connaître les types de savons dérivés du miel qui sont moins agressifs pour la peau », conclut-elle.

Prince Omar
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