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OGM et sécurité alimentaire : Les chercheurs se soucient des risques

Publié le mercredi 9 novembre 2005 à 07h12min

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La salle de conférences de l’UEMOA a abrité, le mardi8 novembre 2005, l’ouverture officielle d’un séminaire scientifque et pédagogique piloté par l’Université de Ouagadougou. Le séminaire avait pour thème : « Maîtrise des procédés en vue d’améliorer la qualité et la sécurité des aliments, utilisation des OGM, analyse des risques en agroalimentation ».

Ce séminaire-atelier est organisé sous l’égide de l’AUF par trois structures, à savoir : la Conférence internationale des directeurs et doyens des établissements supérieurs d’expression française des sciences de l’agriculture et de l’alimentation (CIDEFA), le Génie des procédés appliqués à l’agroalimentaire (GP3 A), et le Pôle régional d’excellence en biotechnologies de Ouagadougou (PREBO). Aussi, ces trois structures ont bénéficié du soutien de la Francophonie dans leur combat quotidien contre la pauvreté et le sous-développement dans le monde et en particulier, dans les pays du Sud.

L’objectif premier de ce présent séminaire est de développer la coopération interuniversitaire et institutionnelle au sein de l’AUF, en favorisant des rencontres destinées à rechercher, selon une approche collective, les voies et moyens pour vaincre le sous-développement. Selon le Pr Alfred S. Traoré, responsable du PREBO, « la thématique choisie s’inscrit dans une actualité brûlante car les questions de qualité, de biosécurité des aliments et d’usage des organismes génétiquement modifiés (OGM), sont autant de grands champs de débats qui agitent, de nos jours, tous les milieux, profanes comme scientifiques ».

Il demeure, aujourd’hui, une grande controverse en ce qui concerne l’utilisation des OGM, mais, toujours selon le Pr Alfred S. Traoré, « cette question ne doit plus apparaître comme un élément de légende ou de mythologie.

Elle doit être clairement débattue sur la base de données scientifiques précises, afin que les décideurs politiques en fassent un instrument de développement ».

L’allocution de bienvenue a été faite par le Pr Joseph Paré, président du comité national d’organisation du présent séminaire. Le Pr Paré a souligné dans son propos, la particularité de ce séminaire au double plan scientifique et pédagogique.

Le discours officiel d’ouverture a été prononcé par Robert Foro, conseiller technique, représentant le ministre Laya Sawadogo, qui a souligné que « les problèmes alimentaires restent un des problèmes cruciaux des pays en développement » et a souhaité que les résultats de ce séminaire apportent des solutions à ces problèmes.

Ismaël BICABA (bicabai@yahoo.fr)
Gladys OUEDRAOGO (Stagiaire)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 9 novembre 2005 à 09:44, par Michel En réponse à : > OGM : Les chercheurs se soucient des risques = un mensonge de plus

    Incroyable mais tristement vrai. Tous les risques OGM sont connus : contamination des champs voisins, résistances d’herbes nuisibles, diminutins des rendements après les premières années euphoriques, coûts exorbitants, dépendances des petits agriculteurs et donc des PVD à l’égad des grands groupes semenciers.

    Et certains prétendent encore "se soucier des risques et faire en sorte que les ogm soient une source de progrès et de lutte contre la faim". Ils sont aveugles, désinformés ou achetés ?

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