C’est une tradition pour Plan international de tenir des rencontres annuelles pour faire le point de la mise en œuvre des projets et programmes entamés dans les pays où il intervient. Au Burkina, la revue annuelle du plan stratégique (2019-2023) se tient ce lundi 3 août 2021, à Ouagadougou.

« Au cours de cette année qui vient de s’écouler, au 30 juin, nous avons investi 12 milliards 300 millions de francs CFA avec l’appui de nos partenaires », a révélé Yaouba Kaigama, le représentant résident de Plan international. Comparativement à l’année dernière, une augmentation de près de 40% a été constatée, de l’avis de M. Kaigama. « Le 1/3 a été consacré à la réponse humanitaire liée aux crises sécuritaire et humanitaire qui affectent le pays », a-t-il soutenu. Il a saisi l’occasion pour remercier le gouvernement du Burkina et ses partenaires financiers pour leur confiance toujours renouvelée à Plan international.

Le tiers des investissements de Plan international au Burkina est centré sur la crise humanitaire qui affecte le pays, selon son représentant résident, Yaouba Kaigama

Au sortir de cet atelier, Plan international/Burkina Faso et ses partenaires devraient disposer d’un diagnostic analytique, actualisé, qui servira de boussole pour d’éventuels ajustements programmatiques dans le but d’améliorer la mise en œuvre des projets et programmes.

Cette stratégie, selon le représentant résident de Plan international, Yaouba Kaigama, ambitionne améliorer les conditions de vie de deux millions de jeunes filles et autant de jeunes garçons, vulnérables au « pays des hommes intègres », à travers des projets et programmes de qualité dans des domaines différents. « Les domaines cibles sont l’éducation, la santé sexuelle et reproductive, l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes », a-t-il fait savoir.

Au sortir de cet atelier, les partenaires repartiront avec un diagnostic analytique actualisé

La mise en œuvre des différents programmes de Plan international, a précisé son représentant résident, se fait aussi bien dans une approche de développement durable dans les zones plus stables que dans une approche d’urgence humanitaire dans des zones moins stables où les populations déplacées ont besoin d’aide.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net