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Blaise Compaoré à Djibo, Gorom-Gorom, Sebba, Dori : Le Sahel refuse le saut dans l’inconnu

Publié le mercredi 9 novembre 2005 à 07h34min

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Blaise Compaoré a consacré la journée du mardi 8 novembre 2005 à la région du Sahel. Il a parcouru les quatre provinces (Soum, Oudalan, Yagha, Séno) pour partager avec les militants, les axes de son programme quinquennal. Ceux-ci ont loué les œuvres du septennat écoulé et se proposent de nouer un nouveau contrat avec Blaise Compaoré.

La région du Sahel du Burkina a constitué, mardi 8 novembre 2005, le point de l’agenda de la campagne du candidat Blaise Compaoré. Il est arrivé dans cette partie du pays aux environs de 9 heures par Djibo, chef-lieu de la province du Soum. Il sera à 17 h 30 mn à Dori, chef-lieu du Séno et de la région après avoir échangé avec les militants du Yagha à Sebba et ceux de l’Oudalan à Gorom-Gorom.

Au cours des quatre meetings provinciaux, Blaise Compaoré s’est réjoui des résultats qui ont été atteints au cours de septennat écoulé : « Le Sahel demeure la preuve que ce pays avance grâce au concours de tous. Cette terre représente la persévérance des femmes et des hommes toujours à l’épreuve des épreuves ».
Les intervenants à la tribune ont, eux aussi, reconnu que leur région a changé de visage en si peu de temps. Ils ont énuméré ce qu’ils ont appelé « les signes visibles » du progrès dans le Sahel. « Les indicateurs socioéconomiques parlent d’eux-mêmes.

Il y a l’accroissement du taux de scolarisation, l’amélioration des conditions de vie (adduction d’eau, électrification, construction de barrages, couverture télévisuelle...) », a révélé Oumarou Dicko, directeur provincial de la campagne dans le Soum. Aussi, les militants du Sahel espèrent qu’un nouveau mandat de Blaise Compaoré propulsera leur région. Les femmes s’engagent à se réveiller avant les hommes pour voter massivement pour le « progrès continu ».

Car les habitants (Peulhs, Bella, Touaregs, Mossi, Kibsi...) n’ont pas manqué de transmettre à leur candidat des doléances en revendiquant des routes et surtout des infrastructures hydrauliques. « Un proverbe peulh nous enseigne de ne pas s’engager dans l’inconnu. Nous vous avons vu déjà à l’œuvre. Et nous décidons de vous mettre encore à l’épreuve pour cinq ans », souligne le représentant des anciens de la province du Soum, Assane Tamboura. Ce « nouveau contrat » des Sahéliennes et des Sahéliens avec Blaise Compaoré a été plus lisible lors du meeting régional de Dori.

Dans un stade provincial archi comble, les militants se sont « engagés à lui offrir un autre mandat, » mais surtout à partager avec lui, les responsabilités dans la construction de l’œuvre commune ». « Dori est la capitale du Liptako, gens qu’on ne peut pas terrasser. Lorsque sa population est derrière un homme, il devient invincible », a indiqué Kader Cissé, directeur régional de la campagne.

L’eau et la route, l’espoir du Sahel

Au cours de ces meetings dans le Sahel, Blaise Compaoré a particulièrement insisté sur l’implication de l’homme dans les initiatives de développement. Il a interpellé les militants sur le rôle qui est le leur dans les actions entreprises pour susciter le bien-être des populations. « Ce n’est pas les classes qui manquent ici mais les élèves », a-t-il signifié. Car ses chantiers quinquennaux mettront l’accent sur la résolution des préoccupations qui sont aussi celles des Saheliens : « l’eau et la route constituent vos attentes. Et nous allons les combler ensemble ».

Toutefois, Blaise Compaoré a relevé qu’aucune action, aussi bienveillante soit-elle, serait sans importance si les bénéficiaires ne se l’approprient pas pour changer leurs conditions d’existence. « Je ne vous défends pas d’amener vos enfants à la Medersa mais ils ont aussi besoin d’apprendre le français et l’anglais comme cela se fait même en Arabie Saoudite. La langue seule ne suffit pas pour se développer, il faut se former techniquement et professionnellement », a-t-il plaidé.

Il a affirmé qu’il jouera sa partition dans ce sens car son mandat à venir est bâti sur une vision claire. Aussi, les deux axes en bitumage. Ouagadougou-Kongoussi et Kaya-Dori continueront respectivement jusqu’à Djibo et la frontière du Niger. Blaise Compaoré a aussi annoncé que les barrages tant attendus de Bambakali et Barabouli deviendront une réalité sous son prochain quinquennat.

Ces réalisations viendront s’ajouter à d’autres efforts pour améliorer les infrastructures sanitaires socioéducatives et routières de la région. Le candidat Compaoré va même dans le Coran une citation puiser du Khalife Ali pour montrer à ses militants, les ambitions de son quinquennat à venir : « Si je pouvais combattre l’ignorance et la pauvreté avec mon épée, je le ferai ».

Aussi, il a invité chacun à porter son choix sur sa personne pour tracer la voie de l’espérance : « J’espère que vous connaissez bien ma bobine. Si vous votez au hasard, vous confierez la Présidence du Faso à n’importe qui ».

Jolivet Emmaüs (joliv_et@yahoo.fr
Sidwaya

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