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« Je ne suis pas un prête-nom », se défend Mahamoudou Bonkoungou, P-DG du groupe EBOMAF

Publié le dimanche 3 octobre 2021 à 22h30min

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« Je ne suis pas un prête-nom », se défend Mahamoudou Bonkoungou, P-DG du groupe EBOMAF

Longtemps des Burkinabè ont lié l’ascension du Groupe EBOMAF aux rapports de son fondateur avec l’ancien président Blaise Compaoré, son frère François ou encore le Général Gilbert Diendéré. Pour Mahamadou Bonkoungou, il n’en est rien.

Son entreprise, créée dans sa ville natale Dédougou, le 6 septembre 1989, alors qu’il n’avait que 23 ans, est le fruit d’un travail acharné, a-t-il déclaré, ce samedi 2 octobre à des journalistes burkinabè, béninois, togolais et guinéens.

« Les Burkinabè ont pas passé leur temps à m’accuser d’être un prête-nom. Ils ont dit que la société EBOMAF appartient à Blaise Compaoré, à François Compaoré, à Gilbert Diendéré. Quand Blaise et François ont quitté le Burkina Faso, ils se sont retournés vers Gilbert Diendéré. Dieu dans sa puissance, Gilbert Diendéré a été arrêté. Et la société EBOMAF ne fait que fleurir. Vous n’avez plus de raison de dire que cette société appartient à quelqu’un d’autre. La prospérité du groupe EBOMAF continue de galoper », a déclaré Mahamoudou Bonkoungou.

« Au Bénin, a-t-il poursuivi, ils ont dit que le groupe appartient à Yayi Boni et que le jour où il ne sera plus au pouvoir ils allaient piller les bulldozers. Yayi Boni est parti. Nous sommes toujours au Bénin. Mes relations avec le président Patrice Talon sont au beau fixe », a clarifié l’homme d’affaires qui rappelle qu’EBOMAF ne soutient pas d’opposants politiques.

« EBOMAF n’a aucun intérêt à soutenir un opposant qu’il soit béninois, burkinabè, guinéen, etc. Nous sommes une société à but lucratif et nous travaillons avec ceux qui sont au pouvoir. Nous n’avons pas de raison d’utiliser notre argent pour déstabiliser un régime quel qu’il soit », a conclu Mahamoudou Bonkoungou.

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Vos commentaires

  • Le 2 octobre 2021 à 22:54, par jan jan En réponse à : « Je ne suis pas un prête-nom », se défend Mahamoudou Bonkoungou, P-DG du groupe EBOMAF

    Humm, c’est qui tu peux blaguer ?? Peut-etre ceux qui sont nes en 2014.

  • Le 2 octobre 2021 à 23:14, par Indjaba En réponse à : « Je ne suis pas un prête-nom », se défend Mahamoudou Bonkoungou, P-DG du groupe EBOMAF

    PDG même si vous êtes un prête nom, foncer sans écouter les aigris. Combien d’hommes d’affaires et de sociétés privées ont été fabriquées et ou défendus par les grandes puissances comme la France les USA ? Les Bouygues, les Bolloré, total, Nestlé etc sont bien gardée et suivis. Les burkinabè n’ont encore rien compris de monde et crois toujours développer les pays rien qu’avec des fonctionnaires et du syndicalisme.

  • Le 2 octobre 2021 à 23:47, par TANGA En réponse à : « Je ne suis pas un prête-nom », se défend Mahamoudou Bonkoungou, P-DG du groupe EBOMAF

    Oui oui, ils ont su que sieur bonkoungou était travailleur et c’est à cause de ça qu’ils ont placé leur confiance en lui.
    Voilà le petit vendeur d’essence ou quoi qui se bat mais aussi et surtout n’a pas peur. Quoi de plus veut on ? GUIENGUIERE, non, mais l’ex petit président lui c’est plus possible.
    Mahamoudou, l’argent n pousse pas dans les arbres. On ne devient pas balèze du jour au lendemain. Un jour, on se réveil balèze comme Abdoul service , il faut voir que ça laisse à réfléchir.
    Bon si tu dis que tu n’est pas prête nom, on ne peut que te croire .
    Les prêtes noms, c’est pour ceux que cela a été prouvé

  • Le 3 octobre 2021 à 14:17, par KingBaabu En réponse à : « Je ne suis pas un prête-nom », se défend Mahamoudou Bonkoungou, P-DG du groupe EBOMAF

    La réponse doit être adaptée à la menace. Mais une bonne mise à disposition de la population d’informations justes et vérifiables est un préalable indispensable à la prise de conscience. Il faut défaire ou atténuer au maximum les thèses complotistes qui tendraient à faire croire que “le vaccin est mauvais”. Or on a l’impression que même le gouvernement et le corps médical se “hâtent lentement” pour encourager la vaccination. Ou on croit à la science ou on n’y croit pas, il faut choisir. J’ai bien peur que nous ne nous retrouvions un jour à faire notre mea-culpa pour avoir été négligents dans la gestion de la Covid-19.

  • Le 3 octobre 2021 à 14:50, par jeunedame seret En réponse à : « Je ne suis pas un prête-nom », se défend Mahamoudou Bonkoungou, P-DG du groupe EBOMAF

    Chaque fois que tu réalises ton entreprise ou réussis ta vie, tu as toujours contre toi d’abord ceux qui voudraient faire la même chose ; ensuite ceux qui n’ont pas réussi la même chose ; et enfin la plus grande masse de ceux-là qui ne font rien.
    EBOMAF, avance et tais-toi. Aux uns la persévérance ; et aux autres le temps de tous les bruits pour une sensation de bien-être.

  • Le 4 octobre 2021 à 08:58, par Tomitozi En réponse à : « Je ne suis pas un prête-nom », se défend Mahamoudou Bonkoungou, P-DG du groupe EBOMAF

    Dans tous les cas, je respecte et je loue tous ceux qui peuvent faire manger plus de 500 personnes sans être obligés d’être des Pablo Escobar. Continuez Mr EBOMAF et dites vous une chose : vous n’êtes pas obligé de vous justifier, sauf si une quelconque justice vous le demande.

  • Le 4 octobre 2021 à 15:31, par Bill gates En réponse à : « Je ne suis pas un prête-nom », se défend Mahamoudou Bonkoungou, P-DG du groupe EBOMAF

    Laisse ces gens laba Dieu donne la richesse à qui il veut étant donné que toi tu ne viens pas du néant il fallait signifier cela à l’auditoire.

  • Le 4 octobre 2021 à 22:18, par Stalinsky En réponse à : « Je ne suis pas un prête-nom », se défend Mahamoudou Bonkoungou, P-DG du groupe EBOMAF

    Au temps de la Haute Volta, les grands étaient les membres du Gouvernement de Maurice Yaméogo. Mais ceux ci qui étaient des hommes d’honneur et de dignité se contentaient de leur salaire et de la renommée. Le seul qui voyait un peu loin dans les affaires était Gérard Kango qui a construit ses maisons à Nemnin à Ouaga, à Ouahigouya et peut être à Dakar. Les plus riches parmi les commerçants étaient Wong-Yandé et Kanazoé. Parmi les Libanais on peut citer Les Wahab, les Gossoub, les Attié et les propriétaires des deux salles de Cinéma Simon et Nader (ciné Rialé et Ciné Oubri) nationalisées par Sangoulé Lamizana suite à une augmentation des prix d’entrée. Il y vait aussi l’Italien Ricardo qui a construit son hotel à Tanghin,à coté du Barrage.
    Sous Lamizana, la bourgeoisie industrielle à commencé à se former avec Garango Tiemoko Marc et un autre Yaméogo qui était ministre du développement industriel.
    Sous Saye Zerbo l’affairisme a commencé à toucher l’armée. Les TPR ont mis à nue les manœuvres de cette bourgeoisie naissante que le CNR de Thomas SANKARA a cassée.
    Blaise Compaoré a remis cette bourgeoisie en selle et en accord avec la Banque mondiale à travailler à la naissance d’une nouvelle bourgeoisie bancaire, industrielle, compradore et militaire que l’on appelle Classe moyenne qui travaille avec le pouvoir en place pour voler une partie du Budget de l’Etat. Personne en Haute Volta et ensuite au Burkina n’a hérité de parents milliardaires. C’est la pratique de la politique de captation comme le souligne Jean Zigler. Et cela a touché maintenant les fonctionnaires dans les ministères qui luttent actuellement pour être des coordonnateurs de projets et capter une partie de l’argent envoyé pour les pauvres.
    Bonkongou s’est trahi en disant que c’est avec les pouvoirs qu’il travaille. C’est donc le pouvoir de Blaise Compaoré qui a été le vecteur de son ascension. Par apport à ses problèmes, nous ne rentrerons pas dans les contradictions inter-bourgeoise. Il serait très intéressant qu’un Economiste écrive un livre sur le développement du capitalisme au Burkina.

  • Le 6 octobre 2021 à 10:29, par verité absolue En réponse à : « Je ne suis pas un prête-nom », se défend Mahamoudou Bonkoungou, P-DG du groupe EBOMAF

    Bientôt ils diront que tu as fais sacrifice d’homme pour construire ta fortune. En Afrique tu es en paix quand tu es derrière comme fesses. Les gens refusent d’évoluer et si tu fais le contraire, tu as 2 combats à mener : Lutter pour tes activités et aussi lutter contre ceux qui sont tapis dans l’ombre qui cherchent à te ramener à leur niveau

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