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Promotion de la tolérance et de la paix au Burkina : Une vingtaine d’associations féminines renforcent leurs capacités

Publié le mercredi 11 août 2021 à 12h00min

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Promotion de la tolérance et de la paix au Burkina : Une vingtaine d’associations féminines renforcent leurs capacités

Après une série de formations qui ont permis de mettre en place un réseau de femmes pour la promotion de la tolérance et la préservation de la paix dans chacune des 11 régions touchées par l’insécurité, le ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique poursuit l’initiative dans les deux régions restantes, à savoir le Plateau central et le Centre. Ce mercredi 11 août 2021, la première responsable du département de la Justice, Victoria Ouédraogo/Kibora, a présidé l’ouverture de ces formations à Ziniaré, dans la région du Plateau central, marquant ainsi le début de la première session. Cette formation se tient du 11 au 13 août 2021.

« Si l’on peut se féliciter de la relative paix sociale qui a pendant longtemps caractérisé le vivre-ensemble des différentes communautés du Burkina Faso, l’on doit s’inquiéter de la montée fulgurante de menaces à la paix et à la sécurité dont les manifestations et les proportions au fil du temps heurtent la conscience nationale », a dit la ministre de la Justice, Victoria Ouédraogo/Kibora, pour planter le décor de la présente cérémonie.

Le présiduim

Cette situation nécessite, in fine, la conjugaison des efforts à tous les niveaux si l’on veut résoudre les difficultés inhérentes à la vie en communauté. Dans ce combat pour la défense de la paix, les femmes, en leur qualité de mère de l’humanité, selon la ministre Ouédraogo, ont un rôle de premier plan à y jouer. En effet, pour elle, les femmes ne sont plus seulement considérées comme victimes des conflits, elles sont aussi actrices à part entière de ces conflits. A ce titre, elles doivent être activement impliquées dans la prévention et la résolution de ceux-ci ainsi que dans la construction de la paix.

C’est la raison pour laquelle le département en charge de la Justice, en cohérence avec l’esprit de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations-Unies, organise une session de formation au profit d’associations féminines œuvrant dans le domaine de la préservation de la paix et la promotion de la tolérance. Prévue du 11 au 13 août 2021, cette formation sera marquée par la présentation de modules, des échanges et des travaux de groupe en atelier suivis de restitution en plénière.

Les participantes

En somme, trois modules seront présentés et portent sur "la culture de la tolérance et de la paix au Burkina, et les actions du gouvernement en matière de tolérance et de paix", "les fondements juridiques de l’implication des femmes dans la promotion de la tolérance et de la paix" et "la contribution des associations féminines dans la promotion de la tolérance et de la préservation de la paix au Burkina". Les séances seront animées par des cadres du ministère en charge des Droits humains et de la Promotion civique, et du ministère en charge de la Femme.

Convaincu que la participation des femmes aux processus de paix peut contribuer à renforcer la cohésion sociale et le vivre-ensemble harmonieux entre fils et filles du Burkina, le département de la Justice mène régulièrement des actions de sensibilisation et de mobilisation des groupes cibles, notamment les femmes dans le cadre de la mise en œuvre de la Résolution 1325.

Le début des travaux

C’est dans cette optique qu’il a entamé depuis 2017, des sessions de formation au profit des associations féminines dans les 11 régions sur leur implication dans le processus de prévention et de résolution pacifique des conflits, et de préservation de la paix.

Avant de déclarer officiellement lancée cette formation, la ministre Ouédraogo a invité les représentantes des associations féminines à une participation active, soutenue et significative mais aussi et surtout à formuler des propositions concrètes pour plus d’actions concertées. Le but est de susciter une meilleure implication des femmes au processus de consolidation de la paix au Burkina. Après le Plateau central, l’honneur reviendra à la région du Centre d’abriter un tel événement.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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