C’est une tradition pour la SONAR d’organiser chaque année une rencontre avec ses conseillers sur trois jours. Selon le directeur général du groupe SONAR, Thomas Zongo, le but de cette rencontre, c’est de consolider les liens avec les conseillers qui sont la « force de vente du groupe ». Il s’agit de jeunes, qui disposent d’un mandat donné par la SONAR, pour pouvoir représenter le groupe dans la vente des produits d’assurance, que ce soit les produits d’assurance dommage ou des produits d’assurance vie.

C’est sous le thème « Ethique et efficacité dans l’action commerciale marquée par un contexte de défis sécuritaire et sanitaire », que se tient cette année, les 72 heures du conseiller SONAR. « Ce thème a tout son sens parce qu’aujourd’hui, dans notre nouveau plan stratégique, nous avons décidé d’être plus proches des clients. Vous savez qu’aujourd’hui, le grand tournant, c’est la digitalisation et notre ambition, c’est d’offrir le meilleur du monde digital et du monde physique. C’est-à-dire que vous pouvez souscrire à des produits d’assurance en restant chez vous comme quand vous vous déplacez, vous devriez pouvoir nous trouver n’importe où sur le territoire », a indiqué le directeur général.

Thomas Zongo, directeur général de la SONAR assure que les 72h du Conseiller SONAR ont tenu toutes leurs promesses

Conscient que les conseillers sont l’un des maillons importants du groupe, la SONAR a décidé de faire d’eux des entrepreneurs, installés à leur propre compte, bien que travaillant toujours pour la SONAR en tant qu’agent général de la SONAR. « Nous avons certains jeunes qui ont commencé avec nous depuis une dizaine ou une quinzaine d’années et nous voulons qu’ils deviennent des entrepreneurs dans ce métier. C’est pour cela que nous avons déjà installé près d’une dizaine de personnes depuis 2020 (…) En les installant, on réduit tout le phénomène de précarité. En étant conseiller, il arrive des moments où tu es malade, tu ne peux plus aller vers les clients, donc tu n’as pas de revenus. Il faut savoir que les conseillers sont payés sur la base du chiffre d’affaire qu’ils réalisent. Dans notre jargon, on appelle cela une commission. Depuis 2020, nous permettons à ces jeunes de devenir des entrepreneurs indépendants, mais qui travaillent avec la SONAR. Nous avons aujourd’hui, pas moins de 300 jeunes qui travaillent avec nous, c’est notre force de vente et nous voulons que ces jeunes puissent vivre de leur métier », explique M. Zongo.

Pour cette 6e édition du Maracana, la SONAR est reparti avec le trophée de vainqueur

En plus de la formation sur le thème des 72 heures, les conseillers ont bénéficié d’une autre formation sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. En abordant ce thème, le groupe souhaite outiller ses conseillers, afin que des individus ne passent pas par les services d’assurance pour faire du blanchiment d’argent.

Donner son sang pour sauver des vies

A l’occasion des 72 heures du conseiller SONAR, une autre tradition est encore respectée. Il s’agit du don de sang. Pour ce faire, les agents du groupe ont été invités à donner leur sang pour sauver des vies. Outre les agents, la SONAR a également convié ses « voisins » qui comme d’habitude, ont répondu présents pour donner leur sang. « On sait ce que vaut le sang pour la vie en ces périodes assez préoccupantes de paludisme. On sait qu’il y a pas mal de gens qui ont besoin de sang et on sait que la banque de sang est parfois en manque. Cette contribution aussi modeste soit-elle, permettra de prendre en charge certaines personnes », a laissé entendre Jean-Marie Vianney Béyi, directeur général adjoint de SONAR IARD. Il n’a pas manqué de lancer un appel à tous ceux qui peuvent donner leur sang, de le faire, ne serait-ce qu’une fois par an.

L’équipe de la SONAR vainqueur du Maracana

Outre le don de sang qui a eu lieu dans la matinée du 24 septembre 2021, dans l’après-midi, quatre équipes se sont affrontées sur le plateau SONAR pour espérer repartir avec le trophée du Maracana. En levée de rideau, l’équipe féminine du groupe SONAR était opposée à celle de l’ONEA. Un match qui s’est soldé par 3 à 0 en faveur de l’ONEA.

Photo de famille

Puis, s’enchaînent les deux demi-finales qui opposent d’abord la SONAR et Dimanche Presse Foot qui se solde par 4 buts à 1 pour la SONAR ; et La Poste Burkina et l’APCAB (Association Professionnelle des Courtiers en Assurance du Burkina) qui se termine par 3 buts à 1 en faveur de l’équipe de La Poste Burkina Faso.

La finale a donc opposé l’équipe SONAR à celle de la Poste Burkina Faso. Une confrontation de deux fois 15 minutes qui aura tenu en haleine les nombreux spectateurs qui ont fait le déplacement. Elle s’est soldée par 1 but à 0 en faveur de la SONAR. Au terme de la compétition, toutes les équipes sont reparties avec des attestations de participation, mais également la somme de 100 000 pour La Poste Burkina Faso et 150 000 plus le trophée pour la SONAR.

A travers ce Maracana, qui est le 6e du genre, le Groupe SONAR souhaite resserrer les liens avec ses partenaires. Et selon son directeur général, Thomas Zongo, la compétition a tenu toutes ses promesses.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net