C’est la cité de la diaspora sise à Djiguemtenga à Koubri, qui a accueilli la deuxième édition de la journée de l’arbre des cités. Pour le directeur général du CEGECI, Boureima Thiombiano, l’objectif visé à travers cette activité est de faire des cités, des "cités vertes", en sensibilisant les résidents à reboiser. Pour ce faire, se sont au total 500 plants qui ont été mis sous terre à l’occasion de cette journée.

Boureima Thiombiano, directeur général du CEGECI.

Le directeur général du CEGECI a insisté sur l’importance de l’entretien des plants mis sous terre. "Une chose est de planter, une autre est d’entretenir. Nous interpellons donc les associations de résidents à veiller sur les plants qui vont être mis sous terre, car nous reviendrons l’année prochaine pour faire une évaluation de ce qui a résisté et qu’est ce qui n’a pas pu résister", a-t-il soutenu. Et pour s’assurer que les arbres plantés résistent aux intempéries et aux animaux, l’accent a été mis sur la protection à travers l’installation de grillage autour des plants.

Athanase Boudo, ambassadeur du Burkina au Canada présent à l’activité, apprécie l’initiative. "L’arbre c’est la vie. En protégeant l’environnement, nous sommes entrain de nous protéger et de protéger les générations futures. Lorsque l’on se retrouve sans arbre, sans nature, il n y a pas de vie", a-t-il laisse entendre.

Athanase Boudo, ambassadeur du Burkina au Canada.

Pour Mariam Zongo, résidente dans une des cités CEGECI, l’organisation d’une journée verte dans les cités est une initiative nouvelle qu’il faut encourager et pérenniser. "D’habitude lorsque les promoteurs immobiliers arrivent, ils coiffent tout pour construire. Mais si après, ils ont décidé de reboiser, redonner de la verdure, je pense que c’est salutaire. J’ai même pu planté deux arbres", a-t-elle ajouté.
En plus de la cité de la diaspora, les deux autres cités CEGECI situées à Bassinko et Saaba, recevront chacune 200 plants.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net