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Route nationale n°22 (Ouaga-Kongoussi) : Les travaux de séparation de la chaussée ont repris

Publié le mercredi 29 septembre 2021 à 22h35min

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Route nationale n°22 (Ouaga-Kongoussi) : Les travaux de séparation de la chaussée ont repris

Les travaux de séparation de la chaussée en deux ont repris, mardi 28 septembre 2021 sur la route nationale n°22 (Ouaga-Kongoussi). Cette reprise était l’une des revendications des riverains qui avaient manifesté le 6 septembre dernier, en barricadant la route pendant près de trois heures.

Depuis ce mardi 28 août, des ouvriers creusent une tranchée au beau milieu de la route nationale n°22 pour la construction d’un terre-plein en béton. Cela devrait permettre de sécuriser le parcours des différents usagers de cette route qui relie la capitale burkinabè à Kongoussi, la cité du haricot vert.

Notons qu’au cours de sa réhabilitation, la route avait été séparée au deuxième trimestre de l’année 2021. Mais les travaux de séparation s’étaient limités à la troisième direction des moyennes entreprises du Centre (DME-C III). Le tronçon entre cette entité de la direction générale des impôts et l’hôpital Paul 6 n’avait pas été séparé en deux. Il etait le théâtre de plusieurs accidents mortels liés notamment aux excès de vitesse des usagers et aux dépassements défectueux mais aussi à l’absence de ralentisseurs et au faible éclairage de la voie.

Las de cette situation, les riverains avaient érigé des barricades, le lundi 6 septembre dernier, sur la route, à la frontière entre les arrondissements n°3 et n°9. Ils réclamaient des ralentisseurs, des lampadaires et la séparation de la chaussée en deux. Pendant près de trois heures, une centaine de jeunes, femmes et personnes âgées avait paralysé le trafic, obligeant les usagers voulant se rendre au centre ville à faire des détours par le quartier Tanghin ou la cité Azimo de Tampouy.

Avant de lever les barrières, les manifestants avaient reçu l’assurance d’émissaires de l’autorité communale que les lignes bougeront d’ici la fin de la semaine. Quarante-huit heures seulement après, soit le mercredi 8 septembre, la police municipale de Ouagadougou installe cinq box entre la direction de l’enseignement catholique et la Brigade de gendarmerie de Sigh-Noghin. Mais à ce niveau, le box a été cabossé par des usagers imprudents en moins de 24h. Le box placé à l’épicentre de la manifestation du 6 septembre a connu également le même sort.

Espérons qu’après la séparation de la route, des actions seront entreprises pour la réalisation de ralentisseurs et améliorer l’éclairage public sur cette route nationale dont les travaux de bitumage et de réhabilitation ont été financés à hauteur de 10 milliards 575 millions de francs CFA par la Banque ouest-africaine de développement et l’Etat burkinabè à hauteur de 5%.

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Vos commentaires

  • Le 29 septembre 2021 à 10:04, par SOGEA-SATOM (Circulaire) En réponse à : Route nationale n°22 (Ouaga-Kongoussi) : Les travaux de séparation de la chaussée ont repris

    Circulaire Echangeur Ouaga 2000 - Echangeur de l’Est. Quelques inquiétudes :
    1- Les bordures au niveau des feux tricolores pour monter sur la circulaire causent beaucoup de secousses, Il faut reduire ces bordures à défaut de les mettre au même niveau. Sinon attention aux maux de dos des usagers.
    2- Pistes cyclabes, attention aux glissières de securité au niveau des arrêts de bus ou autre stationnement. Elles peuvent être à l’origine de graves accidents mortels pour les deux-roues par des accrochages. Il faut les arrondir pour suivre la forme de la route et non couper et continuer. Un bout est vite entré dans le ventre d’un usager.
    3- Au niveau des feux tricolores par le bas-côté, manque de beton pour couvrir la terre ; risque d’éboulement jusque sous le beau bitume. Ou bien travaux pas encore terminés ?
    4- Pas necessaire de faire un passage en hauteur pour piéton en face du CMA de Bogodogo ; il ne sera pas utilisé. La preuve les autres passages pietons en hauteur ; route de Ziniaré, Echangeur de Tampouy, etc.
    Surtout corriger les fortes bordures au niveau des feux tricolores pour monter sur la voie bitumée. Nous ne voulons pas avoir des maux des dos par la faute de SOGEA-SATOM et aussi des morts inutiles avec les glissières de securité.

  • Le 29 septembre 2021 à 10:39, par changeons En réponse à : Route nationale n°22 (Ouaga-Kongoussi) : Les travaux de séparation de la chaussée ont repris

    Dans ce pays, pourquoi il faut toujours attendre la plainte des populations pour faire changer une situation ? Pourquoi ne pas prévoir cette séparation depuis le début des travaux ? on fint, on, recommence à creuser, les écoles et autres édifices s’effondrent...., Vraiment il faut dans ce Burkina des responsables visionnaires qui savent anticiper et luttent contre la corruption.

  • Le 29 septembre 2021 à 17:39, par sid Pa Yii En réponse à : Route nationale n°22 (Ouaga-Kongoussi) : Les travaux de séparation de la chaussée ont repris

    Espérons que l’éclairage sera amélioré et que les policiers séviront à tous les contrevenants du code la route(excès de vitesse surtout) au lieu de faire des arrangements mafieux car il faut le dire il y a nécessité que la mafia de la police s’occupant de la sécurité routière soit démantelée et on peut utiliser des citadins pour piéger les ripoux !

  • Le 29 septembre 2021 à 18:35, par sid Pa Yii En réponse à : Route nationale n°22 (Ouaga-Kongoussi) : Les travaux de séparation de la chaussée ont repris

    Espérons que l’éclairage sera amélioré et que les policiers séviront à tous les contrevenants du code la route(excès de vitesse surtout) au lieu de faire des arrangements mafieux car il faut le dire il y a nécessité que la mafia de la police s’occupant de la sécurité routière soit démantelée et on peut utiliser des citadins pour piéger les ripoux !

  • Le 30 septembre 2021 à 08:00, par billy billy En réponse à : Route nationale n°22 (Ouaga-Kongoussi) : Les travaux de séparation de la chaussée ont repris

    Et la route Koungoussi Djibo qui est lancée de puis Blaise ?

    • Le 30 septembre 2021 à 11:08, par Lom-Lom En réponse à : Route nationale n°22 (Ouaga-Kongoussi) : Les travaux de séparation de la chaussée ont repris

      Mon frère, votre question doit nous interpeller car il est aujourd’hui établi que les travaux de la route Kongoussi Djibo ont été interrompus à cause des terroristes et on ne trouvera pas une Entreprise qui va risquer la vie de ses agents pour bitumer votre route. Quand on voit que ces ont des femmes et des hommes de nos maisons, de nos villages, de nos lieux de cultes qui ravitailleur les terroristes en carburant pour qu’ils viennent tuer les membres de nos familles, c’est regrettable. Et ça se dit croyants en Allah ! Quelle honte ! Mon frère, nettoyons notre pays des terroristes et vous verrez que les travaux de la route Kongoussi Djibo vont reprendre et être achevés !

  • Le 30 septembre 2021 à 09:08, par Manitu En réponse à : Route nationale n°22 (Ouaga-Kongoussi) : Les travaux de séparation de la chaussée ont repris

    Il faut arrêter la politique qui consiste à arranger une voie parce que les gens ont du mal à circuler et à ensuite l’abîmer parce que les gens y circulent mal. Les ralentisseurs ne sont pas la solution aux accidents. C’est la répression.

    Achetez des radars, sortez les policiers, augmentez les amendes, prenez l’argent des gens. Cela enrichit la mairie et ça diminue les accidents. C’est ce qui se passe dans tous les pays développés et ça marche.

  • Le 30 septembre 2021 à 14:04, par Carlos Fonseca En réponse à : Route nationale n°22 (Ouaga-Kongoussi) : Les travaux de séparation de la chaussée ont repris

    Il est bien de prolonger l’ouvrage de séparation , mais je doute fort bien de son efficacité à sécuriser le trafic. Ce n’est pas la protection idéale. Il est à parier que des autos et motos viendront à percuter dangereusement l’ouvrage pour causer des victimes. Il me semble qu’il aura suffi de matérialiser les bandes horizontales. L’expérience a montré que là où ces bandes sont très bien tracées et visibles, les usagers prennent plaisir à les respecter sur 75% des cas, si l’éclairage est conséquent. Aussi, la droiture de la chaussée poussent les usagers jeunes surtout et détenteurs de grosses cylindrée à faire du rallye en abusant de la vitesse, sans précaution aucune. Prévoir des panneaux de limitation de vitesse avec rappels , à défaut de trouver autre moyen pour limiter la vitesse sur le tronçon. Le tout sera soutenu par des feux tricolores au niveaux de l’embranchement de la voie perpendiculaire à la voie au niveau de la boulangerie Wend-Konta ,ainsi qu’au niveau du croisement de la rue du Séminaire St Pierre St Paul, face à la direction des eaux et forêts. Cela permettra d’amoindrir les vitesses et de sécuriser l’accès des élèves à l’école Sombdé et permettre les riverains de traverser avec quiétude le boulevard. La route ne doit plus sauvagement tuer par la faute des hommes.

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