Le Burkina Faso fait face à une recrudescence de la criminalité, ce qui exacerbe le sentiment d’insécurité des populations. A cela s’ajoute le terrorisme, les attaques à main armée ainsi que la délinquance urbaine.

Selon Jean-Bosco Kiénou, directeur général de la police nationale, ces différentes situations mettent à rude épreuve les efforts de démocratisation de notre pays. Pour lui, le choix du thème correspond mieux aux attentes des populations qui souhaitent voir une police « protectrice et de proximité ». Il a de ce fait remercié l’Union européenne et l’Institut danois des droits de l’homme pour leur engagement déterminé pour assurer des formations continues au profit des contrôleurs internes de la direction générale de la police nationale.

Jean-Bosco Kiénou, directeur général de la police nationale

Christelle Zafiryadis, chef du programme Afrique de l’Institut danois des droits humains (IDDH), a rappelé que sa structure entretient un partenariat avec la police nationale burkinabè depuis dix ans. Elle a rassuré le directeur de la police du soutien indéfectible de l’IDDH pour l’amélioration des capacités des agents de la police en droits humains.

Christelle Zafiryadis, chef de programme Afrique de l’Institut danois des droits humains.

Les participants à cette session de formation seront outillés sur les modules suivants : police judiciaire et les droits humains ; les techniques de maintien de l’ordre en lien avec les droits humains, les méthodes de recours à la force et aux armes.

participants à la cérémonie d’ouverture

C’est le directeur général de la police nationale, Jean-Bosco Kiénou, qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence des partenaires financiers (l’Union européenne et l’Institut danois des droits humains) ce mercredi 6 octobre 2021 à Ouagadougou.

Dofinitta Augustin Khan

Lefaso.net