Le secteur de l’éducation a été retenu par le gouvernement burkinabè comme l’un des secteurs prioritaires. Ainsi, dans le but d’obtenir de meilleurs résultats scolaires, l’alimentation des enfants à l’école a été introduite en vue d’améliorer les rendements scolaires. Cependant, l’approvisionnement des cantines scolaires en vivres connaît des failles. C’est au vue de ces difficultés que la mairie de Ouagadougou, en collaboration avec l’association Inades-Formation, ont organisé un atelier de réflexion sur ce sujet.

L’objectif visé par cet atelier est de trouver des solutions durables par rapport aux difficultés d’approvisionnement des cantines scolaires en vivres.

La cérémonie d’ouverture de la rencontre a été présidée par le maire de la ville de Ouagadougou, M. Armand Béouindé. Selon lui, la gestion des cantines scolaire a été transférée aux communes depuis 2017. Pour la bonne marche de ce transfert, les communes avaient pour rôle, entre autres, de coordonner toutes les activités entrant dans la gestion des cantines scolaires, la planification des besoins des écoles en vivres pour l’année scolaire, en collaboration avec les Circonscriptions d’éducation de base (CEB), l’élaboration des dossiers d’appel à concurrence pour l’acquisition de vivres etc.

Les représentants des différents arrondissements

Cependant, le maire a affirmé que, depuis un certain moment au niveau de la gestion des cantines scolaires, ils font face à des difficultés, raison pour laquelle ils ont pensé qu’il était nécessaire que les acteurs puissent se rencontrer et discuter en vue de trouver des solutions durables pour une meilleure gestion des cantines scolaires.

« Cette année, nous pouvons vous assurer que nous allons anticiper. L’approvisionnement des cantines en vivres ne connaîtra donc pas de retard. Il est vrai que l’année passée, nous avons connu un grand retard. Cependant, il est à noter que ce retard est dû aux aléas de la chaîne complète de production parce que le gouvernement a fait une forte recommandation qui est de servir dans les cantines scolaires que des aliments locaux notamment le riz, le haricot etc. », a-t-il laissé entendre.

Le directeur général des services sociaux, Homère Ouédraogo, dit attendre des participants un débat franc au cours des échanges afin qu’ils puissent diagnostiquer les difficultés en vue de trouver des solutions justes et durables.

Photo de famille des acteurs en compagnie du maire de Ouagadougou

« Aujourd’hui, ce que nous nous espérons, c’est de pouvoir trouver des solutions endogènes parce qu’il ne faut pas toujours attendre des solutions qui vont venir de l’extérieur. Nous devons trouver des solutions locales qui vont nous permettre en circuit court d’avoir l’approvisionnement de nos cantines sur toute l’année et je pense qu’il y a des possibilités. Si on se met autour de la table, des solutions pourront sortir de cet atelier », a confié Homère Ouédraogo.

Les travaux de cet atelier se sont déroulés en plénière, par une série de présentations sur le processus de commande et d’approvisionnement des cantines scolaires, suivie de discussions et assorties de recommandations.

Patricia Coulibaly (Stagiaire)
Lefaso.net