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Norbert Michel Tiendrébéogo dans le Centre-Ouest : Dydir « conquis » par le FFS

Publié le lundi 7 novembre 2005 à 07h59min

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« Le candidat pour un avenir radieux », Norbert Michel Tiendrébéogo accompagné de l’état-major de sa tournée électorale, était samedi 05 novembre dernier, à Dydir située à une cinquantaine de kilomètres de Koudougou dans la région du Centre-Ouest. Venu apporter « la bonne nouvelle », il a été fait fils de Dydir par les populations de ladite ville.

Dydir, située à 40 km de Réo dans le Sanguié, vibre désormais au rythme du sankarisme. Samedi 05 novembre dernier, les populations ont accueilli au son des tam-tams et des pas de danse lélé, des coups de mousquets, le candidat de la Convergence de l’espoir (C.E) et du Front des forces sociales(FFS). Norbert M Tiendrébéogo qui a eu droit à un bain de foule était accompagné du président de la C.E., Jean Hubert Bazié, de la trésorière nationale adjointe du FFS, Ami Kéré, du 3è vice-président du parti, Julien Nana et bien d’autres collaborateurs.

Les délégués des villages environnants ( Pouni, Doudoulsi, Godir, etc.) ont pris part à ce meeting. A l’instar de Bama, Banfora, Gonboussougou, Norbert M. Tiendrébéogo a affirmé être venu prêcher « la bonne nouvelle » aux militants. Ceux-ci, en réponse, ont exprimé leur adhésion au projet de société du candidat du FFS. « Nous sommes fiers de cette visite car vous êtes celui qui peut nous éclairer le chemin », ont déclaré en substance, les chefs coutumiers de Dydir et de Yamadjor dans leur message de bienvenue. Ils ont, par la suite, émis le vœu que « le chant du coq de Norbert M. Tiendrébéogo s’élève et domine tout le monde et que les mânes des ancestres l’accompagnent dans son combat ».

Pour mieux traduire leur volonté d’accompagner le candidat du FFS, les populations par la voix des chefs coutumiers, ont élevé Norbert Michel Tiendrébéogo au rang de fils de Dydir. « Nous avons un nouveau fils. Nous avons confiance en Norbert », a-t-on entendu.

Et le coordonnateur national adjoint de la campagne, Jean Hubert Bazié de renchérir : « Tous les villages environnants par leurs délégués accueillent le candidat Tiendrébéogo pour emprunter avec lui, la voie du sankarisme ». « Si vous votez le 13 novembre pour Norbert, c’est pour vous-mêmes car il incarne le choix d’un lendemain meilleur », a-il conseillé avant de demander aux gens de Dydir de se décider comme un seul homme à voter Norbert.

Soulignant que l’ère du président sortant aura une fin, M. Bazié a exhorté les délégués, de retour dans leur village respectif, à travailler à la victoire du candidat du FFS.
Dans son adresse ponctuée d’acclamations et de slogans révolutionnaires, aux militants du Centre-Ouest, Norbert Michel Tiendrébéogo s’est dit ému et a remercié les populations pour leur forte mobilisation. Pour lui, « le peuple burkinabè désire le changement et sa participation à la présente élection vise à récupérer le pouvoir pour et avec le peuple ». En ancien délégué CDR, il se porte en faux contre « ses camarades d’hier qui ont trahi la sankarisme » avant de préciser que le peuple est d’accord avec le programme de reconstruction nationale qui sous-tend sa participation à cette élection. Proférant de vives critiques sur la fracture sociale et l’incapacité du régime sortant à gérer la crise alimentaire et les épidémie, il promis de combattre la misère du peuple, de donner du travail aux jeunes et d’assurer la sécurité de tous les Burkinabè où qu’ils soient. Car martèle-t-il, le Burkina sous Blaise Compaoré est devenu la patrie des coupeurs de route. Voilà pourquoi il soutient que le président-candidat du CDP « devrait avoir honte de se présenter à la présente élection ». Il a donc lancé l’appel de Dydir comme Sankara l’avait fait à Gaoua en 1984 pour que « chaque Burkinabè prenne conscience du danger qui guette le Burkina et se décide à oeuvrer à la victoire du peuple sur ses enemies ».

S. Nadoun COULIBALY (coulibalynadoun2002@yahoo.fr)


Dans les coulisses

Sono mal au point

Décidément la sono n’était pas du tout au point au cours du meeting de Dydir. Les intervenants étaient sans cesse interpellés par le technicien afin qu’ils ne s’éloignent pas trop de la table. Sinon, point de sonorisation.

Jean Hubert Bazié en traducteur

En l’absence d’un interprète, le coordonnateur adjoint de la campagne, Jean Hubert Bazié s’est vu obligé de reprendre les propos des intervenants en lélé afin que le plus grand nombre puisse comprendre. Fallait-il parler en français ou en lélé ? s’est demandé M. Bazié au moment il devait s’adresser aux gens de Dydir. Il a finalement opté pour les deux à la grande satisfaction des uns et des autres.

« La grande presse séduit »

Alors que les populations de Dydir écouaient sagement les propos des conquérants d’électeurs, un quidam s’est mis à faire la ronde pour leur demander de se mouvoir. « Réveilleez-vous, vous ne voyez pas que la télé et la radio sont là ». Sacrée presse...

S .N.C.

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