Procès Sankara et compagnons : Le tribunal "enfin" constitué, place à l’examen du dossier
Après un long exercice marqué par des tractations, le tribunal a pu se constituer par la désignation effective des assesseurs. Ces derniers ont immédiatement prêté serment et ont été renvoyés dans leur fonction.
Suspendue à 9h42 pour plancher sur le cas des assesseurs, après que les deux premiers appelés aient soulevé des préoccupations, l’audience a repris autour de 10h17. Elle s’est poursuivie avec le processus de désignation des assesseurs. Une étape qui a été marquée par des discussions autour de motifs soulevés par des appelés pour justifier leur auto-récusation.
"Moi-même je suis ami à tout le monde ici, mais ça ne m’empêche pas de siéger. (...). Nous non plus ne siégéons contre personne. On nous a donné une pile de dossiers, ça remplit une cantine. Donc, nous allons travailler en fonction de ça", a contre-attaqué, et comme pour aussi couper court..., le président du tribunal.
Au bout du processus, ce sont le colonel-major Boureima Ouédraogo, l’intendant colonel-major Alfred K. Somda et le colonel Saturnin Poda qui ont été retenus comme assesseurs titulaires.
Ils sont suppléés par trois autres (au lieu de deux comme énoncé dans la loi, le président du tribunal ayant estimé qu’il n’est pas interdit d’aller au-delà et qu’il faut parer à toute éventualité). Ainsi, ce sont les commandants Christine Sougué, Abdoul Karim Ki et le capitaine Hyguia Carpus Bazié qui ont été constitués pour suppléer.
Les six éléments ont immédiatement prêté serment avant d’être renvoyés à leur fonction. Le tribunal est ainsi constitué, prêt à entamer le dossier.
Mais en attendant, le président du tribunal a suspendu l’audience à 11h33, pour "examiner avec les conseils, le chronogramme".
O.L.
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 11 octobre 2021 à 15:26, par Bigbalè En réponse à : Procès Sankara et compagnons : Le tribunal "enfin" constitué, place à l’examen du dossier
Que Dieu éclaire leur intelligence et leur donne la parole du Droit pour que la vérité soit dite, que ceux qui ont tord le reconnaissent humblement et que la page soit enfin tournée ! Sinon, on retournera à la case-départ 20 après une fameuse Journée Nationale du Pardon qui en réalité a été une pièce de théâtre pour mieux planifier d’autres assassinats. L’Histoire ne ment jamais, ce sont les hommes qui tentent toujours de la déformer à leur avantage mais le jour elle se redresse, elle (Histoire) fait toujours des victimes en leur jetant la honte au visage ! Il y a eu tant d’exemples et de leçons à ce propos mais nous nous croyons toujours plus futés et plus intelligents que l’Histoire !