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Restructuration des zones non loties à Saaba : Les populations craignent le déguerpissement

Publié le dimanche 3 octobre 2021 à 22h25min

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Restructuration des zones non loties à Saaba : Les populations craignent le déguerpissement

L’association "Viim Na Yi Néeré" a tenu une conférence de presse ce dimanche 3 octobre 2021 à Saaba pour exprimer son inquiétude vis-à-vis de la restructuration des zones non-loties de la commune, annoncée par le ministère en charge de l’urbanisme et de l’habitat.

« Le ministère en charge de l’Urbanisme et de l’habitat a annoncé des parcelles de 150 m2 à 1 200 000 francs CFA pour les personnes dont les maisons sont aux bords des voies et 700 000 francs CFA pour les autres », confie Daouda Maïga, vice-président de l’association "Viim Na Yi Néeré".

Puis pose les interrogations suivantes : « Combien de personnes vivant dans ces zones peuvent débourser ces sommes d’argent pour acquérir un logement ? Pourquoi le ministère propose-t-il 150 et non 300 m2 ? »

Pour l’association, ces propos des premiers responsables du ministère montrent clairement qu’il s’agit d’une opération qui consiste à déguerpir tous ceux qui n’ont pas les capacités de satisfaire aux conditions fixées.

Selon Daouda Maïga, cette restructuration telle qu’annoncée par les autorités va davantage approfondir la crise foncière que connaît le Burkina Faso.

En vue de rassurer les populations sur ce projet de restructuration, l’association demande aux autorités de les éclairer sur les modalités et les procédures envisagées afin qu’elles sachent à quoi s’en tenir.

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 3 octobre 2021 à 20:03, par figo En réponse à : Restructuration des zones non loties à Saaba : Les populations craignent le déguerpissement

    La question que je vais poser à Daouda Maiga est la suivante : combien de personnes dans la zone non lotie dispose déjà de 300m2 ? Ils ne sont déjà pas nombreux à disposer de 100 m2. Alors, qui défend-t’il ? Les intérêts de tout le monde ou ses propres intérêts ? La restructuration est aujourd’hui une nécessité et il faudra qu’on y aille pour éviter de vivre une catastrophe un jour. Pour le montant de 1 200 000 F, je suis d’accord que ça pourrait être trop pour beaucoup d’habitants des zones non loties (en dehors de ceux qui roulent sur des motos 150 et autres). C’est sur ces aspects qu’il faut plutôt axer les négociations au lieu de revendiquer.

  • Le 4 octobre 2021 à 15:31, par NANEMA ISSIAKA En réponse à : Restructuration des zones non loties à Saaba : Les populations craignent le déguerpissement

    Moi je salue cette initiative du gouvernement. Cette association doit plaider plutôt sur les modalités de paiement de sorte à ce que les plus pauvres des zones non loties ne soient pas exclus de ce projet. Il faut que vaille que vaille cette question de zones non loties trouvent une solution définitive pour le bien des populations.

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