Burkina : L’Union générale des étudiants exige la « réouverture sans conditions » du lycée Philippe Zinda Kaboré
Dans la déclaration ci-après, l’union générale des étudiants burkinabè réaffirme son soutien aux élèves et exige la réouverture sans conditions du lycée Philippe Zinda Kaboré.
Considérant la dégradation continue du système éducatif burkinabè, avec l’adoption, en 1990, du Programme d’Ajustement structurel (PAS), maquillé successivement en Cadre stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP), Stratégie de Croissance accélérée et du Développement durable (SCADD) et Programme nationale de Développement économique et social (PNDES) ;
Considérant les luttes engagées ces dernières années dans le secteur de l’éducation par les élèves, étudiants, enseignants et personnel de soutien contre le sabotage planifié de la formation dans les établissements publics d’enseignement ;
Considérant la justesse de la lutte actuelle des élèves contre la réforme des examens scolaires, notamment du BEPC et du Bac ;
Considérant le réflexe acquis chez les autorités d’opposer systématiquement la répression aux justes et légitimes revendications des différents acteurs de l’éducation (répression sanglante des manifestations scolaires, arrestations et jugement des élèves, coupures de salaires d’enseignants, clôture prématurée de l’année scolaire 2020-2021, etc.) ;
Vue la grave décision du pouvoir de procéder, en mai 2021, à la fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, le plus grand établissement secondaire du Burkina Faso, comme moyen de gestion de la crise scolaire ;
Vue la décision prise le 27 août dernier par les autorités en charge de l’éducation de ne pas rouvrir l’établissement pour le compte de l’année 2021-2022 et d’affecter les 3 700 élèves concernés par cette fermeture dans d’autres lycées et collèges de la ville, le tout dans un contexte de manque criard d’infrastructures dans tous les ordres d’enseignement ;
Vu que conformément à sa plateforme d’union, l’UGEB s’est toujours engagé à soutenir les justes et légitimes luttes des masses populaires burkinabè dont les scolaires sont parties intégrantes ;
Vu la concrétisation de ce soutien à travers la création de la Coordination des Élèves et Étudiants burkinabè (CEEB) en 1999 pour matérialiser l’unité d’action entre élèves et étudiants ;
Le XXXE congrès ordinaire de l’UGEB tenu à Ouagadougou les 8, 9, 10 et 11 septembre 2021 :
• condamne la fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré ;
• exige sa réouverture sans conditions et la prise en compte des justes préoccupations des élèves et personnel de l’établissement ;
• réaffirme son soutien aux différents acteurs en lutte contre les tentatives actuelles de réformes hasardeuses des examens scolaires ;
• appelle ses militants, sympathisants et l’ensemble des étudiants à se solidariser avec les scolaires et à se tenir prêt à répondre à tout mot d’ordre de la CEEB que l’évolution de la situation commanderait.
Fait à Ouagadougou, le 11 septembre 2021.
Le Congrès
Vos commentaires
1. Le 12 septembre 2021 à 22:00, par Le cdpbis En réponse à : Burkina : L’Union générale des étudiants exige la « réouverture sans conditions » du lycée Philippe Zinda Kaboré
Vraiment rigolo !! PAS, CLSP, SCADD, PNDES. Que du verbiage et on se demande si ceux qui ont rédigé ce communiqué connaissent le fond de tous ces documents et politiques imposés ou adoptés par leur pays en son temps ! Si c’est le PAS qui fait que les élèves cassent leurs écoles tout en réclamant que les autorités les remettent aussitôt en état de fonctionnement, alors les Institutions de Breton Woods continueront de nous imposer des PAS maquillés, encore pour des siècles et de siècles !. Quand on est pauvre on réfléchit mille fois avant de détruire le peu qu’on a. Quand on est pauvre, on espère renouveler ce qu’on a tout en transférant son ancien équipement à ceux qui sont moins nantis. Par ailleurs je suis étonné que ce même "syndicat" n’exige pas la réouverture du Lycée de Bissiga mais seulement le Lycée Zinda ! Soyez cohérent parce que même si on est en politique, on doit se rappeler que les électeurs ont aussi les mêmes capacités d’analyse que ceux qui débitent leurs diarrhées verbales et leurs phraséologies creuses devant les micros. Pauvre Burkina !
2. Le 12 septembre 2021 à 22:00, par SID PAWALEMDÉ En réponse à : Burkina : L’Union générale des étudiants exige la « réouverture sans conditions » du lycée Philippe Zinda Kaboré
Est ce que cette déclaration provient réellement de la vraie UGEB ? Est ce qu’ils sont dans ce pays ? Où étaient ils quand on a femé l’Hôpital Yalagdo pour réfection pendant 18 mois pour ne pas réclamer sa réouverture ? Et puis le dernier Conseil des Ministres précise que le LPZK sera réouvert dès septembre 2022 après sa réfection. M. Karim TOUSSAKOE est limité car lui il ne peut comprendre cela mais vous de l’UCEB vous êtes à l’université, le sommet du savoir et de la connaissance !!!!
3. Le 13 septembre 2021 à 06:01, par Mogo En réponse à : Burkina : L’Union générale des étudiants exige la « réouverture sans conditions » du lycée Philippe Zinda Kaboré
Nos autorités n’ont pas compris qu’on ne baisse pas la fièvre en cassant le thermomètre. Et le président est là et observe. Et les religions sont là et observent. Et tout le monde observe. Quand ça va prendre feu, on va courir pour éteindre l’incendie (que ces petits politiciens ont allumé). Quel gouvernance
Le 13 septembre 2021 à 12:36, par ARMANDO En réponse à : Burkina : L’Union générale des étudiants exige la « réouverture sans conditions » du lycée Philippe Zinda Kaboré
Mogo adressez vous a ceux qui ont politiser les élèves du lycée Zinda.. On a fermé a cause de leurs frappes chirurgicales. Si vous aviez écouté le géniteur a radio OMEGA vous allez bien comprendre
4. Le 13 septembre 2021 à 06:18, par Jonassan En réponse à : Burkina : L’Union générale des étudiants exige la « réouverture sans conditions » du lycée Philippe Zinda Kaboré
Vu que l’élève est devenu plus intelligent que le maître,
Décide :
• de la confiscation du pouvoir d’État.
• de la nécessité pour les enseignants de se faire enseigner par les élèves
• de l’affectation du personnel administratif des lycées et collèges à la présidence avec augmentation de salaire de 30%
Vive la lutte. Gloire éternelle au grand leader !
5. Le 13 septembre 2021 à 07:45, par al Pacino En réponse à : Burkina : L’Union générale des étudiants exige la « réouverture sans conditions » du lycée Philippe Zinda Kaboré
Il n’ya pas plus fossoyeurs du système éducatif que vous autres adeptes du PCRV. C’est quand vous allez comprendre que vous êtes manipulés par ces partisans de la courte échelle dans le but de mettre en oeuvre leur improbable insurrection générale et armée ?
Aucun élève ne s’avisera à suivre vos mots d’ordre à la con .Pendant que le pays est plongé dans cette insécurité, ce qui vous préoccupe ce sont des intrigues. De la manière dont vos ainés de la fonction publique sont rentrés dans les rangs avec les coupures de salaires, c’est de cette même manière que les élèves vont comprendre avec la fermeture du Zinda que force reste à la loi.
Bande d’intrigants.
6. Le 13 septembre 2021 à 15:02, par le_Mich En réponse à : Burkina : L’Union générale des étudiants exige la « réouverture sans conditions » du lycée Philippe Zinda Kaboré
l’Association des Parents d’Elèves dit quoi dans cette histoire ?. ou bien c’est pas encore à leur niveau ?
Quand c’est pour faire cotiser pour les futilités l’APE est bien présente et concernée maintenant que LPZK est fermée même pas un communiqué pour soutenir ou dénoncer. c’est pathétique.
7. Le 13 septembre 2021 à 16:44, par Un Burkinabê En réponse à : Burkina : L’Union générale des étudiants exige la « réouverture sans conditions » du lycée Philippe Zinda Kaboré
Vous me faites rire. Pendant que les partis politiques s’auto-dissolvent et fusionnent il serait mieux pour l’UGEB de s’auto dissoudre et rejoindre le PCRV. Le Zinda est une propriété de l’Etat Burkinabè comme l’Aneb l’est pour l’Ugeb. L’Etat peut fermer le Zinda ; c’est pour lui !
Le 13 septembre 2021 à 21:44, par Le cdp-bis En réponse à : Burkina : L’Union générale des étudiants exige la « réouverture sans conditions » du lycée Philippe Zinda Kaboré
Mon frère @ un Burkinabè, merci pour cette réaction ! Quand des "petites tetes" et de "petits pieds" pensent que tout le Burkina doit respirer par leurs petites narines, c’est la honte qui les attend ! Si le Lycée Zinda est la propriété de l’UGEB, de l’ANEB, ou de quelques abarcho-syndicats comme le F-SYNTER et autres ramassis d’individus mal intentionnés ( je pense à un certain GÉNÉRAL sans galons qui prône des frappes chirurgicales et qui a fini par se frapper lui-même, bref, si tous ces machins pensent que le Lycée Zinda est leur propriété privée, qu’ils viennent le fermer tout simplement. Certains sont nés après la création de ce Lycée et personne n’a jamais vu des élèves détruire leur propre maison. On attend de pieds ferme leur mot d’ordre comme ils le disent !
8. Le 13 septembre 2021 à 21:43, par Sacksida En réponse à : Burkina : L’Union générale des étudiants exige la « réouverture sans conditions » du lycée Philippe Zinda Kaboré
Voyez vous, l’Etat a plusieurs significations aux plans sociologique, juridique et politique : 1) il regroupe une collectivite humaine sur un territoire que l’on peut appeller la Nation. 2) Personne morals detenteur de d’appareil de gouvernance au services de la collectivite nationale. 3) Appareil d’oppression au services de la classe dominante qui peut etre au services du Peuple ou au services de la Bourgeoisie nationale. Par consequent, l’UGEB est tout a fait dans ses droits d’exiger ou de revendiquer la reouverture immediate du Lycee Philippe Zinda Kabore car des interets fondamentaux du Peuple Burkinabe sont en jeux. S’il y’a une contradiction parce que le refus est injustifie, dans ce cas il ne reste que la lutte pour ceux qui s’estiment brimes. Courage donc a ces citoyens conscients car la fermeture de ce Lycee est ressentie comme une brimade et franchement incongrue et de mauvaise gestion des problemes. Salut
Le 15 septembre 2021 à 11:23, par l pacino En réponse à : Burkina : L’Union générale des étudiants exige la « réouverture sans conditions » du lycée Philippe Zinda Kaboré
Aucun intérêt fondamental du peuple n’est en péril ici. Il nya que les intérêts malsains des leaders d’un certain parti clandestin qui sont en jeu dans cette fermeture et c’est de bonne guerre.
Si le Zinda doit être fermé pour le rayonnement du système éducatif, qu’il en soit ainsi. Vous ne pouvez pas me convaincre que ces clandestins qui manipulent ces enfants sont plus soucieux du rayonnement du système éducatifs que ceux qui ont été mandatés par le peuple à qui ils doivent rendre comptent et qui seront jugés par l’histoire.