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Rencontres musicales africaines (REMA) : La 4e édition se tiendra du 14 au 16 octobre 2021

Publié le dimanche 26 septembre 2021 à 11h00min

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Rencontres musicales africaines (REMA) : La 4e édition se tiendra du 14 au 16 octobre 2021

La 4e édition des Rencontres musicales africaines (REMA) se tiendra les 14, 15 et 16 octobre 2021 à Ouagadougou. Pour cette occasion, la cour du Naaba, avec à sa tête le chanteur burkinabè Alif Naaba, a organisé une conférence de presse. Elle a eu lieu ce vendredi 24 septembre 2021 à Ouagadougou. Les grands axes de l’événement ont été révélés.

Le secteur de la musique en Afrique connaît une montée remarquable au niveau international ces dernières années. Toutefois, de nombreux défis sont à relever, surtout ceux liés à l’économie musicale. C’est à partir de ce constat que le chanteur Mohamed Kaboré, Alif Naaba de son nom d’artiste, a décidé d’agir. Depuis trois ans, il a mis en place un événement qui rassemble, au Burkina Faso, les professionnels de la musique venant d’Afrique et d’ailleurs.

Pour annoncer le déroulé de la 4e édition, il a organisé une conférence de presse. Les Rencontres musicales africaines auront lieu les 14, 15 et 16 octobre 2021 à Ouagadougou. Au cours de ces 72 heures, il est prévu des réflexions, des échanges et des partages d’expériences entre acteurs du secteur de l’industrie musicale, sur le business de la musique en Afrique. Les REMA seront animées par des showcases, pour lesquels 90% des artistes sélectionnés sont des Burkinabè.

Alif Naaba, promoteur des REMA.

La copie privée

Cette édition est placée sous le thème « La rémunération pour copie privée, moteur pour la création musicale en Afrique ». Le promoteur de l’évènement, Alif Naaba, a justifié ce choix. « La copie privée, c’est ce que vous copiez par rapport à la musique : les clés USB, les téléphones. Il y a une taxe qui est prélevée, elle compense les artistes pour leurs créations. Il y a un travail qui est fait en collaboration avec la douane de chaque pays. Au Burkina Faso, nous sommes le premier pays africain francophone à l’avoir mis en place. Et aujourd’hui, la copie privée aide de nombreux artistes burkinabè.
Au Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA), il y a un fonds qui aide les artistes à prendre des prêts pour la production de leurs œuvres. Ces fonds viennent des collectes de la copie privée. C’est pour cela que nous pensons que la copie privée peut booster la création », a-t-il justifié.

Séance de questions-réponses entre les journalistes et Alif Naaba.

Les REMA visent trois objectifs. D’abord, la vulgarisation des outils du digital pour faciliter les activités des professionnels de la musique en tenant compte de l’économie locale. Ensuite, consolider et élargir le réseau africain de professionnels des métiers de la musique, mise en place depuis la création des REMA. Enfin, contribuer à la professionnalisation des métiers de la musique en Afrique pour en faire un levier de développement.

Pour avoir plus d’informations sur ces rencontres, un site web a été mis à la disposition du public. (https://www.remameeting.com/)

Samirah Bationo
Lefaso.net

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