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Orpaillage clandestin : Un orpailleur perd la vie par noyade à Kongoussi
L’orpaillage clandestin n’en a pas fini avec son lot de victimes au Burkina Faso.
En effet , nos confrères de l’AIB rapportent qu’un orpailleur s’est noyé dans la nuit du lundi 27 au mardi 28 septembre 2021 aux environs de 23 heures.
Le drame a eu lieu dans une fosse de la société minière Bissa Gold S.A à kongoussi.
Les sapeurs -pompiers venus de Ouagadougou et les pêcheurs traditionnels n’ont toujours pas retrouvé le corps de la victime.
Ce n’est pas la première fois qu’un tel accident se produit.
En effet, six orpailleurs avaient perdus la vie dans les fosses de la société minière.
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Vos commentaires
1. Le 29 septembre 2021 à 21:13, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Orpaillage clandestin : Un orpailleur perd la vie par noyade à Kongoussi
Hum... Dramatique mois de Septembre dans les mines...
1°) Dans la nuit du 1er au 2 septembre, des "mineurs clandestins" (je dirais plutôt voleurs mais passons) s’introduisent dans les fosses de la mine d’or de Bissa Gold dans le Bam. Les CRS interviennent pour les chasser. Au final, il y a 8 morts dans les fosses, et une foule déchainée brûle des équipements de la mine, accusant pêle-mêle la police et la mine d’avoir provoqué les décès.
2°) La nuit du 16 au 17 Septembre, c’est une mine artisanale qui s’écroule à Rollo, ensevelissant trois orpailleurs..
3°) Le 26 Septembre, une explosion dans une mine artisanale à Hargo près de Titao provoque la mort d’une femme de passage et blesse son enfant. S’ensuivent des incendies de domiciles.
4°) Enfin, dans la nuit du 27 au 28 Septembre, retour à Bissa Gold avec la noyade d’un intrus dans une fosse.
Paix aux âmes des décédés...
Mais c’est l’occasion de rappeler à ceux qui attribuaient aux policiers la responsabilité du drame du 1er Septembre que dans les autres cas, la police n’était pas là, mais qu’il y a eu des morts.
Descendre dans une fosse non étayée, non ventilée, non drainée, surtout en saison pluvieuse, c’est courir le risque de mourir pas éboulement, par asphyxie, par noyade ou par explosion.
Utiliser des produits chimiques et des explosifs sans formation préalable, sans maitrise et sans zone de sécurité, c’est risquer de mourir et de tuer les autres aux alentours.
C’est justement pour éviter ce genre de drames que l’état suspend l’orpaillage pendant la saison des pluies, que les explosifs sont contrôlés, et qu’il est interdit de descendre dans des fosses non ventilées et pompées, même (et surtout !) pour y voler.
Un certain M. Hermann Konkobo nous avait pondu une théorie de la "lutte des classes" et d’un "binôme leadership-gouvernance défaillant" à l’occasion du premier incident.
Qu’il vienne nous expliquer en quoi c’est la présence d’une mine moderne ou le gouvernement qui est responsable des drames qui ont suivi ?
La pauvre dame a-t-elle été victime de la "lutte des classes" ou de l’irresponsabilité d’orpailleurs informels ?
Est-ce ce genre "d’exploitation traditionnelle" (en fait anarchique) qui va développer le Burkina et faire le bonheur des "autochtones" ?
Ce problème est sérieux et doit être pris comme tel par le gouvernement.